"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cette bande dessinée, présentée comme un conte, explore avec émotion les violences sexuelles subies par les enfants.
Théa Rojzman et Sandrine Revel nous livrent un récit destiné aux adultes qui aborde une thématique extrêmement délicate mais cruciale, illustré de manière à la fois subtile et frappante. Les nuances de couleurs jouent un rôle essentiel.
Cette histoire met en lumière les diverses formes de violence et les silences qui accompagnent souvent la souffrance invisible des enfants.
Les illustrations et le texte adoptent une approche fantastique et futuriste, offrant une vision où la libération de la parole et la fin de ces abus.
Cet ouvrage, bien que difficile à lire, est un véritable uppercut qui devrait être accessible à tous, avec un accompagnement adapté pour les jeunes lecteurs.
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Et revoilà Billie !
Accompagnée de son ami (imaginaire quand ça l'arrange) Marto qui quémande des caca (houètes) pour prendre du volume.
Elle en a des choses à dire Billie ! Et elle ne manque toujours pas d'énergie !
Ses parents s'inquiètent un peu qu'elle n'ait pas d'ami pour de vrai, qu'elle raconte des histoires pas toujours vraies non plus, et puis à la maison c'est un peu tendu, mais Billie, elle, elle a la solution à tout ! Marto !
Quel plaisir de retrouver cette petite bouille pleine de pep's !
Le premier tome m'avait enthousiasmée et ce deuxième opus est dans sa droite lignée.
Toujours sous forme de petites scènes mais plus dans un esprit d'une histoire suivie, la petite bouille survitaminée et son copain doudou zarbi protecteur lanceur d'écureuils nous mettent devant nos travers de parents (et qui c'est le pire des mauvais exemples, hein ?) et aborde des sujets variés avec son entrain habituel.
Du haut de leurs 7 ans et de leur naturel désarmant, Billie, Thea Rojzman et Steve Baker (oui, je suis sûre qu'ils ont 7 ans aussi quand ils sont en séance de travail) ont du bien se marrer à nous mettre, nous adultes, devant nos écarts et nos faiblesses et à imaginer ô combien ils allaient faire marrer nos mouflets avec leurs bêtises.
Et graphiquement, navrée pour votre papier peint du salon, mais ça donne toujours envie de dessiner sur les murs et de noyer la baignoire sous le bain moussant...
C'est toujours aussi enjoué, toujours aussi fun, coloré et toujours aussi positif.
Il faut d'urgence rester des enfants pour ne pas avoir trop envie de gronder les nôtres.
Bref, vive Billie Bang Bang !
Ne vous privez pas de tant de bonne humeur.
(Eh, chuuut, y a même une surprise à la fin de l'album pour prolonger le plaisir)
La Renaissance de Patrick, à 50ans
Retrouvez ma chronique entière et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant:
https://www.aikadeliredelire.com/2023/08/lu-et-approuve-le-voyageur-de-thea.html
Pour ma part,
Par ce superbe album aquarelle aux dessins sans prétention, il est démontré que l’art peut être un moyen de se libérer de ses blocages et de se réconcilier avec soi-même.
En effet, Patrick, qui mène une vie morose et solitaire, houspillé par sa mère, va découvrir des aspects cachés de sa personnalité et de son histoire familiale grâce à la Joconde et à Léonard de Vinci.
Cette aventure métaphorique est l'opportunité pour notre héro de soigner enfin ses blessures d'enfance grâce à l’introspection et en s’ouvrant à la beauté et à la créativité.
Un bel hommage à l’art de la Renaissance et à Léonard de Vinci qui a marqué un tournant dans l’histoire de la culture et de la pensée humaine.
+ À lire pour passer un beau moment aquarelle et philosophique avec la Joconde. Et fêter la quête de soi et du sens de la vie.
- S'abstenir peut-être si l'on est du genre puriste car cet album est un pot-pourri de drame psychologique, de fantastique, d'art-thérapie et de feel-good. Un mélange plutôt inattendu.
Gardien au Musée du Louvre, Patrick n'en peut plus de ce job. La Joconde lui sort par les yeux, même chose pour l'attitude des visiteurs, des collègues... A 50 ans, lui qui vit seul avec sa mère ne supporte plus rien. Il est temps d'opérer un changement, mais comment ?
C'est Mona Lisa elle-même qui va l'initier. En l'invitant à entrer dans son tableau, dans son monde, elle le convie à un beau voyage. A la fois historique, initiatique et intérieur, ce voyage va bouleverser la vie de Patrick.
Théa Rojzman ("Grand silence" entre autres) utilise une belle astuce narrative pour nous conter la prise de conscience d'un quinquagénaire désabusé. Ces envolées artistiques et littéraires sont l'occasion de magnifiques pages de Joël Alessandra, tout en couleurs directes, un travail graphique impressionnant !
Ce rattrapage d'été spécial BD commence bien. Cet album fantastico-poétique ne propose pas qu'une belle balade dans la Toscane de Léonard de Vinci, il invite surtout à l'introspection et à la réflexion... une superbe lecture pour vos vacances !
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