Vous ne l’avez pas encore lu ? Tentez de gagner "Arrête avec tes mensonges"
Après avoir sélectionné 30 romans, le jury du Prix Orange du Livre s’est réuni pour retenir cinq finalistes. On vous entraine dans les coulisses de leurs discussions passionnées. Autour de Erik Orsenna, les auteurs Vincent Message, Laurence...
Lauréat du Prix Emmanuel-Roblès en 2001 pour En l'absence des hommes et Grand Prix RTL-Lire pour L'arrière-saison en 2003, Philippe Besson est un auteur éclectique qui exerce divers métiers liés à l'écriture. Il est, en effet,...
Philippe Besson possède un parcours plutôt éclectique. Avant d'être écrivain, journaliste, il a exercé dans le domaine des affaires. Il publie son premier roman en 2001, En l'absence des hommes (Julliard) pour lequel il obtient le Prix...
Découvrez le roman de Philippe Besson Une bonne raison de se tuer (éditions Julliard). A Los Angeles, tandis que l'Amérique s'apprête à élire un nouveau président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable, et...
Vous ne l’avez pas encore lu ? Tentez de gagner "Arrête avec tes mensonges"
Prix Orange du Livre 2017 : lecture des cinq romans finalistes
Entrez dans les coulisses du Prix Orange du Livre 2017...
C'est à vous de voter pour élire le lauréat du Prix Orange du Livre 2017
Saint-Nazaire, une marche blanche s'organise, une manifestation à laquelle plus de 1000 personnes vont se joindre pour afficher leur soutien et leur larme à la famille de Hugo qui a mis fin à ses jours suite au harcèlement scolaire. A travers quatre parties, on suit le narrateur qui est tout simplement le père d'Hugo, qui essaye de remettre une chronologie sur le drame qui touche sa famille.
"Vous parler de mon fils" est grand, terrible, difficile, vibrant.. Un roman simple dans sa construction, une écriture tout aussi simple mais puissante, avec un sujet totalement d'actualité. Philippe Besson nous fait intégrer la vie d'un couple dévoré par l'anxiété face au harcèlement que subit leur fils et la non-réaction de l'éducation nationale, des parents d'élèves et de l'impuissance de la société.
Roman court mais totalement prenant, plongé dans l'horreur d'un jeune homme dépassé par le harcèlement, tout cela retranscrit avec une plume toute en délicatesse débordant d'émotion, marque de Philippe Besson. Lu en apnée, d'une seule traite, ce roman ne peut que serrer votre coeur à travers les lignes d'un père dévasté par l'impensable et le vide. Coup de coeur !
Comment continuer à vivre quand on vient de perdre son fils ? comment ne pas se sentir coupable de ne pas avoir pu empêcher le suicide de son fils harcelé au collège ? comment supporter de ne pas avoir pu l’aider suffisamment pour qu’il ne trouve pas d’autres solutions que celle de mettre un terme définitif à son tourment ?
C’est à ces questions que nous invite à répondre l’auteur à travers le récit poignant de Vincent. Alors qu’une marche blanche est organisée pour rendre hommage à Hugo, Vincent se remémore et nous entraine avec lui dans l’enchainement des événements qui ont conduit au drame. Des premiers soupçons de sa femme Juliette qu’il a d’abord balayés, aux aveux d’Hugo et à sa honte d’être harcelé, en passant par les démarches qu’ils ont tentées auprès du collège.
Philippe Besson décortique l’impuissance d’une famille, la détresse d’un ado, la quasi toute-puissance des harceleurs, l’indifférence (ou le manque de moyens ?) du collège. L’écriture est simple, fluide et c’est ce que la rend si percutante ! On prend les émotions de Vincent en pleine face, on est ému aux larmes et comme lui on pleure. C’est un roman dur, vraiment ! un roman coup de poing qui résonne hélas tellement avec l’actualité.
#Vousparlerdemonfils #NetGalleyFrance
Quelle claque ! Quand Philippe Besson s'empare d'un sujet de société, d'un fait divers, cela secoue, cela remue. J'ai terminé hier ce très beau roman qui dénonce le harcèlement scolaire et ses horribles conséquences, et j'en suis encore toute remuée.
Vincent et Juliette sont mariés depuis 15 ans, avec Enzo leur fils de 9 ans, ils s'apprêtent à vivre une journée difficile, une marche blanche organisée à la mémoire de Hugo, leur aîné de 14 ans.
Le temps de la journée, on va revivre la découverte de l'enfer vécu par Hugo les derniers mois et surtout ressentir avec force et émotions, le sentiment d'impuissance, de culpabilité des parents et en particulier du père. Philippe Besson décortique vraiment avec minutie le mécanisme du harcèlement.
Tout a commencé un jour à cause d'un t-shirt qui avait viré au rose, Hugo s'est fait traité de fiote, de tapette, le mécanisme était lancé, la violence ne faisait que naître.
Vincent se plonge dans les souvenirs de l'enfer qu'a vécu son fils, on va vraiment assister à la dissection du harcèlement, étape par étape, les éléments perçus par Juliette qui se rendait compte que son fils n'allait pas bien, de la difficulté d'y croire pour le père, ensuite la difficulté de faire parler Hugo, d'agir face à la violence des harceleurs, la manière horrible dont l'école a réagi.
En tant que mère, je n'ai pu pendant et après le récit qu'imaginer et ressentir ces sentiments d'impuissance, cette volonté et colère d'agir pour protéger ce que l'on a de plus précieux sur cette terre, un enfant, sa vie.
L'importance de parler du sujet afin que l'on puisse agir et empêcher l'inconcevable, informer de ce qui aurait pu sauver Hugo à savoir les associations, la manière de rétorquer aux agresseurs, de s'armer et de trouver la force.
Le harcèlement scolaire est trop souvent fréquent malheureusement, il faut à tout prix en parler, le déceler et agir. Ce livre secoue, il est poignant, douloureux mais tellement nécessaire pour éviter que cela se reproduise sans cesse, casser cette spirale en conscientisant un maximum de monde, dans le corps enseignant en autre pour prévenir et agir.
Un livre que je ne suis pas prête d'oublier de sitôt. A lire absolument !
Ma note : ♥♥♥♥♥
Les jolies phrases
Simplement, on se dit que parfois les choses basculent à cause de presque rien. Que parfois l'insoutenable se faufile dans un minuscule interstice.
On ne voit pas nos enfants comme ils sont, quelquefois, mais comme on voudrait qu'ils soient.
Il y avait surtout de l'amour, la seule excuse qui tenait : oui, ils aimaient leurs gamins, ils les croyaient sans restriction, sans douter d'eux.
Je songe à la stupéfiante fragilité dans laquelle, parfois, les drames jettent ceux qu'on croit les plus forts, en tout cas les moins enclins à vaciller.
Tu sais, être heureux ce n'est pas une chose compliquée, c'est être tranquille.
Une insulte n’est pas une abstraction, c’est très concret. L’avilissement n’est pas théorique, on le ressent dans sa chair, il lacère le corps, comme le ferait une lame de couteau.
Ton fils, tu dois être prêt à partir à la guerre pour lui.
En réalité, l'explication est très simple : lorsqu'on est parent, on ne peut pas envisager une hypothèse comme celle-ci, on ne peut pas la concevoir, c'est au-delà de nos facultés, ça dépasse notre entendement, ça se situe à un endroit où nous n'allons pas, voilà.
Une insulte n'est pas une abstraction. L'avilissement n'est pas théorique, on le ressent dans sa chair, il lacère le corps, comme le ferait une lame de couteau.
Cacher ce qui lui arrive est un réflexe de survie.
https://nathavh49.blogspot.com/2025/01/vous-parler-de-mon-fils-philippe-besson.html
Très bonne lecture en perspective, il m'a tout de suite attirer ,le sujet est très prenant , une bonne lecture découverte à lire
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...