L'espace résidentiel a toujours été le support de vie et de pratiques liées aux perceptions de ses habitants. La concordance entre ces pratiques et les qualités conceptuelles de l'espace n'a pas toujours été assurée, notamment pour l'habitat collectif. Produits dans un contexte d'urgence, les espaces intermédiaires extérieurs des grands ensembles en Algérie ont participé à l'emploi de l'appellation de « cités dortoirs » et à affecter la perception des habitants envers leurs habitats. Ces espaces intermédiaires extérieurs sont au coeur des débats à l'échelle mondiale et suscitent les préoccupations de nombreux acteurs de l'habitat. Cet ouvrage explore ces « vides », l'importance qu'ils représentent comme condition d'un habitat agréable à vivre et à voir, comme lieu de pratiques complémentaires au logement et dont les qualités assurent la satisfaction des habitants. La manière dont les habitants entrevoient le rapport privé / public, individu / société et l'identité de l'habitat associée aux caractéristiques conceptuelles de l'espace intermédiaire extérieur sont étudiées dans cet ouvrage, destiné aux concepteurs, aux gestionnaires de l'espace résidentiel ainsi qu'aux chercheurs.
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