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Gabriella Zalapi

Gabriella Zalapi
Gabriella Zalapì est plasticienne, d'origines anglaise, italienne et suisse, elle vit à Paris. Antonia (Zoé, 2019, Le livre de poche, 2020),son premier roman, a reçu le Grand prix de l'he?roi?ne Madame Figaro et le prix Bibliomedia. Dans Willibald, l'écriture précise et réduite à l'essent... Voir plus
Gabriella Zalapì est plasticienne, d'origines anglaise, italienne et suisse, elle vit à Paris. Antonia (Zoé, 2019, Le livre de poche, 2020),son premier roman, a reçu le Grand prix de l'he?roi?ne Madame Figaro et le prix Bibliomedia. Dans Willibald, l'écriture précise et réduite à l'essentiel de Gabriella Zalapì peint les plis et replis d'un homme dont la vie aussi tragique que romanesque a fait de sa famille la victime collatérale.

Avis sur cet auteur (45)

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Scarlett19 sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Lu dans le cadre du Grand Prix de Elle
    Ilaria, 8 ans, est enlevée à la sortie de l’école à Genève par son père qui n’accepte pas que sa femme soit partie, quittant l’Italie pour la Suisse en emmenant leurs deux filles. Ilaria suit son père pensant rejoindre sa mère et sa sœur au restaurant. Son...
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    Lu dans le cadre du Grand Prix de Elle
    Ilaria, 8 ans, est enlevée à la sortie de l’école à Genève par son père qui n’accepte pas que sa femme soit partie, quittant l’Italie pour la Suisse en emmenant leurs deux filles. Ilaria suit son père pensant rejoindre sa mère et sa sœur au restaurant. Son père lui dit l’emmener en week-end puis en vacances pour finir par une cavale qui durera deux ans.
    Deux ans d’errance à travers l’Italie, d’aires d’autoroutes en hôtels miteux. Quand l’argent vient à manquer, son père monte des arnaques, des larcins en se servant d’Ilaria. Son père boit trop, pique des colères, fait du chantage à sa mère au téléphone sans jamais lui passer Ilaria. Elle suit son père, se retrouve un moment dans un pensionnat à Rome d’où elle s’enfuit. Quand son père se réfugie dans le sud chez sa mère, celle-ci se débarrasse d’Ilaria en l’envoyant chez une amie plutôt que de la rendre à sa mère.
    Ce livre ne m’a pas convaincu. Ilaria, 8 ans, a un vocabulaire, une façon de décrire la situation et les évènements qui dénotent d’une grande maturité pour son âge. On se demande pourquoi elle a suivi son père sans chercher de l’aide. Elle s’est sauvée du pensionnat pour téléphoner à sa mère mais quand on l’a retrouvé endormie dans la cabine téléphonique, elle n’a pas demandé qu’on joigne sa mère mais est repartie avec son père.
    On a le sentiment qu’elle subit, que sa mère et sa sœur lui manquent mais qu’elle aime aussi son père. Elle est déchirée et la fin laisse penser que la réintégration ne sera pas facile, tant au niveau familial qu’au niveau scolaire car elle a été quasiment déscolarisée pendant deux ans.

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Elizabeth Pianon sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Ialria, huit ans, attend sa sœur à la sortie de l'école.
    Mais c'est son père qui arrive et le repas qu'il lui propose qui devait durer deux heures durera en réalité deux ans.
    Il n'accepte pas la séparation d'avec la mère et en quelque sorte prend Ilaria en otage.
    Ils sillonnent l'Italie de...
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    Ialria, huit ans, attend sa sœur à la sortie de l'école.
    Mais c'est son père qui arrive et le repas qu'il lui propose qui devait durer deux heures durera en réalité deux ans.
    Il n'accepte pas la séparation d'avec la mère et en quelque sorte prend Ilaria en otage.
    Ils sillonnent l'Italie de long en large, dorment dans de petits hôtels, font quelques rapines.
    Mais il est assez instable ; boit un peu trop, et les relations ne sont pas toujours faciles malgré une certaine complicité.
    C'est Ilaria qui raconte.
    Elle est adorable et attachante.
    Difficile pour une petite fille de vivre ça..
    Un grand bouleversement qu''elle gère comme elle peut.
    Des phrases simples, dépouillées qui traduisent parfaitement ce que peur ressentir un enfant dans une situation anormale.
    Elle se raccroche à ce qu'elle peut.
    J'ai beaucoup apprécié le style, plein de vérité et déémotion.
    Et je me demande s'il n'y a pas une part d'autobiographie dans ce beau roman.

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    des.livres.qui.senvolent sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Lorsque son père vient la chercher à la sortie de l’école, Ilaria n’imagine pas qu’elle part pour deux ans d’errance avec lui, loin de sa mère et de sa soeur, otage de la rupture de ses parents. Cet enlèvement, cette cavale sur les routes d’Italie des années 80, Ilaria nous le raconte de son...
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    Lorsque son père vient la chercher à la sortie de l’école, Ilaria n’imagine pas qu’elle part pour deux ans d’errance avec lui, loin de sa mère et de sa soeur, otage de la rupture de ses parents. Cet enlèvement, cette cavale sur les routes d’Italie des années 80, Ilaria nous le raconte de son point de vue d’enfant, face à ce père taciturne, rarement affectueux, de plus en plus saoûl. D’hôtels en cabines téléphoniques où on père appelle inlassablement sa mère, de pensions en grandes maisons où elle est abandonnée, de Rome en Sicile, elle est sans cesse en voiture, côte à côte avec ce père qu’elle continue à aimer malgré tout.

    « Nous vivons de profil, Papa et moi. Je connais bien la ligne de son nez, la forme ovale de ses oreilles, les poils qui dépassent de ses sourcils, juste au-dessus de la monture de ses lunettes. Je suis même capable de reconnaître ses humeurs à travers ses soupirs, ses grognements, ses gestes. »

    Le style épuré de Gabriella Zalapi réussit l’exploit de se mettre à la hauteur d’une enfant de huit ans tout en lui restant fidèle, sans aucune mièvrerie. Leurs moments de vie sont décrits de façon authentique. Les chapitres courts, entrecoupés de retranscription des télégraphes envoyés par son père à sa mère, criants de désespoir, laissent entrevoir le désordre de leur vie.

    Pour autant, je me sens flouée par le sous-titre « Ilaria, ou la conquête de la désobéissance », car je m’attendais à une forte rébellion. Or pendant ces deux longues années, malgré les moments de solitude dans les hôtels et d’abandon chez des connaissances, elle ne demande jamais de l’aide, ne crie pas au-secours. La peur suscitée par son père n’explique pas à elle seule ce renoncement. Elle conquiert indubitablement de la maturité, mais sa libération n’est finalement pas due à sa désobéissance comme le laissait entrevoir le titre, mais à un coup du sort. Ilaria reste docile, au centre d’un conflit qui la dépasse. Peut-être n’ai-je pas compris, ou alors je suis totalement passée à côté de ce récit que j’étais finalement heureuse de terminer…

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    ziggy sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Nicolas Zeimet met en scène un couple, Camille et Loïc, qui, à l’approche de la quarantaine et après de nombreuses années d’échecs pour concevoir un enfant vont avoir recours à une femme porteuse aux Etats-Unis. Ils ont la chance de choisir Lorna, une femme épanouie dans son couple et heureuse,...
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    Nicolas Zeimet met en scène un couple, Camille et Loïc, qui, à l’approche de la quarantaine et après de nombreuses années d’échecs pour concevoir un enfant vont avoir recours à une femme porteuse aux Etats-Unis. Ils ont la chance de choisir Lorna, une femme épanouie dans son couple et heureuse, qui, après avoir eu deux enfants, décide de concevoir un enfant pour un couple qui ne peut procréer. Camille et Loïc viennent d’emménager dans une grande maison d’un quartier pavillonnaire de Renne où ils vont accueillir leur enfant car Lorna est enceinte. Cette nouvelle les ravit, ils ont maintenant vraiment tout pour être heureux. Aussi, quand un soir Camille disparait, Loïc ne comprend pas et après l’avoir cherchée dans toutes les rues de Renne, après avoir appelé tous ses amis et tous les hôpitaux de la ville, se résout-il à déclarer sa disparition au commissariat.
    Commence alors pour lui une descente aux enfers, un lynchage médiatique. Le premier suspect dans ce genre d’affaire est le mari et la disparition devient rapidement un féminicide. D’ailleurs, l’affaire Jonathan Daval est brièvement évoquée.
    Loïc va devoir échapper à la horde de journalistes lâchés après lui, se défendre, éviter la prison et poursuivre la procédure de parents d’intention aux Etats-Unis auquel il se raccroche comme à une bouée de sauvetage. Ce bébé à naître est ce qui le fait tenir au milieu du désastre qu’est devenue sa vie. Mais la question reste entière, où est passée Camille ? S’agit-il d’un enlèvement ou d’une disparition volontaire ?
    Au travers de ce thriller psychologique Nicolas Zeimet décrit d’une plume aussi noire que délicate le déchainement médiatique et judiciaire qui cloue au pilori le mari lorsque l’épouse a disparue. Les médias qui crient au féminicide tandis que la police tente tout pour le faire craquer et avouer son crime. L’auteur explore également la procédure interdite en France mais autorisée aux Etats-Unis des parents d’intention ayant recours à des femmes porteuses.
    Quelques longueurs sont à déplorer, quant à l’intrigue, elle est pour ma part, trop rapidement éventée.

    Lu dans le cadre du « Grand Prix des Lectrices ELLES 2025 ». Je remercie les Editions Denoël pour cet envoi.

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