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Simon et Paul sont frères, Idoya est leur amie, ils sont tous trois passionnés d’écriture, c’est me semble-t-il leur seul point commun.
J’ai abandonné ma lecture, pourquoi ? je n’arrivais pas à entrer dans l’histoire, la lecture de la quatrième de couverture m’avait emballée et au fur et à mesure que j’essayais d’avancer, je n’accrochais pas.
Ce n’est pas l’écriture de l’auteur qui m’a fait abandonner mais uniquement le fil de l’histoire, j’attendais une belle ode à l’amitié malheureusement c’est tout autre chose qui m’attendait.
« La vie ou presque », qui balaye la fin du 20e siècle jusqu’à déborder sur un futur proche, est un roman polyphonique sur la destinée de trois personnages et leurs aspirations à devenir -et rester- écrivain.
L’écriture est maitrisée et les personnages sont étoffés. On sent l’expérience de l’auteur qui n’en est pas à son premier roman. L’alternance entre les chapitres pour raconter l’histoire du point de vue d’un des trois personnages est pertinente. On ressent leurs expériences communes, leur solitude, leurs échecs et surtout leur besoin de reconnaissance.
La dernière partie du roman évoque un futur où les auteurs écrivent à l’aide d’une IA post mortem. Cette façon d’envisager la littérature de demain et les réflexions qui en découlent est intéressante, peut être même visionnaire.
J’ai pourtant regretté que l’histoire tombe dans l’écueil d’une énième histoire d’écrivains en panne d’écriture, vu et revu en littérature contemporaine, où les auteurs ne semblent pas se détacher de leur propre quotidien. J’ai trouvé que l’histoire des personnages est rapidement abordée, survolée, avant de passer au chapitre suivant. Je pense être restée à côté de ce récit, mais malgré ses défauts, je suis sûre qu’il pourra trouver son public.
Ce roman nous propose de suivre la vie de trois jeunes (deux frères et une amie) qui se veulent écrivains. A l’occasion de leurs pérégrinations nous en rencontrons d’autres, qu’ils soient croisés ou cités.
J’avoue que c’est un ouvrage qui se lit bien, avec des vies assez dures et beaucoup de désillusions.
Toutefois, je n’ai pas été transportée ; il m’a manqué un souffle.
De l’enfance au crépuscule de leur vie, trois amis liés à tout jamais par leur passion commune pour l’écriture. Si les parcours s’éloignent au gré des aléas du destin, un fil ténu persiste.
Certes les dons sont diversement répartis. Le flamboyant Paul, suivra un parcours royal, tandis que son frère Simon trainera plutôt derrière lui l’image d’un écrivain malchanceux, boudé par les médias et bien incapable de vivre de son écriture. La belle Idoya suivra un chemin encore plus chaotique, fait de malchance et de coups du destin.
De leur adolescence dans les années quatre vingt jusqu’à la moitié du vingtième et unième siècle, (une belle idée pour entrevoir l’avenir de la littérature) , les trois amis deviennent les nôtres.
La déclinaison des affres de l’écrivain potentiel est astucieusement amenée, et si l’analyse sociologique d’une vie d’écrivain n’est pas une découverte, elle est ici fort bien mise en page, pour une lecture particulièrement agréable.
L’humour ne manque pas, soit lié aux farces du destin , ou à l’imagination de l’auteur pour créer des thèmes de roman, une mine d’inspiration pour des aspirants romanciers !
J’ai adoré ce roman foisonnant et inspiré.
Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour ce service de presse.
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