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Jouez avec les 30 livres en sélection pour le Prix Orange du Livre 2017

Et si on composait un texte nous aussi ?

Jouez avec les 30 livres en sélection pour le Prix Orange du Livre 2017

Alors que les membres du jury en sont à leurs dernières lectures et qu’ils peaufinent leurs arguments pour le 3 mai prochain, date à laquelle ils devront désigner les cinq romans finalistes, revenons sur les 30 titres sélectionnés pour le Prix Orange du Livre 2017.

 

Souvenez-vous : le jury avait sélectionné, le 28 mars dernier, 30 romans en lice pour le Prix Orange du Livre 2017. 30 romans de la rentrée littéraire d'hiver dont la découverte avait marqué les membres du jury, de ce prix qui est l’un des rares à associer lecteurs, auteurs et libraires..

Alors, quels titres vous inspirent ou quels livres avez-vous déjà lus ?

 

Et si on s’amusait un peu ?

En attendant le verdict des cinq livres le mercredi 3 mai, l’équipe lecteurs.com vous propose un petit jeu : écrivez une phrase, une histoire, faites des jeux de mots en utilisant les titres des romans sélectionnés ! Vous n’êtes pas forcément obligé d’utiliser les 30 titres. Amusez-vous !

 

L’équipe s’est prêtée au jeu :

 

Un peu plus tard dans la saison, le soir, au crépuscule, avant que les ombres s’effacent, je le vis.

L’Amant noir se tenait face à moi avec un bouquet de ronce-rose – je ne sais plus – qu’il me tendait. Je le pris.

« Ce que tient ta main droite t’appartient. Ces fleurs sont donc à toi maintenant ».

Il se tut quelques instants, puis me conta l’histoire de ce qu’il appelait « l’été des charognes ».

L’amant avait travaillé cet été là. Une activité respectable, dans le domaine de l’extermination des cloportes. Drôle de métier… Puis il avait voulu retourner à la mer.

À l’époque, il voyageait. Il avait vu les premières neiges sur Pondichéry, un roi qui suppliait « Mon royaume pour une guitare », il avait vécu quelques jours dans la vie de Thomas Kusar, et il prétendit avoir bien connu Engel, Lénine, Trotsky, Rosa Luxembourg, Marx et la poupée

Je le coupai : « Arrête avec tes mensonges !

Ce que tu me décris, c’est la vie automatique, ça n’existe pas ! Ma vie, à moi, elle est faite de l’abandon des prétentions, d’exil, je suis une apatride, nous sommes des rapatriés !

Winter is coming dis-tu ? Qu’importe ! Je les aurais traversés pour toi les hivers ! Par amour je l’aurais fait !

Tout ce que tu as su faire depuis, c’est citer un obscur article 353 du code pénal et affabuler. Raconter cette légende des Premiers, une histoire des super-héros français…. Je ne prétends pas avoir été la téméraire pendant ce temps. Mais au moins je n’ai pas menti. Alors change ! Change avant que je n’ai plus à t’adresser que mes ressentiments distingués ! »

Il mit son casque. Je savais ce qu’il écoutait : la Sonate à Bridgetower. Il s’éloignait, bientôt dissimulé par les parapluies d’Erik Satie. Je n’ai pas essayé de le rattraper.

Après tout, me dis-je, qu’il emporte mon secret.

 

Maintenant c’est à vous de jouer !

Bravo à tous les lecteurs, lectrices qui se sont essayé à composer un texte. Un mail vous a été envoyé pour vous proposer l'un des livres de la sélection du Prix Orange du livre 2017. Nous comptons sur vous pour poster bientôt votre avis sur la livre que vous aurez reçu !

Commentaires (19)

  • Régine R. le 02/06/2017 à 21h57

    J'ai bien reçu et lu "par amour" que j'ai dévoré. Je poste mon avis ce weekend.
    Merci beaucoup pour ce jeu où je me suis beaucoup amusée et j'en redemande avec plaisir !

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  • ann Cordonnier le 26/05/2017 à 20h18

    Hadamar, le 31 décembre 2017.
    Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar

    A Tomas…
    Winter is coming ! L’hiver est arrivé Un peu tard dans la saison mais depuis hier les flocons s’agrippent aux pauvres arbres nus de la Waldstraβe. Quand tomberont les Premières neiges sur Pondichéry (que vous parcourez ces temps derniers pour vous changer les idées, je pré-sume), il y aura longtemps que L'amant noir aura choisi de Retourner à la mer. Apatride, je lui avais simplement et rien de plus, offert Mon royaume pour une guitare. Il jouait comme un dieu, La sonate à Bridgetower. Te souviens-tu de cette sonate de Beetho-ven improprement dédiée à Kreutzer ? Bien sûr, tu te souviens. Tu avais marmonné à mon oreille : « Je croyais que l’Extermination des cloportes avait réussi et voilà qu’il en reste un… ».
    Des Rapatriés de cet horrible conflit, Gaston fut dans les premiers ; une histoire de super-héros français sans doute pas mais l’histoire d’hommes pris en otage dans l’Histoire de la décolonisation, des histoires d’hommes restés fidèles à une patrie qui ne voulait plus d’eux.
    Ici coule La vie automatique dont je suis un jouet comme le sont le chat que j’avais récupéré à moitié mort dans le caniveau et que tu avais nommé Marx et la poupée Isabelle que tu avais gagnée à la fête foraine. Ils restent tous deux sur mon lit alors que je t’écris en réponse à ton courrier qui m’expliquait le fond de ta pensée. Je le lis et le relis pourtant je ne comprends pas L'abandon des prétentions qui était ton but quand nous vivions ensemble. En fait si, je ne comprends que trop bien.
    Après que nous ayons traversé Trois saisons d'orage, je supportai seule cet affreux été, L'été des charognes qui voulaient ronger jusqu’à la moelle, le squelette de notre amour blanchi par le sel marin et broyé par les galets d’Etretat. Arrête avec tes mensonges ! Je sais que tu es pour quelque chose dans SA disparition. Tu as enjôlé les jurés avec tes bonnes paroles et ton visage poupin. En leur âme et conscience, comme le dit l’Article 353 du code pénal, ils t’ont jugé non coupable.
    Ce que tient ta main droite t'appartient mais cette main si douce qui caressait mon sein est celle d’un assassin. Avoue que tu as tué ce pauvre Gaston que j’avais recueilli comme je l’avais fait pour Marx, le chat. Avoue donc Avant que les ombres s'effacent, les ombres de ces para-sols loués à la journée et que par dérision, tu appelais Les parapluies d'Erik Satie. Décidé-ment, la musique et toi faisiez deux : tu n’aimais par celle de Michel Legrand et tu me repro-chais mon engouement pour Satie. Je t’avais pourtant trainé boulevard Charles V pour visiter sa maison natale transformée en musée, un musée peu ordinaire. Tu disais que ce lieu était aus-si déconstruit que l’œuvre de ce décompositeur.
    Le vent a déjà emporté au large tes ricanements. Qu'il emporte mon secret aussi avec lui ! Cette nuit-là, j’accourrai à l’aiguille creuse mais il était trop tard. Tu lui avais fracassé le crâne contre le rocher. Par amour ou par lâcheté peut-être, je me tus… Je préférai quitter notre chère Normandie pour me réfugier dans la région de Wiesbaden et y mener Une activité res-pectable que tu ne comprendrais guère mieux que la musique que j’aime. Depuis mon Voyage avec Vila-Matas qui me fit découvrir en mille kilomètres, toutes les richesses de la littérature, j’écris en effet comme une funambule qui ferait de la triste réalité, une belle fiction comme un coup de plume pourrait transformer un crime de sang en un cri passionnel, transfigurer le simple assassin que tu restes en un amant fougueux. Ce sera ma manière d’oublier ces Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar que je passai. Ces jours humiliants que je passai à tes côtés sans que tu ne m’accordes le moindre égard.

    Ressentiments distingués
    La téméraire témoin de ton crime
    Ronce-Rose
    dont les épines survivront longtemps après le parfum de nos amours défuntes.

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  • CATHERINE BOURDAIS le 17/05/2017 à 10h32

    Un peut tard dans la saison, après trois saisons d'orage, les parapluies d'Erik Satie étaient nécessaires. Je ne sais pas si c'est une activité respectable mais il faut l'extermination des cloportes. Ce temps les faisaient se multiplier. Ces ressentiments distingués m'ont fait retourner à la mer bien que les premières neiges sur Pondéchery m'auraient plu également. Entre mon royaume pour une guitare et la sonate à Bridgetower ce ne sera pas l'été des charognes. Winter is coming, la téméraire et apatride , Hadamar , par amour, qu'il emporte mon secret.

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  • Léane Belaqua le 03/05/2017 à 07h07

    Je me suis prêtée au jeu après commencé Ronce-Rose. Et nul doute que je lirai bon nombre de ces 30 ouvrages sélectionnés par la suite (aux prochaines vacances sans doute !). C'est en tout cas un défi intéressant, et très amusant ! Bravo à ceux qui se sont lancés avant moi, les résultats sont étonnants. Bonne lecture !




    Avant que les ombres s’effacent, il faut que je vous explique comment l’abandon des prétentions a fait de moi une apatride. J’étais engagée dans une activité respectable d’extermination des cloportes. Il y avait eu trois saisons d’orage et la téméraire que j’étais voulais passer quelques jours dans la vie de Tomas Kugar en cet été des charognes. Il faisait partie de ceux qu’on appelait Les premiers, cette histoire de super-héros français. Il avait été enfermé avec les autres dans un hôpital psychiatrique nommé Hadamar puis rapatriés lorsqu’il y eut les premières neiges sur Pondichéry. Alors que je le suivais en voyage avec Vilas-Matas, nous fîmes la rencontre de Ronce-Rose, un drôle d’énergumène passionné par la vie automatique. Je tombais en admiration pour ses créatures mouvantes. Un soir, il vint me rendre visite dans la chambre qu’il me prêtait le temps de mon séjour. Il me tendit Marx et la poupée, que je pris avec précaution, avant de me dire de sa voix rauque : Ce que tient ta main droite t’appartient. J’eus du mal à croire en son cadeau. Arrête avec tes mensonges ! lui répondis-je tandis que résonnait la sonate à Bridgewater. Nous quittâmes son domaine. Un peu tard dans la saison, j’appris qu’un de ses protégés avait causé la mort d’une femme. Ronce-Rose tenta tout pour le sauver. Il vendit ses terres et, venant trouver refuge à mes côtés, murmura un soir à mon oreille : J’ai vendu mon royaume pour une guitare. Il ne fit qu’un passage bref dans ma vie. Rapidement, il tomba sous le coup de l’article 353 du code pénal. Il ne se laissa pas enfermer, voulant protéger à tout prix ses automates des Premiers qui étaient chargés de les immoler. Il fit de moi sa complice lors d’une cavale meurtrière le long de la côte. Je perdis à ce moment ma nation, bien involontairement.
    Mais maintenant, je ne veux pas qu’il emporte mon secret dans sa tombe. Je voudrais retourner à la mer, pour adresser à mon amant noir mes ressentiments distingués. Winter is coming, paraît-il. Alors je m’abriterai sous l’un des parapluies d’Erik Satie. Je le lâcherai du haut de la falaise, avant de plonger.

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  • Kryan le 30/04/2017 à 07h51

    "Winter is coming". C'est ainsi que Pierre voit les choses en bon fan du Trône de fer.
    Valérie l'a rejoint "Par amour" et s'est lové contre lui sur le canapé. Il l'a sent encore trembler suite à son altercation avec Philippe lorsqu'il lui a balancé son "Arrête avec tes mensonges"!
    "La téméraire" Valérie n'a pas fait long feu face à Marine et lui. Pierre et elle se sont "Rapatriés" dans le salon. "Trois saisons d'orage", voilà ce qu'ils annoncent, Cécile et lui. Après "L'été des charognes" au cours duquel Simon a périt et les "Premières neiges sur Pondichéry" qui ont eues raison d'Hubert et de Jérôme "Un peu plus tard dans la saison", Philippe y avait vu là l'Extermination des cloportes". Shumana "Apatride" elle aussi et malgré une "Activité respectable" avait vécu la même fin que les cloportes, emportant Julia au passage.
    Philippe, "L'amant noir", plein de "Ressentiments distingués", avait rejoint la bande à Christophe et Eric "Ronce-Rose". C'était ainsi que se faisaient à présent appeler "Les anciens parapluies d'Erik Satie". Stéphanie avait hurlé à Sylvie en quittant Phil "Qu'il emporte son secret".
    "Retourner à la mer" ou partir écouter "La sonate à Bridgetower" d'Emmanuel et Raphaël, voilà ce que tous voulaient et comme le dit si bien Kidi je donnerais "Mon royaume pour une guitare" et non pour un cheval.
    Avant de rejoindre les cloportes, "Avant que les ombres s’effacent" et parce que Winter is coming Phil, allons passer "Quelques jours dans la vie de Thomas Kusar" ou dans celle d'Antoine ou encore de Louis-Philippe. Emmenons avec nous "Marx et la poupée", Maryam et Pascal et sache que "Ce que tiens ta main droite t'appartient". Soyons "Les premiers, Une histoire de héros français". Sortons de "La vie automatique", laissons christian squater ce canapé. "L'abandon des prétentions" comme le conseil Blandine, faisons cela et entamons "Le voyage avec Vila-Matas" qui sera salutaire si l'on en crois Anne et Tanguy selon l'Article 353 du code pénal".
    Par "Hadamar" et Oriane: Winter is coming mais nous aussi!

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  • Ellexa le 29/04/2017 à 20h08

    "Un peu plus tard dans la saison" tombaient "les premières neiges sur Pondicherry".
    "Par amour" j'affrontais "les trois saisons d'orage".
    Et malgré "l'article 363 du code pénal" je continuais à exercer "une activité respectable".
    "Qu'il emporte mon secret", "l'amant noir" qui tenait mon cœur.
    Alors que "apatride", j'avais sorti "les parapluies d'Erik Satie" qui me protégeaient de "la vie automatique", j'entendis au loin "la sonate à Bridgetown".
    Je me décidai enfin à entamer le "voyage avec Vila-Matas", ma chère amie "la téméraire".
    Enfin je me libère et reprends confiance en me voyant "retourner à la mer" !

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  • Florel le 29/04/2017 à 13h52

    Merci pour ce jeu, curieusement j'ai pris beaucoup de plaisir alors que ça me paraissait sans intérêt.

    Voilà mon petit texte : (pas très jojo ^^)

    Mon cher « Amant noir », mon frère,

    Je suis toujours dans les îles, là-bas en Inde les « Premières neiges sur Pondichéry » tombent, et dans le jardin de « Ronce Rose » où je me trouve, un pianiste sans talent joue « La sonate à Bridgetower » d’un air mélancolique.
    « Trois saisons d’orage » se sont écoulées sans toi, mon frère, bientôt la quatrième commencera. Sous peu « L’été des charognes », des touristes, cessera… Trois ans que je suis là sur cette île, à vivre sans vie, que j’ère « Par amour » pour toi sans but. T’enlever à moi c’était signer ma mort. Aujourd’hui pourtant, j’ai envie de voyager, mon âme. Retrouver la vie en bougeant... Certes, depuis que tu n’es plus, je n’arrive pas à résister à l’appel du départ, « Apatride » malgré une terre où l’on m’attend, je n’arrive plus à mener une vie sédentaire avec « Une activité respectable » même si j’essaye. Mais là je sens que c’est différent, mon frère. Il faut que je bouge, mon âme, pour m’échapper de toi, mon « Hadamar », ma camisole, ma prison.

    Je sais qu’il est « Un peu tard dans la saison » pour cela, la saison des pluies arrive… Mais dans cette lettre que je t’envoie au vent et qui j’espère te parviendra, je veux te faire part de mon envie de « Retourner à la mer » malgré tout ; afin de m’échapper de toi, de ma mélancolie, et aussi échapper à « La vie automatique » qui m’attend si je rentre à Paris dans notre maison que l’on a nommée enfant « Winter is coming ». Je n’ai pas envie de vendre « Les parapluies d’Erik Sati » ! Tu comprends !?
    En fait, mon frère, peut-être que je vais embrasser une vie de marin, sur un bateau que je nommerai « La téméraire ». J’embrasserai avec une vie d’océan et d’étendues vides.
    Voilà mon frère, je pars. Cette dernière lettre pour te dire cela. Non ! N’essayes pas de me retenir dans les eaux sombres de ton souvenir. « Arrêtes avec tes mensonges » ! On ne revient pas du monde des morts !
    C’est dit mon âme, je partirai bientôt sur le bateau que je vais construire. Je te laisse ici mon frère, « Ressentiments distingués » ta sœur.

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  • Chantal Lafon le 29/04/2017 à 12h47

    Merci pour ce jeu. J'ai utilisé les 30 titres. Voici mon texte:

    Cher Amant noir,

    Tu m'as déniché dans ce merveilleux coin appelé joliment Ronce-Rose, et tu m'as fait abandonné Mon royaume pour une guitare.
    Pour moi il ne s'agissait pas de passer Quelques jours dans la vie de Thomas Kusar.
    Un peu plus tard dans la saison, je rêvais d'Une activité respectable.
    Mais toi l'amant tu faisais parti du club : Les premiers.Une histoire de super héros français,
    Apatride tu ne te sentais de nulle part et faisais comme si tu étais partout chez toi. Tes compagnons de club étaient tous des Rapatriés à La vie automatique.
    Dans l'intimité tu jouais avec moi à Max et la poupée.
    Après Trois saisons d'orage La sonate de Bridgewater n'était plus apaisante.
    Vint alors L'été des charognes. J'ai voulu Retourner voir la mer avec Hadamar, un Voyage avec Vila-Matas.
    Tu as eu vent de ma fuite et avec tes copains ce fut l'Extermination des cloportes.
    Pauvre de lui Qu'il emporte mon secret, il m'avait appris ce que signifiait Ce que tient ta main droite t'appartient.
    Après plusieurs mois de prostration et L'abandon de mes prétentions, Winter is coming.
    Une dernière supplique de ma part : Par amour Arrête avec
    tes mensonges.
    Protégée par l'Art 353 du code pénal et sous Les parapluies d'Erik Satie je pars voir les Première neiges sur Pondichery Avant que les ombres s'effacent.

    Ressentiments distingués.
    La téméraire.

    © Chantal Lafon-Litteratum Amor 29 avril 2017

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  • Kryan le 29/04/2017 à 09h57

    Par amour pour « l’amant noir » qui partage ma vie et « qu’il emporte mon secret » (je suis d’une excessive timidité) je décidais –lors d’une soirée bien arrosée entre copains - de faire « la téméraire » en faisant la Miss Météo, en sous vêtement et juchée sur une table.

    Je commençais ainsi : « Cher ami, cher téléspectateur, cher public, « cher Marx et la poupée », chers ressentiments distingués, cher « ronce-rose »,cher « apatride », chers « rapatriés », cher « article 353 du code pénal »… vous aurez cet été « l’été des charognes » !

    « Un peu plus tard dans la saison » ça sera « l’extermination des cloportes » par l’invasion des sauterelles radioactives ! « Avant que les ombres s’effacent » et avec « la sonate à Bridgetower » à fond dans les oreilles vous aurez un automne bien pourri.

    « Les premières neiges sur Pondichery » seront là dés août et, « les premiers jours dans la vie de Thomas Kusar » seront marqués par cette météo des plus bizarres !

    Thomas Kusar n’aura jamais « une activité respectable », il n’aura jamais « la vie automatique » ça se sera « l’abandon des prétentions », il voudra « retourner à la mer » et donner comme il disait « mon royaume pour une guitare », car son rêve était de chanter et de jouer de la guitare sur un navire pirate.

    Il avait composé une chanson intitulée : « Premiers, une histoire des super-héros français » qui célébrait ces hommes et ces femmes déterminés à retrouver une météo parfaite avec des saisons comme avant, et sans réchauffement climatique comme maintenant.

    Sur son navire il y aurait bien sûr « les parapluies d’Erik Satie », car il savait que c’était le mieux pour se protéger des UV maudites.

    Chers ami, cher téléspectateur, cher public, « ce que tient ta main droite t’appartient » et ta main gauche aussi - si tu es gaucher- donc lève ton verre et porte un toast à la météo qui devient folle et « arrête avec tes mensonges » car « winter is coming » et ça sera dur, bien plus dur que tu ne crois !

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  • Frederique Letilleul le 27/04/2017 à 17h57

    "La téméraire" prend sa plume et se lance : "Arrête avec tes mensonges", dévoile toi !
    "Avant que les ombres s'effacent", "par amour" "qu'il emporte mon secret".
    Ainsi, avant que le jury soit réuni et selon "l'article 353 du code pénal", les lauréats, "apatrides" et "rapatriés" réaliseront que leur "vie automatique" ressemble à "trois saisons d'orage""

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  • Nathalie Chartier le 27/04/2017 à 13h25

    L'abandon des prétentions par amour ou retourner à la mer avant que les ombres s'effacent. Quelques ressentiments distingués de l'amant noir apatride dissuadent pourtant la téméraire. Alors, arrête avec tes mensonges et qu'il emporte mon secret. Je vais me consoler en écoutant la sonate à Birdgetower, trois saisons d'orage ne suffiront malheureusement pas à exterminer les cloportes qui hantent mon cerveau.

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  • mathilde milheres le 27/04/2017 à 13h14

    Ce que tient ta main droite t'appartient, ce que tient ta main gauche rend le à la planète...

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  • Ninie le 27/04/2017 à 11h35

    J’ai tué Ronce-rose, après avoir passé quelques jours dans la vie de Tomas Kusar.
    Moi, le téméraire, je craignais l’article 353 du code pénal.
    J’allais me rendre avant que les ombres s’effacent, mais Hadamar, emplit de ressentiments distingués, qui avait tout vu, vient de rendre l’âme, qu’il emporte mon secret !!!!
    Désormais, finie la vie automatique, d’apatride. J’ai accepté l’abandon des prétentions et décidé de pratiquer une activité respectable.
    Ainsi, après l’été de charognes et un voyage avec Vila-Matas , ayant conduit à l’extermination des cloportes : winter is coming. Premières neiges sur Pondichéry, un peu tard dans la saison.
    Après trois saisons d’orage obligeant à sortir les parapluies d’Erik Satie, j’ai décidé de retourner à la mer, par amour.
    Je vais retrouver l’amant noir, qui m’a dit arrête avec tes mensonges. Nous serons les premiers rapatriés à aller écouter la sonate à Bridgewater. J’abandonne mon royaume pour une guitare, car ce que tient ta main droite t’appartient.
    Signé : Marx et la poupée

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  • Régine R. le 26/04/2017 à 22h55

    Chère​ amie,

    Ronce-Rose, je me souviens de vous.
    Vous vous étiez réfugiée à l'auberge des 3 saisons d'orage par amour. En hiver, certes, un peu tard dans la saison mais rien ni personne ne pouvait vous convaincre de retourner à la mer.
    Vous écoutiez à l'aube, avant que les ombres s'effacent la sonate à Bridgetower.
    Vous étiez si sereine. Vous meniez avec la lecture une activité respectable. Mais vous gardiez en vous le souvenir de l'amant noir, ce lieu où les premières neiges à Pondichéry vous ravissaient le cœur. Arrete avec tes mensonges, vous vous disiez parfois quand il vous prenait l'envie d'un voyage avec Vila Matas.
    N'oublie pas, ce que tient ta main droite t'appartient. Même sous la menace de l'article 353 du code pénal, vous reviez d'un horizon vaste.
    Plus loin que la mer, le téméraire amour vous attendez.
    Mais winter is coming. Va, lui disiez vous, qu'il emporte mon secret.
    Jamais, je ne vous oublierai.
    Dorénavant, aucun de mes ressentiments distingués ne peut vous atteindre.

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