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Cecile Coulon

Cecile Coulon

Née le 13 juin 1990, Cécile Coulon est une romancière française. Elle a d’abord suivi une hypokhâgne et une khâgne à Clermont-Ferrand avant d’intégrer l’université de Lettres Modernes. C’est dans le cadre de ses études qu’elle rédige une thèse sur le sujet du sport dans la littérature française c...

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Née le 13 juin 1990, Cécile Coulon est une romancière française. Elle a d’abord suivi une hypokhâgne et une khâgne à Clermont-Ferrand avant d’intégrer l’université de Lettres Modernes. C’est dans le cadre de ses études qu’elle rédige une thèse sur le sujet du sport dans la littérature française contemporaine. Fille d’un père directeur de l’INRA Auvergne et d’une mère dirigeante d’un syndicat, Cécile Coulon prend très jeune le goût d’écrire. Son premier roman, Le Voleur de vie, est publié alors qu’elle n’a que 16 ans.

En 2012, Cécile Coulon reçoit le prix Mauvais Genres France Culture / Le Nouvel Observateur pour son 3e roman Le Roi n’a pas sommeil, qui raconte l’histoire de Thomas, un brillant élève dont la vie dérape. Cinq ans après, en 2017, c’est le roman Trois saisons d’orage qui est récompensé par le Prix des Libraires. Cette saga reprend les thèmes de prédilection de l’auteure : l’opposition entre la campagne et la ville et le combat entre l’homme et la nature.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Cecile Coulon (10)

Avis sur cet auteur (238)

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    Couverture du livre « Seule en sa demeure » de Cecile Coulon aux éditions L'iconoclaste

    LaetiF sur Seule en sa demeure de Cecile Coulon

    XIXe siècle, dans la Jura : Aimée est une jeune fille sage, presque une ingénue, qui vit avec son père, Amand, sa mère, Josèphe et son cousin, Claude, que la famille a recueilli comme leur fils et frère. Aimée est promise à un riche veuf, Candre Marchère. L'homme réside à une trentaine de...
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    XIXe siècle, dans la Jura : Aimée est une jeune fille sage, presque une ingénue, qui vit avec son père, Amand, sa mère, Josèphe et son cousin, Claude, que la famille a recueilli comme leur fils et frère. Aimée est promise à un riche veuf, Candre Marchère. L'homme réside à une trentaine de kilomètres de chez ses parents. Orphelin très jeune, il a été élevé par la domestique, la charismatique et énigmatique Henria, aux côtés du fils de cette dernière, Angelin. Une fois le mariage prononcé, Aimée intègre sa nouvelle demeure, peine à prendre ses marques et à accomplir son devoir d'épouse.

    Aimée est une jeune femme qui découvre en quelques mois sa nouvelle demeure, son époux et les obligations maritales, les mystères que recèle le domaine Marchère, et la douleur de perdre un être cher. Je ne me suis pas attachée à l'héroïne, Aimée... En revanche, j'ai beaucoup aimé le caractère d'Émeline : bouffée d'air, de liberté et de normalité dans cette ambiance pesante. La professeure de musique a été embauchée pour tenter de rendre Aimée plus heureuse. Cela fonctionne et Aimée s'ouvre à l'amour charnel, mais elle ouvre aussi les yeux sur les faces cachées de la demeure.

    Le style de Cécile Coulon est fluide, clair et très classique, en harmonie avec l'époque relatée. Quelques passages m'ont paru très longs, mais cela semblait nécessaire pour installer l'ambiance froide et mystérieuse des lieux, à l'image des personnages du domaine et de la solitude d'Aimée. La construction est assez simple. le roman est scindé en chapitres intitulés par des parties du corps ("Le coeur", " La langue", "Le ventre") et les sous-chapitres sont relativement courts. le rythme est plutôt lent, avec une accélération majeure dans le dernier tiers. L'issue de l'intrigue m'a un peu surprise tandis que les toutes dernières pages m'ont un peu laissée sur ma faim...

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    Couverture du livre « Trois saisons d'orage » de Cecile Coulon aux éditions Viviane Hamy

    Sophie Songe sur Trois saisons d'orage de Cecile Coulon

    "Trois saisons d'orage" est avant tout l'histoire d'un lieu étrange et isolé, chargé de mystères et de silences. Ce récit, construit sur trois générations, dépeint une saga familiale où un médecin accompagne les ouvriers et les paysans dans leur quotidien souvent rude.

    On est rapidement happé...
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    "Trois saisons d'orage" est avant tout l'histoire d'un lieu étrange et isolé, chargé de mystères et de silences. Ce récit, construit sur trois générations, dépeint une saga familiale où un médecin accompagne les ouvriers et les paysans dans leur quotidien souvent rude.

    On est rapidement happé par l'intrigue captivante et la tension omniprésente, qui reflètent avec brio la puissance brute du terroir. Les personnages, impressionnants par leur mutisme et leurs secrets, nous fascinent autant qu’ils nous troublent. L’écriture, belle et maîtrisée, capture avec une justesse infinie cette matière invisible faite d’émotions, de non-dits et d’ombres.

    Le temps, ici, s’étire, oscillant entre une lenteur pesante et une immobilité presque surnaturelle. Je me suis sentie prise au piège des désirs, des silences et des passions des personnages. Chaque émotion contrariée, chaque doute ou fragilité m’a touchée en profondeur. Dans ce lieu cathartique, les remous et les déflagrations ne se limitent pas aux paysages ; ils bouleversent aussi les âmes.

    Cécile Coulon nous offre ainsi un roman intensément charnel, enveloppé de mystères et d’interdits. L’atmosphère, tantôt oppressante, tantôt hypnotique, nous saisit et ne nous lâche plus.

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    Couverture du livre « La langue des choses cachées » de Cecile Coulon aux éditions Saint-jean Editeur

    Joetseslivres sur La langue des choses cachées de Cecile Coulon

    Cécile Coulon n’a pas son pareil pour nous emmener dans un endroit hors du temps, hors de tous repères, un endroit sombre, où la chaleur et la douceur n’ont que très rarement leur place.
    Mais elle le fait avec sa plume si particulière, si riche et si poétique. Une plume haute et forte qui...
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    Cécile Coulon n’a pas son pareil pour nous emmener dans un endroit hors du temps, hors de tous repères, un endroit sombre, où la chaleur et la douceur n’ont que très rarement leur place.
    Mais elle le fait avec sa plume si particulière, si riche et si poétique. Une plume haute et forte qui magnifie le plus triste des paysages, le plus sombre des personnages, la plus obscure des histoires.

    Dans ce court roman, nous rencontrons le fils, un guérisseur détenteur des mêmes « pouvoirs » que sa mère. Sa mère qui l’a formé et qui, pour la première fois, le laisse se rendre seul là ou ses services ont été requis. Il a bien en tête toutes ses « recommandations », tous ses conseils. Mais cette nuit là, il devra faire ses propres choix… et ils ne seront peut-être pas ceux que sa mère lui auraient dictés.

    Comme un conte, cette histoire est intemporelle, les personnages ne sont pas nommés ils sont juste, le fils, la mère, le prêtre, l’homme aux épaules rouges… le lieu pourrait être n’importe lequel en pleine nature, la où le temps parait figé, là où la vie semble s’ évaporer.

    Une plume qui m’a littéralement transportée dans ce Fond du puits. Des mots qui m’ont fait tressaillir, et ressentir la violence et la noirceur.
    Mais, la force de la plume de l’auteure est d’illuminer de poésie, ce conte dont la morale pourra en interpeller plus d’un. Moi la première.

    J’ai dévoré ce livre en quelques petites heures, happées par la puissance des mots et la force de ce conte.
    Je suis définitivement en admiration devant l’écriture de Cécile Coulon, devant son imagination, sa poésie, sa force littéraire.

    Je ne vous dirai pas plus sur l’histoire car il faut préserver la découverte et le mystère

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    Couverture du livre « La langue des choses cachées » de Cecile Coulon aux éditions Saint-jean Editeur

    Jasper GARP sur La langue des choses cachées de Cecile Coulon

    Je ne sais pas pourquoi, , il est des écrivains pour lesquels je fais un véritable blocage. Je vois leurs livres passer régulièrement avec des avis très positifs et malgré cela, je me refuse d’envisager de les lire. Je ne pense pas être le seul.
    Il a fallu toute la force de persuasion de 2...
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    Je ne sais pas pourquoi, , il est des écrivains pour lesquels je fais un véritable blocage. Je vois leurs livres passer régulièrement avec des avis très positifs et malgré cela, je me refuse d’envisager de les lire. Je ne pense pas être le seul.
    Il a fallu toute la force de persuasion de 2 personnes pour que je me retrouve avec 2 livres de Cécile Coulon dans les mains. Suis-je donc si faible ? Sans argument, je me savais vaincu.
    Une fois encore , j’avais tort et ça devient lassant
    « La langue des choses cachées » est effectivement un livre pour moi. Je l’ai lu d’une traite (135 pages , j’ai peu de mérite)
    Un jeune guérisseur est appelé pour soigner un jeune garçon dans un village au milieu de nulle part. C’est la première fois qu’il se retrouve seul puisque jusqu’à maintenant il accompagnait sa mère guérisseuse désormais trop âgée pour un tel périple. Il se contentait d’écouter et regarder sa mère.
    Parce qu’il fait une entorse à ce que sa mère lui a appris , sa présence ( son don) va servir de détonateur dans ce villages lourd de secrets , de violences anciennes , de haine. Parce qu’il a le pouvoir de voir ce qui n’est pas dit ( la langue des choses cachées) Il va se retrouver au milieu de 2 familles , dont les enfants sont les victimes de choses non dites , de ces secrets enfouis. Et il va devoir gérer cette violence. Sans sa mère pourtant tellement présente .
    J’ai aimé ce huis clos qui se déroule sur une nuit, cette ambiance sombre, la noirceur des personnages, cette poesie
    Il n’est pas nécessaire de croire dans le pouvoir des guérisseurs. Personnellement j’y crois.