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La Vie extraordinaire des gens ordinaires « Il me restait vingt adresses : vingt lieux éparpillés aux quatre coins du monde, et vingt histoires toutes plus incroyables les unes que les autres. C'est ce jour où le titre de ce livre m'est venu : La Vie extraordinaire des gens ordinaires. » Lisez. lisez, de la première à la dernière page. Si ça vous plaît, débrouillez-vous pour en faire un livre.
Inégal. J'ai aimé le principe de départ. Qu’il ne s'agisse pas d'une histoire mais d'une succession d'histoires. 21 histoires mais finalement 22 voir même 23 personnages si l'on compte le narrateur et l’écrivain. Les 21 histoires permettent d’aborder plusieurs thèmes tournant tous autour de l’idée que chacun d’entre nous à une vie intéressante, que vivre reste une chance même si le quotidien est difficile, que vivre ensemble est un plus pour améliorer la vie de chacun.
J'ai aimé aussi la poésie qui se dégage de certaines pages, de l'entrée en matière, des "instructions de lecture", de sa vision du monde.
J’ai adoré les premières histoires qui reprennent des mythes célèbres (l’Atlantide), des sites grandioses (le Népal) ou des thèmes qui me sont chers (le don de soi, le partage, la coopération …). Ma préférée s’intitule « Chez les vivants ». On y lit « Arrive un moment , où il faut choisir entre se replier sur ses particularismes et prendre acte du fait que nous appartenons tous au même peuple, celui des Vivants. La différence, oui mais à plusieurs. L’identité, oui mais multiple. »
Ensuite c’est l’Art qui est mis en avant. Qu’un acte ou des actes commis, produits par une personne puisse donner un sens à la vie ce cette personne ou transcender ce qu’elle est pour changer un groupe de personnes ; j’ai trouvé ça juste et émouvant. Dans ces deux premières catégories, toutes les histoires ne se valent pas. Je me suis plus identifiée à certains personnages, d’autres m’ont laissée plus indifférente mais l’idée globale m’intéressait. J’y ai aussi découvert les « Gloire du matin », des chansons qui font pleurer, une statue magnifique.
Par contre les dernières histoires m’ont laissée perplexe. Le fil conducteur est le rêve. Le rêve qui fait tenir, avancer, le rêve qui surpasse la mort. Mais la dernière est trop abracadabrante, je m’y suis perdue. Terminée sur celle-ci c’est dommage, ça amoindri le message du livre.
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