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Gabriella Zalapi

Gabriella Zalapi
Gabriella Zalapì est plasticienne, d'origines anglaise, italienne et suisse, elle vit à Paris. Antonia (Zoé, 2019, Le livre de poche, 2020),son premier roman, a reçu le Grand prix de l'he?roi?ne Madame Figaro et le prix Bibliomedia. Dans Willibald, l'écriture précise et réduite à l'essent... Voir plus
Gabriella Zalapì est plasticienne, d'origines anglaise, italienne et suisse, elle vit à Paris. Antonia (Zoé, 2019, Le livre de poche, 2020),son premier roman, a reçu le Grand prix de l'he?roi?ne Madame Figaro et le prix Bibliomedia. Dans Willibald, l'écriture précise et réduite à l'essentiel de Gabriella Zalapì peint les plis et replis d'un homme dont la vie aussi tragique que romanesque a fait de sa famille la victime collatérale.

Avis sur cet auteur (42)

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    ziggy sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Nicolas Zeimet met en scène un couple, Camille et Loïc, qui, à l’approche de la quarantaine et après de nombreuses années d’échecs pour concevoir un enfant vont avoir recours à une femme porteuse aux Etats-Unis. Ils ont la chance de choisir Lorna, une femme épanouie dans son couple et heureuse,...
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    Nicolas Zeimet met en scène un couple, Camille et Loïc, qui, à l’approche de la quarantaine et après de nombreuses années d’échecs pour concevoir un enfant vont avoir recours à une femme porteuse aux Etats-Unis. Ils ont la chance de choisir Lorna, une femme épanouie dans son couple et heureuse, qui, après avoir eu deux enfants, décide de concevoir un enfant pour un couple qui ne peut procréer. Camille et Loïc viennent d’emménager dans une grande maison d’un quartier pavillonnaire de Renne où ils vont accueillir leur enfant car Lorna est enceinte. Cette nouvelle les ravit, ils ont maintenant vraiment tout pour être heureux. Aussi, quand un soir Camille disparait, Loïc ne comprend pas et après l’avoir cherchée dans toutes les rues de Renne, après avoir appelé tous ses amis et tous les hôpitaux de la ville, se résout-il à déclarer sa disparition au commissariat.
    Commence alors pour lui une descente aux enfers, un lynchage médiatique. Le premier suspect dans ce genre d’affaire est le mari et la disparition devient rapidement un féminicide. D’ailleurs, l’affaire Jonathan Daval est brièvement évoquée.
    Loïc va devoir échapper à la horde de journalistes lâchés après lui, se défendre, éviter la prison et poursuivre la procédure de parents d’intention aux Etats-Unis auquel il se raccroche comme à une bouée de sauvetage. Ce bébé à naître est ce qui le fait tenir au milieu du désastre qu’est devenue sa vie. Mais la question reste entière, où est passée Camille ? S’agit-il d’un enlèvement ou d’une disparition volontaire ?
    Au travers de ce thriller psychologique Nicolas Zeimet décrit d’une plume aussi noire que délicate le déchainement médiatique et judiciaire qui cloue au pilori le mari lorsque l’épouse a disparue. Les médias qui crient au féminicide tandis que la police tente tout pour le faire craquer et avouer son crime. L’auteur explore également la procédure interdite en France mais autorisée aux Etats-Unis des parents d’intention ayant recours à des femmes porteuses.
    Quelques longueurs sont à déplorer, quant à l’intrigue, elle est pour ma part, trop rapidement éventée.

    Lu dans le cadre du « Grand Prix des Lectrices ELLES 2025 ». Je remercie les Editions Denoël pour cet envoi.

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Sophie Scuto sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    « Ilaria » de Gabriella Zalapi est le nom d’une fillette de huit ans qui monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école et qui se raconte.
    Dans ce périple seule avec son père, loin de sa mère et de sa sœur, Ilaria traverse toute l’Italie jusqu’en Sicile.
    Ce chemin, parcouru avec un...
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    « Ilaria » de Gabriella Zalapi est le nom d’une fillette de huit ans qui monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école et qui se raconte.
    Dans ce périple seule avec son père, loin de sa mère et de sa sœur, Ilaria traverse toute l’Italie jusqu’en Sicile.
    Ce chemin, parcouru avec un père défaillant, la fait grandir vite et la laisse seule effectuer le dur apprentissage de la vie.

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Claudia Charrier sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    En mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père. Commence alors un voyage chaotique à travers l’Italie, entre petits hôtels, aires d’autoroute et villages siciliens.

    Ce périple, vu à travers les yeux de l’enfant, mêle instants de complicité et tensions.

    Ce roman touchant...
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    En mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père. Commence alors un voyage chaotique à travers l’Italie, entre petits hôtels, aires d’autoroute et villages siciliens.

    Ce périple, vu à travers les yeux de l’enfant, mêle instants de complicité et tensions.

    Ce roman touchant raconte l’histoire d’un road trip marqué par l’enlèvement d’Ilaria par son père, incapable d’accepter le divorce.

    Entre l’emprise paternelle, l’alcoolisme, et l’errance, l’enfant navigue dans un univers confus, tiraillée entre l’amour pour ses deux parents et son incompréhension des événements.

    Solitaire et pleine d’espoir, Ilaria rêve de retrouver sa mère, tandis qu’elle observe avec une innocence lucide les failles et les douleurs de son père.

    Tiraillée entre ses parents, elle se construit tant bien que mal, croisant des personnages plus ou moins marquants, jusqu'à la fin de cette escapade imposée.

    J'ai beaucoup aimé ce texte. Il est touchant et addictif, car j'étais vraiment impatiente de découvrir ce qu'il allait advenir de cette petite fille.

    Un récit bouleversant, à la fois beau et douloureux ;
    un roman paru en 2024 à ne pas manquer.

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    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Les Lectures de Cannetille sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Puisant dans sa propre histoire, l’artiste plasticienne italo-suisse Gabriella Zalapi raconte à hauteur d’enfant l’enlèvement d’une fillette par son père dans un texte d’un dépouillement déchirant.

    Au début des années 1980, Ilaria, huit ans, vit à Genève avec sa mère et sa soeur Ana, à bonne...
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    Puisant dans sa propre histoire, l’artiste plasticienne italo-suisse Gabriella Zalapi raconte à hauteur d’enfant l’enlèvement d’une fillette par son père dans un texte d’un dépouillement déchirant.

    Au début des années 1980, Ilaria, huit ans, vit à Genève avec sa mère et sa soeur Ana, à bonne distance d’un père qui, resté à Turin, se refuse, contre toute raison, à admettre le départ de son épouse. Venu la chercher à la sortie de l’école, il enlève la petite fille et entreprend avec elle une folle cavale à travers l’Italie : une errance chaotique, d’hôtel en hôtel, sans autre but deux ans durant et dans une confusion ourlée de violence délirante, de faire pression, à coups de télégrammes et d’appels téléphoniques incessants, sur une mère impuissante malgré tous les avocats et tous les avis de recherche.

    Narrée du point de vue de l’enfant, en phrases courtes réduites à l’essentiel et traduisant dans leur staccato éperdu le désarroi ressenti face à une situation dont, sans s’en formuler toutes les implications, elle observe jour après jour les mille signes concrets de son anormalité, l’histoire se déploie dans la tension constante d’un temps suspendu, d’une attente dont on ne sait vers quoi elle pourra bien mener mais qui, au travers des seules observations de la petite, dans un mélange de gravité et d’innocence enfantine, laisse deviner entre les pointillés et les non-dits, à la fois l’obsession malade et violente du père à l’égard de son ex-femme, et l’angoisse désespérée de la mère sans nouvelles de sa fille.

    Privée de son quotidien de petite fille, ballottée dans une incertitude qu’elle subit sans mots, Ilaria, tout en apportant au récit ce que l’enfance comporte de légèreté, souligne, avec son ressenti et le poids de ses silences, la tragédie de l’enfance lorsqu’elle se retrouve la victime impuissante de la folie des hommes. Gabriella Zalapi a su tremper sa plume au plus près de cette sensibilité enfantine meurtrie qui fut la sienne, pour un récit tout en finesse, d’une sobriété qui en décuple la force et l’intensité. Superbe !

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