"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Nous étions six - cinq garçons et une fille - insouciants, frivoles, joyeux, dans un été de tous les possibles. Pourquoi a-t-il fallu que l'un d'entre nous disparaisse ? " S'inspirant d'une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l'île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80.
Je fais partie de ces lecteurs qui aiment la plume élégante et intimiste de Philippe Besson avec ses phrases courtes qui vont à l'essentiel.
J'aime ce parfum de nostalgie, d'introspection sur l'enfance qui a du mal à s'éloigner, sur les méandres de la vie d'adulte qu'on commence à apercevoir et sur ces moments qu'on tente en vain d'oublier et qui vous construisent malgré tout.
J'aime les romans mélancoliques et émouvants.
Alors, j'ai aimé "un soir d'été".
Une petite déception pour moi que ce dernier livre de Philippe Besson, même si cela reste une lecture que j'ai appréciée. Peut-être en avais-je lu trop de retours élogieux, peut-être était-ce difficile de lire un autre livre de cet auteur après Ceci n'est pas un fait divers qui m'avait laissée KO debout.
J'ai aimé l'ambiance qui règne dans ce roman, la description de cet été qui marque la fin de l'adolescence pour ce groupe de jeunes, cet été qui se termine mal. J'y ai retrouvé ce que j'ai moi même vécu, étant de la même génération que l'auteur, ces moments d'insouciance, ces moments où le temps s'arrête, où rien ne presse. J'ai revécu avec lui ces étés qui semblent immenses au moment où ils commencent, où la plage est le lieu du farniente, des baignades, mais aussi de la découverte de corps libres des contraintes vestimentaires du reste de l'année. Mais surtout J'ai aimé la description de leurs relations, entre eux d'abord, puis avec les adultes, plus tolérants, plus aptes à cette période à accorder des permissions, ou encore avec cette petite fille trop jeune pour faire partie de la bande, mais qui guette dans l'ombre, comprend beaucoup, sans que personne ne lui explique et prononce des réflexions surprenantes.
Mais j'ai été déçue par la plume, que j'ai trouvé moins percutante que souvent. Je n'ai pas aimé ces réflexions entre parenthèses qui pour moi alourdissent le texte et coupent la fluidité de la lecture. Une écriture que j'ai trouvée un peu plate, plus descriptive que attachée à nous faire partager les sentiments, et qui a peiné à me faire ressentir ce que vivent ces jeunes gens.
Ceci n'est que mon avis, et la plupart sont beaucoup plus enthousiastes.
Merci à NetGalley et aux éditions Julliard pour cet envoi #Unsoirdété #NetGalleyFrance
Souvenir d’enfance
Pour une fois, je n ai pas été super emballé par un roman de Philippe besson alors que tous ceux que j ai lu précédemment avaient ete des coups de cœur. Cela est long avant d'arriver à l' événement dramatique. De plus, j ai toujours du mal avec les récits où l on a pas le fin mot de l histoire. Mais tout ça ne m'empêchera de lire d autres romans de cet auteur
Philippe se remémore une histoire passée, un visage qu'il recherche depuis cet été 1985, sur l'Ile de Ré.
Les souvenirs affluent pour nous raconter cet été-là.
Histoire vraie ou pas ?
L'écriture romanesque de l’auteur me donne toujours l'impression d'être dans son récit de vie, dans son passé, dans ses souvenirs, qu’il nous partage avec des mots si proches, qu’on peut avoir vécu.
Ici il est un jeune adulte qui vient d'avoir le bac et le permis et est parti en vacances sur L'ile de Ré avec ses parents, logés chez des amis où il retrouve son pote François. Il fait la connaissance de son nouvel ami, Nicolas, installé récemment sur l'Ile. Les 3 rejoignent aussi un autre copain rétais, Christophe. Tandis que la petite bande reprend contact, ils font la connaissance d'Alice et de son frère Max en vacances sur l’Ile.
L'Ile n'a pas encore de pont (j’ai connu la traversée en bac, la joie de l’arrivée à sablanceaux, les roses trémières…), personne n'a de portables, on se donne RDV au bal du 14 juillet, on se cherche, on se drague, des évidences naissent, on fait la fête… on se dispute et on se parle de son avenir, des exams ratés, de la vie !
Un été comme un autre et pourtant, des relations se nouent, parfois sexuelles, pas toujours les plus évidentes à l’époque. Le temps semble suspendu, entre l'insouciance et la gravité du moment que l'on sent arriver. L'ambiance est parfois pesante comme ce temps de canicule.
Cela n'aurait pu être qu"un soir d'été...,
Cela aurait pu être que de simples vacances d'été à l'Ile de Ré.
Cela aurait pu être seulement des amours d’un été
Cela aurait pu être de bons souvenirs de vacances , de moments de partages entre copains
Cela a été tout ça à la fois jusqu'au soir du drame.
C’était dans la nuit du 19 au 20 juillet 1985
Une intrigue que j'ai découvert lors de la rentrée littéraire de janvier en l'empruntant à une copine, il y a quelques semaines j'ai eu le plaisir de recevoir un exemplaire dédicacé par l'auteur grâce au animatrices de CulturaLivres avant la fermeture de celle-ci.
Phillippe Besson nous livre une intrigue sur une une tranche de vie, une forte amitié et la nostalgie de celle-ci mais aussi des années 80. On découvre cette bande unis jusqu'à une fusion éblouissante mais hélas un drame brisera cette élan de vie insouciante et avec pleines de rêves en tête. Nous suivons l'évolutions des protagonistes.
Un témoignage biographique de Phillippe Besson, une plume sensible, pudique, un regard sur un passage brutale dans le monde des adultes. Amitié, Disparition, Trahison et Empathie. Une atmosphère particulière en huis clos. Une histoire agréable qui ne nous laissera pas insensible.
C’est en été que l’adolescence prend toute sa mesure, lorsqu’elle se libère des entraves d’un quotidien contraignant. A l’âge de tous les possibles, les vacances sont un moment de décompression et les jeunes se complaisent dans l’inutilité et la paresse, durant ce seul moment de l’année où l’inactivité est un dû.
Philippe qui vient de terminer une classe préparatoire, retrouve cet été comme chaque année, ses amis sur l’Île de Ré. Et ensemble ils font de nouvelles rencontres et profitent de cette parenthèse estivale pour vivre d’insouciance et de détente. C’est un groupe de cinq garçons et une fille, à l’aube de la majorité, que nous suivons pendant quelques semaines en ce mois de juillet 1985, assistant à la langueur de leurs journées et partageant leurs joies, leurs amours et leurs silences.
Mais, avec la disparition de l’un d’eux, ils vont réaliser dans la douleur que, tout à leurs préoccupations et à leur plaisir, ils ont oublié de prêter attention aux autres et ont ignoré les signaux de détresse qui flottaient autour de leur groupe.
Le regard de Philippe Besson sur l’adolescence est tellement juste que l’on a le sentiment de revivre ces instants d’insouciance qui ont fait partie de nos vies. Même ces jeunes que nous regardons évoluer ne nous sont pas inconnus et l’on retrouve en chacun d’eux des bribes de ceux que l’on a côtoyés au même âge.
Ce beau roman, tout en ambiance, nous fait remonter quelques années en arrière pour nous redonner la légèreté d’un regard que nous portions sur le monde et nous immerger dans cette insouciance qui nous habitait. Mais il nous parle également de la fragilité de l’adolescence et de la brutale plongée dans l’âge adulte qu’une confrontation avec la réalité peut provoquer.
A travers la légèreté de l’écriture, on perçoit une puissance dramatique que l’on pressent foudroyante et ce récit de la propre histoire de l’auteur m’a profondément touchée.
Une histoire de jeunesse.
Tous les ans Philippe, ses parents et sa sœur prennent le ferry pour aller passer leurs vacances à l’île de Ré, nous sommes en juillet1985. Ils sont hébergés par des amis de leurs parents, le père est boucher sur les marchés et sa femme, Anne-Marie tient une « boutique de frites ».
Philippe partage la chambre de François, le fils de la famille.
Cette année, en plus de Christophe, leur ami pêcheur, se joignent à eux : Nicolas, nouvellement arrivé sur l’île, un garçon mystérieux et peu ouvert et Marc et Alice (des frères sœurs) estivants parisiens.
Si François et Christophe travaillent, les trois autres sont en vacances et partagent leur oisiveté.
Pour la petite histoire, François est attiré par Alice qui elle, serait plutôt attirée par Nicolas ; quant à Philippe, homosexuel, il préfère Marc et c’est réciproque.
Cette histoire pourrait être banale mais un beau soir, alors qu’ils sont tous en discothèque, Nicolas disparaît.
Qu’en deviendra-t-il de cette disparition ?
Un bon livre, d’une histoire de vacances, la belle écriture de Philippe Besson en fait un chef d'oeuvre qui accroche !
Je lis cet auteur pour la première fois, il est depuis longtemps dans ma liste (sans précision de titre) je n’en ai entendu et lu que du bien, la lecture de ce livre m’en apporte la confirmation. Philippe a une très belle écriture, fluide, simple, riche, il retient l’attention de ses lecteurs.
Ce livre « sent » le vécu, je suis prête à parier que c’est une partie de la vie de l’auteur !
Je suis séduite par ce roman et ne saurais, chers lecteurs, que vous en recommander la lecture.
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