Et si on composait un texte nous aussi ?
«J'ai passionnément aimé Constantinople, la littérature et Artémis Démétrios. À leur contact, j'ai momentanément oublié la guerre, la boue de Champagne, d'où j'ai rapporté une blessure et des hantises. Il est possible qu'elles m'aient rendu heureux.
Mais au moment d'entreprendre le récit de ma vie, je dois le dire : rien ni personne n'est parvenu à supplanter mon cher opium, mon amant noir. Lui seul me connaît, lui seul sait m'apaiser, atténuer la dureté de ma condition d'homme. À Péra, dans le Rif, et plus tard dans Paris occupé, il m'a suivi. Il ne m'a jamais abandonné.»
Et si on composait un texte nous aussi ?
Et vous, quels sont vos coups de cœur dans la liste ?
Tout d'abord merci à Lecteurs Orange de m'avoir offert ce livre !
A la lecture de ce roman, il m’a semblé relire un classique tant l’ambiance et le style ont un côté désuet. Fleurus, jeune lieutenant tout juste sorti du cauchemar de la première guerre mondiale et de la boue des tranchées, va demander une affectation à Constantinople sur les traces de Pierre Loti qu’il admire profondément. Sur place il va découvrir l’opium, l’amant noir du titre. La léthargie et la somnolence des boules noires apportent un répit à ses angoisses et insomnies. A Constantinople il va connaître un succès encourageant et éphémère en se consacrant à l’écriture de pièces de théâtre et à la poésie. Il fait la connaissance de la pétillante et vive Artemis qui deviendra son épouse. Le meilleur moment de sa vie et du lecteur, cette halte turque.
La suite n’est qu’une chute programmée par sa dépendance, mise à l’écart de l’armée, départ de son épouse, tentatives d’écriture qui échouent car l’inspiration est tarie. L’amant noir est vénéneux et obsédant. Le circuit de la dépendance à la drogue est formidablement bien écrit et décripté, « l’amant noir triomphe toujours ».
Un livre surprenant, pas désagréable à lire, pas inoubliable non plus ; au détour de ces pages le lecteur cherche une petite flamme, une émotion qui ne sont pas au rendez-vous.
se genre de livres j 'aime bien l histoire est prenante et la fin intrigue il fait partie de mes favoris a suivre
Fleurus-Marie Duclair, jeune lieutenant issu de Saint-Cyr, raconte sa vie depuis sa naissance à la fin du dix-neuvième siècle jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale en passant par la première. Cette vie est rythmée par ses amours mais aussi et surtout par ce qu’il appelle son amant noir : sa dépendance à l’opium.
C’est un roman très inspiré (et revendiqué !) par le monde de Pierre Loti. C’est écrit de façon très classique avec une grammaire qu’on ne voit que très peu dans des romans au sujet plus actuel. Le personnage central, féru de théâtre et de poésie classique, ajoute à ce sentiment de classicisme que j’imagine voulu par l’auteur. La dépendance à l’opium, drogue ô combien mythique, est évidemment un sujet central et donne un certain piment au livre. Néanmoins, même si cela reste agréable lire, cela n’a pas déclenché chez moi de passion, de coup de cœur, ou de sensation particulière. Un livre intéressant. Sans plus.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !