Un aperçu jour par jour du grand rendez-vous de la rentrée littéraire...
Ils se sont aimés, à l'âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu'ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd'hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d'un dîner de retrouvailles - à quatre - chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.
Un aperçu jour par jour du grand rendez-vous de la rentrée littéraire...
Un dîner de retrouvailles 18 ans après une passion dévorante
Dans ce roman, l'auteur se met en scène et raconte comment un ancien amant, Paul, vient le voir à une séance de dédicaces, 18 ans après leur séparation. Philippe lui propose un dîner et ils se retrouvent le temps d'une soirée, accompagnés de leurs conjoints respectifs. Ce sont ces trois heures au restaurant qui composent le roman.
Je suis assez fan des livres qui arrivent à nous parler d'amour, du vrai, pas toujours charmant et foudroyant. Celui qui blesse, oblige aux compromis, aux secrets, aux mensonges par omission... Celui qui impose des choix, qui sépare, et qui hante. C'est de cet amour-là dont il est question dans ce roman.
J'ai moins aimé l'analyse permanente des faits et gestes de chacun, des interprétations de chaque parole en autre chose, même si c'est bien fait et que ça en dit beaucoup des personnages, j'aurais aimé un dîner plus spontané, moins sur la défensive de la part de l'auteur.
J'ai appris en faisant des recherches que ce roman s'inscrit en troisième position d'un triptyque : l'histoire d'amour entre Paul et Philippe a été racontée dans 2 précédents romans. Peut-être que c'est ce qui m'a manquée pour apprécier ce roman à sa juste valeur !
Je retiens que la plume de l'auteur est belle et directe et je serais bien curieuse de découvrir un autre de ses romans.
Autant l'avouer d'emblée, je suis assez fan de Philippe Besson.
Il faut aimer l'introspection voire une petite dose de narcissisme pour se lancer dans ses romans qui révèlent une grande part d'intimité, sans doute romancée mais quand même.
"Dîner à Montréal" est le dernier tome de trilogie qui commence avec le très émouvant "Arrête avec tes mensonges".
Il me semble qu'il faut avoir au moins lu "Un certain Paul Darrigrand" pour apprécier ce dernier opus, sinon on risque de passer à côté de la subtilité du texte.
Là encore de la nostalgie, un style élégant avec des phrases et chapitres courts et un rythme feutré.
Il faut aimer les atmosphères tamisées, les confessions, les non-dits et parfois les regrets.
Vous l'aurez compris, j'ai encore aimé passer un petit moment au côté de Philippe Besson.
“Dîner à Montréal”
roman de Philippe BESSON
bravooo
Quel bonheur d’avoir en main la suite du très romanesque “Un certain Paul Darrigrand” —même si de courte durée puisque les romans de Philippe se lisent très très vite—
aux éditions @editions_julliard (la maison d’édition de Françoise Sagan!)
car oui j’ai adoré cette histoire, j’en ai d’ailleurs fait l’éloge dans un précédent billet (à retrouver dans les pic’ précédents)
Toujours aussi touchant, drôle, attachant,
il écrit comme il parle je le sais puisque j’ai eu la chance de le rencontrer 2 fois en 2 mois,
pas du tout avare de bons mots en conférences, débats et dédicaces
Allez, je reouvre mon livre,
tchintchin, bonne lecture à vous!!
retrouvez notre rencontre sur le festival du livre à Nice en juin 2019
EMMANUELLEM06
@philippebessonauteur #philippeBesson
C’est l’histoire d’un dîner, le temps d’un repas, où le narrateur revient sur ses retrouvailles avec Paul, une histoire d’amour vécue au siècle dernier. Car cette histoire se déroule en trois temps : l’histoire d’amour vécue en 1989, le dîner qui a lieu en 2007 et enfin le livre, sorti en 2019, qui revient sur ces deux moments.
C’est un roman très autobiographique que nous livre ici Philippe Besson. L’analyse qu’il fait de ce dîner est argumentée, les répliques sont encore précises dans son esprit ainsi que le rôle de chacun. Car, et c’est ce qui met du piment à ce dîner, il ne s’agit pas d’un tête à tête ; ils sont venus avec leur conjoint respectif. Cela va les contraindre à biaiser leurs dialogues, à esquiver, pour finir par profiter des pauses cigarettes de leur moitié pour y aller plus frontalement dans leurs explications et leur ressentis.
Les précédents ouvrages de l’auteur-narrateur sont étudiés, disséqués par Paul qui cherche des analogies avec leur histoire. L’écrivain ne peut plus se cacher derrière des personnages fictifs, même s’il s’en défend, parfois maladroitement, notamment au sujet d’ « Un garçon d’Italie » qui évoque un triangle amoureux, dont le personnage principal, Luca Salieri, est retrouvé mort dès le départ (son axe de défense).
J’ai retrouvé l’écriture tout en finesse et délicatesse de Philippe Besson, qui comme peu d’autres, évoque avec une grande pudeur les (ses) sentiments dans un mélange de mélancolie et de nostalgie. On le retrouve avec cette même sincérité sur des sujets plus difficiles comme la perte de leurs proches par le SIDA.
La mise en scène très théâtrale de ce dîner m’a littéralement conquise !
Toujours ce passé qui remonte, avec les mêmes questions, les mêmes doutes, suite de la trilogie, le livre est une sorte de "20 ans après alors tu en dis quoi finalement ?"
N'est ce pas un peu trop puiser sur une m^me source, un peu trop tirer sur le même fil ?
Style fluide, mots simples, lecture facile et attachante.
Après avoir été touchée par "Arrête tes mensonges" et "Un certain Paul Darrigrand", je ne pouvais que souhaiter lire ce dernier opus d'une trilogie autobiographique où l'auteur se livre à cœur ouvert, avec lucidité.
L'auteur retrouve, au cours d'une séance de dédicace à Montréal, Paul, qu'il a beaucoup aimé, adolescent, et qui l'a quitté 18 ans auparavant pour retrouver son épouse Isabelle, du jour au lendemain sans explication, Il lui propose de le retrouver à un dîner, temps du roman, où chacun vient accompagné, Paul de sa femme Isabelle et l'auteur, d'Antoine son jeune compagnon rencontré trois mois auparavant.
Ce dîner est l'occasion pour les deux hommes de se parler vrai, ce qu'ils n'ont pas fait adolescents. Pour l'auteur, la blessure rendue plus douloureuse par les non-dits, l'absence d'explications, la violence de la séparation va pouvoir se refermer grâce à la parole, aux sentiments exprimés sans faux-semblants. Les deux hommes convoquent les souvenirs, les regrets, l'amour encore vivant. Toute personne amoureuse quittée du jour au lendemain peut se retrouver dans ce dialogue.
Ce roman, c'est encore une fois, une réflexion sur l'écriture comme baume sur une blessure, l'écriture pour combler un vide abyssal, l'écriture pour éloigner la solitude, pour vivre.
La plume de Philippe Besson, si belle, mélancolique, sensible, nostalgique, sincère sait si bien nous parler et nous émouvoir que ce dîner est passé trop vite. Mais pourquoi a-t-il cette obsession très agaçante de la parenthèse dont il use et abuse sans raison apparente,? Ces petits murs visuels cloisonnent le texte, l'alourdissent inutilement et gêne la fluidité du texte.
Une suite à ses ouvrages précédents, "Arrête avec tes mensonges" et surtout "Un certain Paul Darrigrand". Le livre présente les retrouvailles entre l'auteur et Paul, 18 ans après leur passion de jeunesse. Paul avait opté pour une vie rangée avec Isabelle. A l'occasion d'une dédicace dans une librairie à Montréal, Paul et Isabelle retrouvent au restaurant l'auteur et son jeune compagnon, Antoine, de plus de 20 ans son cadet.
Ce dîner de retrouvailles va être l'occasion d'échanges, de recherche d'explications, de l'évocation de l'oeuvre littéraire de l'auteur, de la vie des uns et des autres, des regrets, des choix et de la nécessité de comprendre certains choix.
La lecture est fluide, avec un ton juste. La narration est dynamique avec des chapitres courts dans cette sorte de huis clos qui n'en est pas un et qui permettra à l'auteur et à Paul de régler leurs comptes après leur difficile séparation.
Autant j'avais trouvé que "Un certain Paul Darrigrand" ressemblait un peu trop à "Arrête avec tes mensonges" et n'apportait rien de nouveau, autant ce troisième volet est passionnant et apporte une réelle profondeur avec cette idée des retrouvailles 18 ans plus tard. C'est un Besson comme je les aime et qui permet au lecteur de se questionner sur l'amour, sur les choix, sur les rapports hommes/femmes et hommes/hommes.
Une superbe lecture !
Un diner pas comme les autres, pas ordinaire. Un diner où des choses sont dites mais où beaucoup sont tues, ou "dites entre les lignes", ou plutôt derrière les mots, ceux que seule la complicité d'une relation passée permet. Et quelle relation! Passionnée et tumultueuse, cette relation passée entre Paul et Philippe est au coeur de ce diner rempli de non dits, de sous-entendus et de souvenirs tus. Encore une fois, Philippe décrit avec justesse, intelligence et sensibilité le sentiment de nostalgie de l'adolescence, de la jeunesse et des amours passées et blessées.
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