"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Dame blanche. Fragile, fugitive et menacée. À moins qu'elle ne cache son jeu. Et que la vraie menace, ce ne soit elle.Elle ne devait jamais sortir. Dehors est un monde hostile, un danger permanent. Mais nul ne sait comment elle peut réagir. Un étrange manoir dans l'Yonne qui abrite un terrible secret. Une recluse blonde au visage de geisha dont l'existence n'est connue que d'une poignée de personnes. Lorsque, une nuit, un mystérieux commanditaire la fait enlever, rien ne se passe comme prévu. Un accident à quelques kilomètres du point ou? elle doit être livrée, à Puech Begou? dans le Tarn, et c'est la fuite. Traquée par les chasseurs et les chiens de l'impitoyable Baron, le maire du village. Recherchée par les Renard, les ennemis jurés de Baron. La Dame blanche est livrée à elle-même alors que la contrée est cernée et que la famille de la jeune femme convoque des moyens d'envergure pour la retrouver. Césaire, le domestique de Germaine Renard, craint qu'un vent mauvais ne souffle dans cette campagne tourmentée. Ce sera bien pire que ça. Personne dans la contrée n'oubliera jamais la Dame blanche.
Ce roman est une véritable bombe atomique prête à exploser. Avant d'entamer ce livre, je tenais à préciser, que Denis Zott possède une double personnalité un écrivain talentueux, et un véritable psychopathe. N'oubliez pas de prendre un rendez vous chez votre psychiatre, l'auteur n'a aucune empathie pour ses lecteurs et jubile à torturer leurs neurones. l'histoire se déroule ,dans le Tarn ma région d'adoption. Un enlèvement qui se passe mal, rien ne se déroule comme prévu. Nous faisons la connaissance de la d'Elise, surnommée la Dame blanche.
La famille Renard détestable, au plus haut point une envie de les massacrer dés le début, aucune empathie pour les gens qui gravitent autour d'eux. le pauvre Césaire, qui sert de pushing ball, un souffre douleur, homme à tout faire, je me suis projetée dans l'Amérique ségrégationniste, comment peut-on traité un tel homme. Il est considéré comme un chien, une utopie .,aucune personnalité, un lavage de cerveau de ces malades. Arrivera t-il à à trouver le bonheur?
Elise, la dame blanche, arrive à s'échapper, tout le monde est à sa recherche. Mais qui est-elle vraiment, trop de secrets enfouis qui refont surface.
Une histoire à multiples rebondissements, un rythme à cent à l'heure, un suspens intense, pas le temps de s'ennuyer, essayer de prendre une bouffée d'air pour ne pas suffoquer.
Les indices s'imbriquent, tel un puzzle, au fur et à mesure de la lecture.
Une intrigue qui nous prend aux tripes , un véritable uppercut. L'auteur a l'art et la maniére de tenir ses lecteurs en haleine du début jusqu'au final, que j'étais loin de m'imaginer, une fin digne du roman .Durant la lecture mes sentiments ont divergé passant de la haine à la colère, à la compassion, et à la peur.
Certaines scènes sont assez violentes.
Une écrite fluide percutante, visuelle. La lecture est totalement addictive; Un univers à l'atmosphère mystérieuse et sombre. Un livre que je n'ai pas pu lâcher, malgré les 443 pages, il fallait absolument que je découvre le pourquoi du comment.
Une vraie pépite à déguster sans modération.
La Dame blanche. Fragile, fugitive et menacée. À moins qu'elle ne cache son jeu. Et que la vraie menace, ce ne soit elle. Elle ne devait jamais sortir. Dehors est un monde hostile, un danger permanent. Mais nul ne sait comment elle peut réagir. Un étrange manoir dans l'Yonne qui abrite un terrible secret. Une recluse blonde au visage de geisha dont l'existence n'est connue que d'une poignée de personnes.
Cela commence par un enlèvement, j'ai bien aimé ce début, qui nous met directement dans l'ambiance, après le récit va se centrer sur cette dame blanche, qui est-elle ? Qu'est qu'elle fait ? Pourquoi et comment ?
Clairement, il m'a manqué quelque chose dans cette histoire, tout n'est pas négatif, j'ai apprécié le mystère qui entoure ce personnage, mais l'intrigue s'étire en longueur et franchement cela m'a perdue.
L'écriture de l'auteur est assez fluide, les chapitres courts qui rendent la lecture vraiment agréable, mais le problème à mon humble avis, c'est que l'action a eu du mal à tenir sur 443 pages.
Peut-être si le livre avait été plus court, cela aurait mieux passer, après le côté brouillon as été compliquée également pour moi.
Par contre ce que j'ai aimé, c'est la thématique de l'histoire de Elise, mais je trouve, ça arrive vraiment tard dans le récit. J'ai trouvé cela dommage.
Après, j'aime beaucoup les livres complexes, mais il faut que ça tienne la route, qu'il est un déroulement plausible, et je n'ai pas trouvé cela.
Donc, pour moi, cela reste une déception, malheureusement, on ne peut pas tout aimer, après je regarderais ce qu'il a fait d'autres car je ne me fais jamais une opinion sur un seul livre.
Après, je suis sûr que ce livre rencontrera son public, il y a une thématique intéressante et également la course-poursuite que j'aime énormément, mais là, je n'ai pas adhéré.
Une ambiance de western rural pour ce polar de Denis Zott. Lorsque ça a l'air de partir dans tous les sens, et que de fait, on se demande qui fait quoi et pourquoi, l'auteur distille quelques informations pour nous aiguiller et nous garder en alerte ? Et ça fonctionne parfaitement. Rythme enlevé voire échevelé par moments, décors tarnais, personnages hauts en couleurs qui ont tous une part sombre plus ou moins grande. C'est cela, allié à une intrigue emberlificotée, pour le meilleur et qui garde le mystère jusqu'au final, qui donne toute la saveur à ce roman noir. Parce qu'ils sont grâtinés les protagonistes : d'abord les Renard, trois rustres qui trafiquent et vivent reclus avec leur mère Germaine, autoritaire qui tient sous sa coupe Césaire, à peine mieux traité qu'un esclave, humilié, battu, rossé. Puis Césaire, justement qui découvre des choses et ne sait quoi en faire. Et le capitaine Roll, le gendarme et son oncle, le maire tout puissant. Voilà pour les locaux, auxquels s'ajouteront la mystérieuse dame blanche, ses protecteurs ou prétendus tels et ses kidnappeurs. Autant de monde à Puech Begoù, ne peut que se rencontrer pour le pire. Et la campagne tarnaise de s'animer drôlement et de rententir de bruits inédits.
J'ai passé un excellent moment dans cette intrigue dense et rapide. L'envie et le plaisir de tourner les pages sont présents dès début à la fin, même que j'aurais bien pris un peu de temps supplémentaire. Noir, très noir, il reste tout de même un peu d'espoir car certains personnages ont, certes, des côtés sombres, mais d'autres lumineux qui éclairent l'histoire de Denis Zott.
Une femme au visage de geisha est enlevée dans un manoir près d'Auxerre mais les kidnappeurs ont un accident à Puech Begou, un village du Tarn, à quelques kilomètres du point de livraison. Commence alors une chasse à la femme haletante; elle est traquée par des hommes venus du manoir, par la gendarmerie, par le maire de la commune dont le petit fils a été blessé dans l'accident. Elle trouve refuge dans la ferme des Renard, une zone de non-droit où règnent la mère Renard, une harpie et ses trois fils violents. Elle est sauvée par Césaire, 40 ans, le domestique-esclave, noir, surnommé "le chien". Ce village et ses habitants recèlent de nombreux secrets que la présence de la Dame blanche va faire exploser.
L'auteur fait référence, par son personnage de Dame blanche, à cette légende glaçante d'une femme, tout de blanc vêtue, qui se trouve la nuit sur le bord d'une route de campagne; prise en stop, elle crie pour éviter un accident et se volatilise. On retrouve tous les éléments de cette croyance dans le roman mais l'auteur s'en éloigne rapidement.
L'auteur nous croque une galerie de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres parmi lesquels règne une violence brute; seul, le capitaine de gendarmerie essaye de faire en sorte que force reste à la loi dans ce village aux allures de Far-West avec un maire, qui, tel un shériff, fait la loi au bout de son canon. J'ai, par moments, pensé à "Né d'aucune femme" de Franck Bouysse pour l'aspect cruauté et noirceur "rurales".
Seuls la Dame blanche et Césaire mettent une touche d'humanité dans cette histoire même si eux aussi plongent dans une violence extrême lorsqu'ils sont menacés.
Aucun temps mort, rythme haletant, une tactique littéraire redoutable pour créer l'emprise sur le/la lecteur/trice : donner une élément incomplet et n'apporter les informations complémentaires que quelques pages plus loin alors qu'on est passé à autre chose. Cependant, le domestique-esclave, vendu à une paysanne qui le traite littéralement comme un chien, ce qui se passe dans le manoir que je ne divulgâcherai pas, manquent un peu de vraisemblance mais je n'ai pas boudé mon plaisir et me suis laissé entraîner sans résistance dans ce sombre roman.
La Dame Blanche a été publié par les éditions Hugo Thriller en 2022. Le style de l'auteur, taillé à la serpe: "Virage serré. Un sentier de terre cahoteux, invisible depuis la route. La forêt absorba le véhicule dans ses entrailles. Dans le coffre, le matériel brinquebalait." (Page 18)..."Johnny pressa le pas. Hâte d'en sortir. Sa respiration saccadée, le souffle haletant du Chauve dans sa nuque. Un ballet d'odeurs, de fragrances capiteuses et inconnues. Asphyxiant." (Page 22)...
...utilise les sonorités des mots pour restituer la tension psychologique qui anime le roman: "La voix stridente de la vieille traverse les cloisons, traverse le crâne de Césaire. Toc, toc. Un son métallique. L'instrument de torture que la vieille tient entre les mains cogne contre la porte. Les coups de tête de l'ours en cage ébranlent le cagibi. Dans le trou à la place du loquet se glissent deux doigts rachitiques." (Page 12)..."Il arriva dans la cour, essoré de sueur. Le vent s'était levé et lui glaçait les os. Il marcha, voûté, tête baissée. S'arrêta devant le Tube. S'appuya contre la carrosserie. A bout de souffle. Epuisé par trop d'émotions. Il devait se décider, maintenant." (Page 141).
Construction: le roman se découpe en trois parties; les chapitres courts, dont certains indiquent le lieu et l'heure, s'enchaînent à une cadence qui ne laisse au lecteur aucun répit, emporté dans ce tourbillon d'angoisse qui monte crescendo.
Une mission en apparence très simple. Sans difficultés insurmontables. Enlever une jeune femme et la conduire dans un endroit précis: un village du Tarn nommé Puech Begoù. Un trou paumé. Johnny et trois de ses anciens acolytes de prison seront bien rémunérés. De quoi changer de vie. Enfin si tout se déroule bien.
Mais voilà. Rien ne se passe comme prévu. Pourquoi le vigile a débranché l'alarme à leur arrivée avant de se suicider? Pourquoi des photophores balisaient le chemin, comme si tout était prévu pour que tout se déroule selon leur plan? Qui a prévenu la jeune femme qu'ils allaient venir et l'emmener? Et qui est ce Gari dont elle ne cesse de leur rebattre les oreilles? Puis c'est l'accident. Deux morts. Un blessé grave. L'otage en fuite.
Baron n'est plus le même depuis la mort de son fils unique. Il veut vendre toutes ses propriétés et quitter sa terre natale pour prendre sa retraite. Et élever son petit-fils. Son unique héritier.
Mais convaincu que la femme en blanc est responsable de l'accident qui a gravement blessé son petit-fils, il organise une battue. Tous les hommes du canton tremblant à l'évocation du nom de Baron, auquel ils doivent presque tous leur job ou de petits avantages, répondent présent. Impossible qu'elle leur échappe. Traquée par ses hommes, recherchée par la famille Renard, ennemis jurés de Baron, tandis que sa propre famille déploie de gros moyens pour la retrouver, la fugitive trouve refuge auprès de Césaire, "l'esclave" de la mère Renard.
C'est certain, un vent mauvais, porteur de malheur et de destruction, souffle sur la campagne de Puech Begoù...
Des personnages hauts en couleur, des portraits brossés à l'emporte-pièce, bien dans le ton de ce thriller au rythme effréné:
Johnny Grandin: escroc à la petite semaine, rêve du grand coup qui mettra sa famille à l'abri.
Charles Baron: ancien commandant au 3e régiment de parachutiste, maire de Puech Begoù, vice-président du conseil général, président de la cave coopérative du canton et de la puissante fédération des chasseurs du Tarn; l'homme fort du coin...
Hortense: sœur de Baron.
Germaine Renard: chef du clan Renard; n'a pas froid aux yeux et peur de rien.
Césaire: domestique et souffre-douleur de la vieille; un peu simplet mais un cœur d'or.
Roll Bertrand: capitaine de gendarmerie, neveu de Baron; peine à imposer la loi à son oncle; passe pour un lourdaud incompétent.
Terrasson: adjoint de Roll.
Brice Renard: fils préféré de la vieille, le plus cruel et sadique; le seul qui a fait l'armée et de la taule; l'honneur de la famille!
Martial: second fils de Germaine Renard.
Damien: son jumeau.
Louise Roger: témoin oculaire de l'accident de Johnny; doyenne de la commune, mère du directeur départemental de la gendarmerie.
Philippe de La Salle: frère de la fugitive.
Famille Renard: trafiquants, dealers de seconde zone.
Une façon particulière de décrire les paysages, comme s'ils étaient incrustés dans la violence des événements du récit: "Il appréciait ce moment de détente où il pouvait contempler la campagne moutonnante qui évoquait une mer démontée dans les quarantièmes rugissants. Sur chaque crête se dressait une ferme entourée de champs découpés en plaques rectangulaires de différents dégradés de vert, luzerne, herbe à bétail, ou de la couleur or du colza et des tournesols, çà et là piquetés de bosquets ou de petits bois." (Page 38).
Propriété des Renard, à l'image de la famille, toute en décrépitude et abandon, de quoi décourager tout visiteur intempestif: "Au milieu des bâtisses disposées en U, le corps de ferme. Trois étages de pierres apparentes bouffées de lierre et si trouées par les ravages du temps qu'on aurait pu l'escalader à mains nues. A droite, une grange de bois vermoulu servait de hangar et, à l'étage, de logis pour les domestiques et d'éventuels journaliers. En face, seules concessions à la modernité, les anciennes étables, façade de crépis gris, réaménagées en logement des fils Renard." (Page 66)...Territoire des Renard, un bon sixième du vaste territoire communal, "une énorme verrue fermée à l'est par ce bois sauvage enchâssé autour de leur ferme et, au nord, par un étang bordé d'un bosquet que les frères avaient bien l'intention un jour ou l'autre de grillager. De préférence avec des barbelés." (Page 206).
Du rythme, des rebondissements, une ambiance qui rappelle les péripéties de la famille Duke de la fameuse série "Shérif fais-moi peur" aux prises avec la loi. Un roman plaisant qui se dévore en une nuit d'insomnie.
Après « La chute du cafard », balade mouvementée en terre berrichonne, et le jubilatoire et survitaminé « Maudite », j'étais impatient de découvrir la dernière production de Denis Zott.
L'entame de cette « Dame blanche » est somme toute assez classique. Un petit truand qui a besoin de fric s'embarque avec quelques bras cassés dans un kidnapping qui prend rapidement une étrange allure. Tout se passe pourtant bien avant d'arriver dans un coin d'Occitanie où la livraison doit s'effectuer. Un accident de voiture et quelques morts plus tard la situation a dérapé, et une traque s'organise. Un nombre impressionnant de personnes se trouvent mobilisées. Les gendarmes sont bien évidemment en première ligne, mais également une bande de chasseurs aux ordres du tout-puissant maire du lieu, ainsi que quelques autres étranges personnages, avec pour le lecteur une certaine difficulté à identifier les motivations de chacun.
La situation se complique nettement lorsqu'il devient nécessaire pour cet aréopage hétéroclite d'empiéter sur le territoire de la famille Renard, terreur locale composée de trois fils aussi débiles et dangereux les uns que les autres, qu'une matriarche veuve dirige d'une main de fer.
J'ai trouvé que l'histoire prenait alors un petit air de « fantasia chez les ploucs » - pour ceux qui connaissent -, en plus violent, avec pas mal de dégâts, collatéraux ou pas, et d'hémoglobine.
L'auteur maintient parfaitement le suspense sur les tenants et aboutissants d'un déchaînement d'agressivité, que pour une grande partie du récit seul le personnage de Césaire, sorte d'esclave exploité par la terrible famille, arrive à adoucir d'un peu d'humanité.
Je n'ai pas encore parlé de la « dame blanche ». Il vous reste à rejoindre les lecteurs qui ont pris plaisir comme moi à lire ce roman, afin d'en savoir plus à son sujet. Vous ne vous attendiez tout de même pas à ce que je dévoile ce que Denis Zott s'efforce de garder secret.
J'avoue avoir été enthousiasmé par ce troisième opus particulièrement addictif de l'auteur, qui prouve une fois de plus sa faculté à nous plonger dans un univers ne ressemblant à aucun autre.
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