"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tandis qu'une grippe foudroyante ravage l'Europe, une centaine de personnes montent à bord d'un ferry pour fuir le continent. Pris dans une tempête, les passagers font naufrage sur une île inconnue. Il faut construire un radeau pour repartir. Mais certains prennent goût à cette vie nouvelle. Ils veulent rester, et protéger à tout prix le secret de leur présence ici. Un conflit couve, les passions s'exacerbent. Alors que sera bientôt commis l'irréparable, le ciel et l'horizon demeurent vides : sont-ils les derniers survivants ?
Épique et envoûtant, un magnifique roman sur la fuite hors du monde et le désir d'une autre vie.
Ce roman m'a rappelé "sa majesté des mouches" car ce sont des naufragés survivant sur une île.
Des clans se forment , c'est la loi du plus Intelligent puis du plus fort. Beaucoup de morts, pas assez de détails sur les personnages principaux.
Ce livre passe à côté de la psychologie, du ressenti des survivants, mais tout de même il fait réfléchir..
Un scénario catastrophe, où plusieurs groupes de personnes échouent sur une île, pour fuir une pandémie.
Les premières pages m’ont fait penser à la série Lost. On ressent dès le départ que quelque chose ne va pas, sans vraiment percevoir quoi. Puis rapidement l’histoire se met en place, et l’atmosphère s’assombrit. Entre organisation de clans, gestion des conflits, trahison, violence, ce roman m’a rappelé à plusieurs reprises la thématique de Sa Majesté des Mouches de William Golding, roman qui m’avait beaucoup marquée. Mais contrairement à l’œuvre de Golding, Des jours Sauvages ne m’a pas séduite. Les personnages m’ont paru assez fades. J’aurais aimé que l’auteur approfondisse le caractère des protagonistes. De plus, j’espérais que l’histoire sorte du scénario classique de combat de clans, et, de mon point de vue, elle est restée assez prévisible. Au final, la thématique semblait intéressante, mais j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’histoire.
Le rythme est séduisant, l’intention de l’auteur louable. Peut-être tenterai-je une deuxième lecture quand l’histoire ne s’inscrira plus en miroir de notre triste actualité…
A la croisée de Robinson Crusoé et de Ravage, Xabi Molia a osé, avec « Des jours sauvages », le plus intrépide roman « covido-catastrophe » qu’il était possible d’espérer : une pandémie décimant les populations mondiales, une poignée d’irréductibles Gaulois s’échappant grâce au détournement de la plus improbable embarcation (un bon vieux ferry trans-Manche…), un échouage sur une île inconnue et forcément déserte, et c’est parti pour un bon vieux remake de Seul au monde à la sauce Kho Lanta…mais pas que ! Combien de temps faudrait-il à Monsieur ou Madame Tout Le Monde pour laisser réapparaître, sous le vernis épais du membre éminent de la Société (civile, de consommation, des Gens de Lettres ou des Sauveteurs en Mer, peu importe !) le bon (ou le mauvais !) sauvage qui sommeille en lui ? Qu’y aurait-il de plus fort, le désir de rentrer au plus vite, de renouer avec sa vie d’avant, ou la tentation de vivre l’expérience, enfin, du retour à l’essentiel, sans contraintes, sans autre impératif que la survie dans un monde sans repères ? Une vie en collectivité est-elle possible sans scissions , sans lois, sans activités réglementées, sans « chef de meute » ? Le paradis des uns n’est-il pas l’enfer des autres ? Telles sont, entre autres (ça et, « être Basque, ultime quête d’un absolu ? »), les questions qui jalonnent un roman plein de surprises et de rebondissements inattendus, voire poignants.
Je l’avoue, je n’ai rien d’une aventurière, et si les récits post- catastrophe naturelle (ou pas !) me collent le frisson c’est par terreur pure d’avoir un jour à vivre pareille situation, à des milles et des milles de toute trace de civilisation induisant douche chaude, lumière à tous les étages et distance raisonnable entre la faune locale et moi. J’avoue également que si ces « jours sauvages »-là ne s’étaient pas trouvés entre mes mains dans le cadre du Prix du Meilleur Roman Points, il y a fort à parier que ni la thématique, ni les premières pages extrêmement brouillonnes et peu avenantes, ni les personnages au premier abord peu reconnaissables ne m’auraient incitée à me jeter dessus. Et pourtant…Pourtant, je dois à la vérité de dire qu’ il m’a semblé suivre la même inclination que les naufragés dont l’histoire s’offrait à mes yeux : est-on réellement captif d’un espace qui vous accueille, vous nourrit et vous dévoile peu à peu ses charmes ? Prisonnière volontaire de Xabi Molia et de son roman, j’en ai découvert peu à peu l‘intensité comme l’humour, la force comme la profonde sagesse. Au moment d’en lire les dernières pages, j’ai réalisé que j’y avais passé d’excellents moments dont le souvenir m’accompagnerait sans doute longtemps, puis je l’ai refermé, presqu’à regret.
Il faut des situations exceptionnelles pour révéler la vraie nature des gens, alors quand un groupe de 80 personnes échoue sur une île déserte après le naufrage de leur ferry, tout est possible même l’impensable.
Car si le monde civilisé a peut-être disparu après la pandémie de grippe qui a touché tous les pays, de se savoir les probables derniers survivants de la Terre, fait émerger chez ces naufragés, le pire comme le meilleur.
Qu’ils choisissent de rester à vivre d’amour et d’eau fraiche, de se laisser aller tels des zombies ou qu’ils préparent leur départ pour retrouver un semblant de civilisation, les naufragés vont petit à petit perdre le peu d’humanité qui leur restait. De la tyrannie à la soumission, de l’insurrection à la marginalité, tous les comportements vont voir le jour dans cette île sans règles, ni morale.
Je n’ai pas toujours accroché aux différents retournements de chacun et la violence m’a parfois gênée mais ce fut intéressant d’imaginer les possibles et de se mettre à la place de ces survivants.
Une expérience humaine déroutante et une vision assez pessimiste du « bon sauvage » qui est en nous, que j’ai lue avec un peu de scepticisme mais beaucoup de curiosité.
Avec ce roman d’aventure qui se dévore, Xabi Molia a su me faire oublier mon petit quotidien bien douillet pour me transporter au beau milieu de l’Océan Atlantique, dans une île pas du tout idyllique que je me réjouis de ne pas connaître.
Pour fuir la pandémie qui sévit dans le monde, une centaine de Français prennent un ferry. Le bateau échouera quelques temps après aux abords d'une île sauvage. Les naufragés débarquent et l'aventure commence.
Elle nous est contée par quatre personnages.
Nous voyons tour à tour les rescapés s'organiser, se rapprocher ou se diviser, lutter contre les éléments, en espérant toujours qu'un navire viendra les sauver.
Puis vient le temps de la discorde et du chaos et pour maintenir l'ordre, de la cruauté et de la violence.
Mais comment juger ces crimes avec les lois de notre monde ?
Lorsque quelques survivants sont enfin ramenés à la civilisation, l'un d'eux dira "Sur l'île, nous étions misérables et nous étions majestueux."
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