Trop de rupture de style et de construction dans ce roman ont eu raison de ma lecture. Je l'ai abandonné au premier tiers.
Un roman qui suit les aventures de Belliqueuse Toussaint, ses enfants, maris dans le quartier de rapatriès en Haïti. Le roman est divisé en plusieurs chapitres qui nous raconte l'histoire de cette femme, son mari Nene, ses filles Belial, Luciole, ses fils. On passe d'une histoire à l'autre sur fond de violence, misère, résignation,conversion. La réflexion sur la pauvreté, l'action internationale, l'adoption sont intéressante par contre j'ai été parfois frustrée de ne pas avoir le fin mot de l'histoire pour le fils de Belli, sa fille luciole dont on suit un bout d'histoire sans connaitre la fin. Je me suis attachée au personnage de Belial surtout la fille et de Diogène fou amoureux de Belli. L'ambiance particulière de cette famille haïtienne est intéressante donc malgré les réserves sur certains passages un peu long c'est une jolie découverte que ce livre même si ce n'est pas un coup de coeur. Bonne lecture.
J’ai très rapidement vu qu’il me serait impossible de me faire au style de ce roman. Il y a certes beaucoup de personnages mais ce qui m’a dérangée est de passer aussi rapidement d’un personnage à un autre. Cela rend difficile l’assimilation de toutes les informations les concernant. Non seulement cela ne m’a pas permis d’accrocher aux personnages mais cela m’a rendu cette narration antipathique et agaçante. J’ai souvent du mal avec les narrations « domino » et ai besoin de quelque chose de plus classique pour apprécier une lecture.
Toutefois, ce roman étant loué par plusieurs membres du Jury du Prix Orange du Livre, je ne peux que vous conseiller de le lire.
Haïti. La vie de Belli, ses enfants, Néné son compagnon dans un quartier de Port-au-Prince que l'on appelle Rapatriés
J’ai toujours eu beaucoup d’intérêt pour la littérature haïtienne. Un petit pays qui une grande nation d’écrivains. Et voici avec ce livre, l’apparition d’un nouvel auteur dans ce paysage déjà si riche…Et je n’ai pas été déçu.
En nous dressant cette galerie de portraits de personnages qui traversent la vie avec ses drames, ses joies, ses difficultés jusqu’à l’inéluctable et ses conséquences terribles : la séparation, la déchirure mais la vie qui continue malgré tout, coûte que coûte jusqu’au bout…
Et pourtant pas de misérabilisme. Surtout pas. On trouve même de l’humour dans un style simple, direct, clair avec ces noms si chantants du créole haïtien.
J’y ai retrouvé aussi du Lyonel Trouillot dans sa façon critique d’aborder l’humanitaire qui parfois relève plus du business voire de d’assouvir un désir égoïste de s’accomplir plus que de secourir.
C’est donc la vie telle qu’elle peut-être pour certains, voir beaucoup, dans ce pays qui n’a pas été épargné par l’Histoire, les dictatures, les drames naturels qui nous est dépeinte. Et pourtant, malgré tout, un désir de vivre. Bien ou mal. Peu importe. Mais vivre.
Il faudra suivre à l’avenir cet écrivain, Néhémy Pierre-Dahomey.
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