Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
4ème volume des Contes de la Pieuvre dans lequel nous retrouvons La Bête et Zélie, la jeune fille dont l’esprit est bloqué loin de son corps.
Fannie est une “Empathique” et travaille à L’Hôtel-Dieu tentant de prendre contact avec des esprits malades ou égarés. Elle peut aussi prendre le contrôle d’une personne de cette façon. C’est ce que va lui demander le père de Zélie, ayant besoin de sa fille pour traiter de sordides affaires pour La Bouche !
Beaucoup de personnages émergent et le début du Conte est plutôt ardu et peut rebuter mais les petits grains d’histoire finissent par se rassembler et nous emmener vers Fannie qui fera tout son possible pour libérer Zélie et s’en sortir sans dommage.
Beaucoup de thèmes et de personnages émanent de la mythologie tout en ayant un côté très terre à terre et le tout forme une histoire palpitante et bien soutenue par les dessins. J’ai parfois trouvé les personnages très laids, les traits trop appuyés pour exprimer leurs sentiments. Pour avoir lu le précédent en format papier, je sais que l’histoire y prend une dimension bien plus intéressante et agréable que sur ordinateur.
Ce tome semble être une fin de cycle mais j’espère que ce n’est pas la fin des Contes de la Pieuvre, il y en a encore beaucoup à raconter.
#FannielaRenoueuse #UnrecitdescontesdelaPieuvre #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024
Première découverte du roman graphique de cet auteur, guidé par une démarche de curiosité sur l’originalité de la thématique choisie par Gess.
Je découvre un monde interlope autour d’une ville de Paris au 19e siècle traversée par des personnalités bien définies, une criminalité et une misère sociale avérées.
Roman graphique dont le scénario est centré autour du personnage d’Emile Farges, dit « le Trouveur ». Ce policier doté de ce talent de découvrir des lieux en lançant un caillou sur n’importe quelle carte ou plan. Pour l’heure c’est à la poursuite d’un tueur – hypnotiseur dit « Le Saigneur » que notre héros est lancé et dont l’enquête va connaître plus d’un rebondissement, y-compris dans la chute finale de ce roman graphique. Le lecteur est plongé avec « Trouveur » dans la découverte approfondie d'un monde tout à fait original et sordide à bien des égards. On est à Paris dans un monde relativement corrompu de pauvreté dans une ambiance « Cours des Miracles ». Au cœur des énigmes policières se battent des clans, chacun de ces clans dispose de personnages dotés de talents particuliers. C'est un univers fantastique où femmes (une sororité féministe défendant les femmes maltraitée), bandes de voyous, une police corrompue s’opposent souvent violemment pour de bonnes ou de moins bonnes raisons
Le scénario de ce roman graphique porte essentiellement donc sur la personnalité d’Émile Farge et d’une double quête, celle de notre héros pour mettre un terme à la carrière du « Saigneur » et celle d’une bande de voyous (« La Pieuvre ») , voleurs, meurtriers et criminels, qui en retenant l'épouse et la fille d’ Émile Farges l'oblige à travailler pour eux et à utiliser son talent à des fins plus criminelles, ce qui va amener la défiance de ses collègues policiers.
Succession de couleurs, de noir et blanc, un scénario qui tient la route, des personnages horrifiques parfaitement rendus, une humanité bouleversée… Tous les éléments sont réunis pour passionner le lecteur dans cette quête à double sens. Un roman graphique à découvrir et qui me donne envie de prolonger cette découverte avec d'autres œuvres de cet auteur.
Publié en novembre 2018, ce livre de 224 pages est à conseiller absolument.
Un beau livre avec une couverture dans le ton de l’histoire et une qualité qui se poursuit à l’intérieur avec des pages épaisses et travaillées en papier vieilli comme un écrin à une histoire fantastique qui se déroule à la fin du XIXème siècle ! Ces effets donnent l’impression d’un journal exhumé d’un lieu un peu humide où il aurait pu se perdre.
Nous sommes à Paris à la fin du XIXè siècle, dans un univers fantastique où des femmes et des hommes ont des pouvoirs, qu’ils nomment Talents, bien souvent utilisés dans les milieux obscurs et dangereux. Emile Farges fait exception, il est policier et travaille sur une multitude de meurtres commis par le Saigneur. Son Talent va lui valoir d’être “embauché” par la Pieuvre, organisation de malfrats, et sa famille enlevée comme garantie de sa bonne volonté.
Les intrigues sont très bien exprimées par les dessins, que je n’apprécie pas trop car ils rendent les personnages bien souvent méconnaissables, mis à part quelques détails, mais qui correspondent tout à fait à la violence des faits et des personnages. Ils expriment les mouvements et les sentiments sans qu’il soit nécessaire d’y ajouter des mots.
Le roman tourne autour du Trouveur mais les personnages principaux sont des héroïnes, des femmes qui vengent d’autres femmes exploitées, tuées par les hommes qui ne sont jamais punis par la Justice.
L’ensemble est très violent et clairement visible avec les dessins et les mises en couleurs. Sur un fond sépia, les vignettes sont majoritairement en nuances de bruns avec quelques points de couleurs pour le présent et en déclinaison de bleus pour les souvenirs et ces caractéristiques m’ont grandement aidé dans la lecture.
Le volume se termine par une histoire sur la Bête, protagoniste des événements qui viennent se dérouler, et qui laisse présager qu’elle pourrait encore apparaître dans les volumes suivants !
Un univers à part et bien maîtrisé par l’auteur qui me donne envie de lire les autres volumes !
#undestindetrouveur #massecritiquebabelio
L’action de cet album graphique se situe essentiellement dans le XIIIème arrondissement de Paris et commence en l’hiver 1888. Nous sommes dans un monde où certains ont des talents, qui, très souvent suscitent la jalousie, l’envie ou la convoitise des autres. Emile Farges dont il est question ici, est l’un d’entre eux, c’est un Trouveur. En lançant une pierre sur une carte, il est capable de trouver n’importe qui ou n’importe quoi. C’est ce talent qui le pousse à entrer dans la police et à pourchasser les criminels avec un taux de réussite qui fait de lui une légende dans son commissariat et suscite la jalousie et la haine de certains de ses collègues. Une nuit, alors qu’il est à la poursuite du « Saigneur » un impitoyable tueur, autrement appelé « l’hypnotiseur » qui prend plaisir à tuer ses victimes avec beaucoup de sadisme, tout ne va pas se passer comme prévu. Reconnaissant le « Trouveur », le « Saigneur » va l’hypnotiser afin qu’il doute de son talent et que ses nuits soient remplies de cauchemars récurrents. A partir de là tout bascule. Il devient incapable d’empêcher les crimes. Mais lorsque sa femme Léonie et sa fille Claire sont enlevées par « la Bouche » le chef de bande de « La Pieuvre », il va devoir mettre son talent au service de cet être abject qui s’est entouré, pour arriver à ses propres fins, de talents plus dangereux les uns que les autres. Quand on apprend que Léonie est une coriace, fille de Mama-Brûleur, activiste féministe et anarchiste, rien ne peut se passer comme prévu…
« Après le succès critique de « La malédiction de Gustave Babel », premier récit des « Contes de la Pieuvre », Gess enrichit son univers de prédilection d’une myriade de nouveaux personnages hauts en couleur tels qu’Emile Farges dit « le Trouveur », Mama-brûleur et « les Sœurs de l’Ubiquité », l’insaisissable « Saigneur », le terrifiant « Pluton » ou l’incontrôlable « Bête », qui va sceller le destin de Trouveur. C’est à cette faune hors du commun qu’un Paris dûment cartographié prête son décor pour un récit fascinant, presque hypnotique, qui prouve une fois de plus l’étendue du talent de l’auteur » dixit la 4ème de couverture.
Gess nous entraine dans l’univers sombre et poisseux de tueurs violents et sans humanité aucune. L’auteur sait installer une ambiance sombre et pesante accentuée par la sauvagerie des membres de la Pieuvre et les multiples rebondissements. Le dessin est extrêmement bien détaillé. Les feedbacks nécessaires à la compréhension sont visuellement bien repérables car comme passés sous un filtre vert. Impossible ainsi de se perdre dans l’histoire. L’imprimé style parchemin des pages apporte du cachet cet album qui en lui-même est un très bel objet.
Ce second tome des « Contes de la Pieuvre » est une histoire complètement indépendante du premier opus. En bonus, quelques pages en fin d’ouvrage qui posent le personnage de la « Bête » rapidement croisé dans cette histoire.
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