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Le dernier enfant

Couverture du livre « Le dernier enfant » de Philippe Besson aux éditions Julliard
  • Date de parution :
  • Editeur : Julliard
  • EAN : 9782260054672
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Elle le détaille tandis qu'il va prendre sa place : les cheveux en broussaille, le visage encore ensommeillé, il porte juste un caleçon et un tee-shirt informe, marche pieds nus sur le carrelage. Pas à son avantage et pourtant d'une beauté qui continue de l'époustoufler, de la gonfler... Voir plus

« Elle le détaille tandis qu'il va prendre sa place : les cheveux en broussaille, le visage encore ensommeillé, il porte juste un caleçon et un tee-shirt informe, marche pieds nus sur le carrelage. Pas à son avantage et pourtant d'une beauté qui continue de l'époustoufler, de la gonfler d'orgueil. Et aussitôt, elle songe, alors qu'elle s'était juré de se l'interdire, qu'elle s'était répété non il ne faut pas y songer, surtout pas, oui voici qu'elle songe, au risque de la souffrance, au risque de ne pas pouvoir réprimer un sanglot : c'est la dernière fois que mon fils apparaît ainsi, c'est le dernier matin. » Un roman tout en nuances, sobre et déchirant, sur le vacillement d'une mère le jour où son dernier enfant quitte la maison. Au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforme en vertige face à l'horizon inconnu qui s'ouvre devant elle.

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Avis (21)

  • Beau roman sur le syndrome du nid vide

    Beau roman sur le syndrome du nid vide

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  • Une histoire à laquelle beaucoup de femmes peuvent s'identifier. Cette douleur de maman, ses souvenirs, son dévouement, son amour sur une tranche de vie ordinaire ne m'a pas vraiment séduite. Tout y est de trop et simplement. Vite lu, vite oublié.

    Une histoire à laquelle beaucoup de femmes peuvent s'identifier. Cette douleur de maman, ses souvenirs, son dévouement, son amour sur une tranche de vie ordinaire ne m'a pas vraiment séduite. Tout y est de trop et simplement. Vite lu, vite oublié.

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  • Roman de la page qui se tourne, de la page que l’on ne veut pas tourner. Trois êtres qui vivent ce premier pas dans la nouvelle vie d’un jeune qui part de la maison de façons diverses, voire opposées. Lui, Théo, savoure cette promesse de liberté, cet envol, cette indépendance toute neuve. La...
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    Roman de la page qui se tourne, de la page que l’on ne veut pas tourner. Trois êtres qui vivent ce premier pas dans la nouvelle vie d’un jeune qui part de la maison de façons diverses, voire opposées. Lui, Théo, savoure cette promesse de liberté, cet envol, cette indépendance toute neuve. La mère, même en s’efforçant de se raisonner, se sent brutalement très seule et ne sait comment gérer ce départ, pourtant dans l’ordre des choses (et porteur de changements bénéfiques bien naturels). Elle le ressent comme un abandon douloureux alors même que le père la comprend, la soutient et l’accompagne en silence dans ce qui s’apparente pour elle à un drame, une blessure comparable à celle causée par l’accident qui avait failli coûter la vie à Théo, des années plus tôt. Un événement vécu par trois personnes qui vont devoir se séparer et redémarrer sur d’autres bases, chacune avec son parcours, ses attentes, ses craintes, ses peurs et ses sensibilités propres. Réapprentissage du couple qui sort du schéma parental quotidien et se retrouve en tête à tête, apprentissage tout court pour un jeune en autonomie dans son petit studio (solitaire), dans une ville inconnue.
    Un rite de passage qui sera plus difficile pour la mère dont le benjamin quitte le nid. Parce qu’à lui seul il parvenait à masquer le départ de ses aînés, à combler le vide qu’ils avaient laissé. Parce que c’est le
    « petit dernier » qui, peut-être plus que les autres, a cristallisé tendresses, espérances, ambitions.
    Parce que cette fois il va falloir se confronter pour de bon à l’absence et compter sur ses propres forces.
    Un portrait tout en délicatesse de ce moment crucial.

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  • Quand l’enfant quitte le nid, que faire, que dire ?
    Une maman souffre de l’envol de son petit même si cela est dans l’ordre des choses. Une histoire banale du quotidien mais qui saura toucher le cœur de toutes les mamans.



    Théo, le petit dernier d’une famille de trois enfants part...
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    Quand l’enfant quitte le nid, que faire, que dire ?
    Une maman souffre de l’envol de son petit même si cela est dans l’ordre des choses. Une histoire banale du quotidien mais qui saura toucher le cœur de toutes les mamans.



    Théo, le petit dernier d’une famille de trois enfants part faire ses études. Il faut accepter que tout ne sera plus comme avant. Patrick le père, est philosophe sur le sujet et puis il n’a pas l’habitude de laisser parler ses sentiments. En revanche, Anne-Marie, la mère de famille, voit partir son petit, celui qu’elle n’a pas vu grandir. Ce sont tous ses repères qui éclatent, la famille qui se désagrège. Comme si l’enfant disparaissait à jamais.

    Comment faire pour garder pour elle la souffrance qu’elle ressent ? Une souffrance dont elle sait qu’on va lui reprocher. Une souffrance qu’ils ne vont pas comprendre.

    L’intrigue se déroule sur une journée. On suit cette famille presque comme dans un huis clos tragique, du départ au petit matin, à trois, serrés dans le petit camion de déménagement, dans un silence pudique, jusqu’au soir au retour, dans ce camion vide, à deux.

    Ce camion vide, c’est le vide qui s’ouvre devant Anne-Marie, un vide qui l’appelle. Que faire de sa vie désormais quand elle comprend qu’elle a consacré 30 années à ses enfants et seulement à ses enfants ?

    Théo lui, du haut de ses 18 ans, ressent le chagrin de sa mère. Ce n’est pas ce qu’il veut, mais il n’a pas le choix, il doit se détacher, il doit vivre sa vie. Alors tout au long de la journée, c’est avec une certaine maladresse d’adolescent ingrat qu’il va tenter de rassurer sa maman. Et elle, c’est avec maladresse qu’elle va essayer de donner le change. Une journée toute en tendresse retenue.

    C’est un roman, tout en subtilité et en sobriété que nous livre Philippe Besson.

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  • Alors autant l'avouer d'emblée, j'ai une affection particulière pour les romans de Philippe Besson ; j'ai rarement autant pleuré que lors des dernières pages de "arrête avec tes mensonges".
    Ici, c'est l'émotion d'une mère qui accompagne son dernier enfant qui s'en va de la maison pour...
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    Alors autant l'avouer d'emblée, j'ai une affection particulière pour les romans de Philippe Besson ; j'ai rarement autant pleuré que lors des dernières pages de "arrête avec tes mensonges".
    Ici, c'est l'émotion d'une mère qui accompagne son dernier enfant qui s'en va de la maison pour poursuivre ses études.
    Elle aurait pu le retenir ; finalement la maison n'est qu'à une demi-heure de l'école et il aurait pu faire les allers/retours tous les jours. Mais même si cela lui fait mal, elle le laisse s'envoler.
    Nous est conté cette dernière journée, le dernier petit-déjeuner, les cartons, le voyage en voiture, l'installation, les souvenirs de l'enfance qui remontent, le dernier restaurant puis le retour dans cette maison qui semble maintenant si vide.
    Ce sont des sentiments simples d'une femme qui a fait de son mieux, qui aime ses enfants, son mari et qui s'est un peu perdue.
    Quelques pages sur la fin ne m'ont pas semblé utiles.
    Comme d'habitude, l'écriture est élégante et nostalgique.
    Comme d'habitude, j'ai aimé rentrer dans l'intimité de cette famille.

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  • "Le dernier enfant", nouveau roman de Philippe Besson, dédicacé par l’auteur, m’a été offert par une amie. Il m’attendait sur une étagère depuis quelques semaines, en deux soirées je l’avais lu. J’ai été happée par cette histoire, personnelle sans doute, mais à portée universelle. Quelle mère...
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    "Le dernier enfant", nouveau roman de Philippe Besson, dédicacé par l’auteur, m’a été offert par une amie. Il m’attendait sur une étagère depuis quelques semaines, en deux soirées je l’avais lu. J’ai été happée par cette histoire, personnelle sans doute, mais à portée universelle. Quelle mère pourrait échapper à l’émotion qui s’en échappe ?

    L’émotion, c’est ce qui m’a habitée pendant cette lecture. Depuis le premier, jusqu’au dernier mot, je me suis sentie solidaire de cette maman : Anne-Marie. Le jour est, en effet, arrivé. C’est le jour redouté, celui où son fils Théo, vingt ans, va quitter le nid familial pour vivre sa vie, rejoindre un petit studio dans une ville proche et poursuivre ses études. Théo est le petit dernier, le troisième enfant d’Anne-Marie et Patrick. Son frère et sa sœur sont déjà partis depuis un certain temps mais lui, forcément, ce n’est pas pareil.

    "Elle dit : « C’est passé vite, quand on y pense. »
    Elle parle de la vie, elle parle de sa vie…
    …Oui, c’est allé trop vite quand on y pense."

    L’auteur a choisi l’unité de temps pour parler de ce moment, celui du départ, de l’envolée, celui où tout remonte à la surface de la vie avec l’enfant. Les souvenirs sont là, ancrés, les bons et les mauvais, surtout les bons. On s’active pour ne pas trop penser. Et chacun à sa manière tente de surmonter le chagrin, la peur du vide, les regrets, les remords parfois, tente de supporter cette journée particulière. Il y a celle qui parle et qui s’agite et puis le père, taiseux mais véritable roc, présent, solide. Et puis le fils…

    La force de ce roman vient de l’écriture toute en retenue, élégante, de la simplicité des grands. Nul besoin de circonvolutions pour envoûter la lectrice que je suis. Elle vient de la sobriété des mots, des attitudes, des regards, des non-dits qui disent tout. Elle vient aussi de la prouesse de l’auteur de se mettre dans la peau d’une femme, d’être capable de traduire ses sentiments profonds, la crainte de n’avoir pas été à la hauteur, la peur de voir son fils face à tous les dangers. Elle vient du regard sur le père, en retrait et pourtant présent au moment fatidique.

    J’ai aimé ce récit d’un départ annoncé, d’une rupture dans la vie d’une femme : celle du départ de son petit. Un portrait tout en pudeur et en amour. Magnifique.

    https://memo-emoi.fr

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  • Une mère de famille voit un matin, son dernier enfant Théo, se déplacer dans la maison avant qu’il ne prenne son envol.

    Philippe Besson décrit une belle séparation entre enfant et parent ; les comportements de chacun dans les préparatifs d’un déménagement et d’une nouvelle installation....
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    Une mère de famille voit un matin, son dernier enfant Théo, se déplacer dans la maison avant qu’il ne prenne son envol.

    Philippe Besson décrit une belle séparation entre enfant et parent ; les comportements de chacun dans les préparatifs d’un déménagement et d’une nouvelle installation. L’auteur fera aussi part de leurs pensées dans les heures d’une nouvelle solitude.

    [Les agacements étaient à mettre sur le compte de la peur, il ne fallait pas s’y tromper, la peur ancestrale des mères]

    Mais à n’en pas douter, Théo donnera souvent des nouvelles, enfin elle espère :

    [Au début, ils échangeront tous les deux ou trois jours probablement. Mais au bout d’un mois ? de trois mois ?]

    Un roman tout en nuances, vaporisé, sobre et déchirant, sur le vacillement d’une mère. Et au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforma en vertige.

    Ce n’est pas le meilleur roman de Philippe Besson, mais son écriture touchante ne prend pas une ride.

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  • Philippe Besson offre avec ce court roman un récit simple, authentique et touchant. J’ai particulièrement été touchée par la plume de l’auteur exprimant avec féminité et réalisme les émotions d’un mère au départ de son dernier enfant de la maison. On y suis ces instants du quotidien où l’on...
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    Philippe Besson offre avec ce court roman un récit simple, authentique et touchant. J’ai particulièrement été touchée par la plume de l’auteur exprimant avec féminité et réalisme les émotions d’un mère au départ de son dernier enfant de la maison. On y suis ces instants du quotidien où l’on ressent que chaque minute marque un passage vers un autre « chose ». On est fasciné par cette étape symbolique pour cette femme de l’enfant qui s’autonomise et quitte le foyer. Un rituel magique dans une vie…le reflet des bonheurs de la vie de famille simples mais réels et répétés, un rite de passage qui marque aussi une étape vers une renaissance et construction nouvelle, Cette angoisse du vide d’une vie sans enfant marque bien aussi la force de la représentation et individuelle et collective du rôle clé d’une mère dans une famille qui subitement va se retrouver confronter à son statut de femme et vers la vie de couple. Et les détails montrent bien comment le couple est bien en.jeu et que les émotions du départ sont bien à vivre à deux pour réinventer l’amour et la famille.
    #netgalleyfrance #ledernierenfant

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