"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quelle femme !! quel destin, sombre au possible et quelle vie, courte mais intense !
Très jeune, il y a fort longtemps, au siècle dernier, j’ai lu bon nombre de biographies de femmes aviatrices, Amelia Erhart, Hélène Boucher, Maryse Bastié et Marie Marvingt et beaucoup d’autres mais jamais je n’avais vu le nom d’Eliza Deroche, pourtant la première femme au monde à obtenir son brevet de pilote. Grave erreur, aujourd’hui corrigée par la possibilité offerte par Netgalley, que je remercie.
Je vous laisse découvrir comment et pourquoi elle a réussi cet exploit, cette femme n’avait peur de rien depuis le drame de sa vie, la mort de son bébé de 7 mois. Elle ose tout, absolument tout, dans tous les domaines de sa vie, privé ou professionnel, elle a un culot, un aplomb et une force qui semble insurmontable ! Sans aucun doute une TDAH ( trouble de l’attention avec hyperactivité!!) dirait-on maintenant. Mère d’un petit garçon qu’elle délaissera pour se livrer entièrement à sa passion, elle passe des mois entiers à s’entraîner avec les pilotes de l’époque, dont elle égalera les exploits sans avoir droit aux mêmes égards.
J’ai vraiment pris un grand plaisir à lire ses exploits, ceux des autres pilotes, hommes et femmes confondus, fondant une sorte de communauté faite d’engagement, de prise de risque et de solidarité par delà les affrontements et les concours très disputés pour des sommes d’argent qui leur permettaient de vivre. Les femmes devaient en outre trouver des sponsors ou.. épouser un homme qui avait les moyens de leur offrir leur caprice !! car c’était ainsi que leur passion était considérée !
Elles n’avaient pas les mêmes droits ni les mêmes parcours autorisés!!
Le coté aviation m’a plu et j’ai dévoré ces pages, trouvant par contre toute cette histoire avec Augustin Berthomier trop longue et trop détaillée, je dirais hors sujet ! Je n’ai pas trouvé trace de cet artiste, mais j’ai peut être mal cherché !
Quelle fin stupide, comme beaucoup de pilotes femmes, elle n’était pas aux manettes quand l’avion a plongé !
Merci à l’auteur et à son éditrice ainsi qu’à netgalley pour ces beaux moments de lecture.
Ce livre nous offre la biographie romancée d'Elisa Deroche (1182-1919) qui fut la première femme au monde à obtenir son brevet de pilote.
Elle commence sa carrière comme modèle pour des photographes puis devient actrice de théâtre. Un drame, la perte de sa petite fille à 7 mois en 1902, dont elle ne se remettra jamais, la pousse à côtoyer sans cesse le danger; elle ne craint pas la mort, car la mort est en elle. Elle se déplace en moto, ce qui est très osé pour une femme à cette époque, puis ayant passé son permis en 1902, elle roule à tombeaux ouverts. Mais sa grande passion sera, à partir de 1906, l'aviation et elle en deviendra une figure essentielle.
Le portrait brossé par Fabrice Colin est celui d'une femme fantasque, qui s'ennuie lorsque elle ne ressent pas l'adrénaline face au danger, une femme qui cherche à noyer sa douleur en bravant l'impossible.
Elle fut une mère absente pour son fils André, né un an après la mort de sa fille, elle fut, par deux fois, une épouse très indépendante, volage (elle divorça deux fois), elle fut une grande aviatrice qui mourut dans un accident d'avion. Une figure hors du commun à laquelle cette biographie rend un hommage appuyé et à laquelle l'auteur semble vouer une grande admiration.
Je ne connaissais pas Elisa Deroche et j'ai apprécié de la découvrir avec ce livre; cependant n'étant pas très intéressée par l'aviation, je me suis ennuyée lors des descriptions détaillée des différents meetings aériens, des avions et de leurs pilotes et j'ai trouvé la liste de tous les évènements aériens auxquels elle a participé à partir de 1912 plus que fastidieuse.
#Enmoilecieletlaterre #NetGalleyFrance
Trop de cold case tue le cold case.
Perso, j'ai trop vite senti venir le dénouement, presque par élimination et je n'ai donc pas été plus surpris que ça du coupable. Par ailleurs, j'ai trouvé la typo beaucoup trop petite ce qui m'a rendu la lecture fastidieuse.
Pas le meilleur polar "sépia" que j'ai lu.
Magnifique album Jeunesse où les histoires se succèdent au rythme d’une page chacune. Elles sont toutes liées entre elles par un fil rouge : l’Art sous toutes ses formes.
Cet album est un merveilleux outil pour faire découvrir aux enfants l’importance et la puissance de l’Art.
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