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Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.
" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
- Je ne parle pas leur langue, camarade.
- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. "
Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent.
Au coeur du plus mordant de ses hivers, au coeur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.
Olivier Norek est un écrivain que j’apprécie beaucoup. Les guerriers de l’hiver à peine ouvert, je me suis surprise à penser que dans celui-ci, en littérature dite blanche. Il avait enfin le temps des descriptions, des digressions, d’une chronique large qu’il a construite à partir de faits historiques vérifiés.
En racontant la guerre de Finlande face à l’ours russe de Staline en 39/40, et plus particulièrement du sniper le plus connu, Simo Häyhä, surnommé La mort Blanche, Olivier Norek publie son huitième roman qui porte sur un récit de résistance.
Cent vingt-trois jours de conflit du 30 novembre 1939 jusqu’au 13 mars 1940, oubliés par l’histoire de l’Europe, par les Russes (jamais facile de parler d’une défaite), ressuscités par le talent de l’écrivain qui s’est fait connaître par ses romans policiers.
L’écrivain explique qu’il n’a rien inventé : aucun dialogue, aucun fait, aucune situation ne sont imaginés. Il réussit à étudier la guerre d’hiver et nous la fait découvrir avec sa plume affûtée et son héros, devenu un mythe finlandais. Et, le lecteur se sent happé. D’habitude, le lecteur ne connaît pas la victime et ne sait pas qui est l’assassin. Ici nous connaissons la fin et pourtant ce « chercheur d’histoire », comme il se nomme, est passionnant.
Dans Les Guerriers de l’hiver, la part d’humanité d’Olivier Norek est omniprésente. Certaines scènes sont d’une puissante émotion. L’amitié. L’amour bien sûr, mais ce ne sont pas ces scènes qui émeuvent le plus. C’est la confrontation avec la peur du conflit, de la tuerie, du corps à corps qu’il raconte parfaitement lui l’ancien soldat, l’ancien policier.
L’écrivain décrit le courage d’une » cause juste, pour défendre leur terre, leur ferme, et ceux qu’ils aiment »…Impossible de ne pas s’immerger en parallèle dans cette guerre aux portes de l’Europe !
Olivier Norek, écrivain apprécié, publie Les Guerriers de l’hiver, un roman sur la guerre de Finlande, se concentrant sur le sniper Simo Häyhä. Il combine faits historiques et émotion, offrant une exploration poignante du courage et de la peur. Ce récit, enrichi d’humanité, révèle des thèmes intemporels liés à la guerre.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/11/04/les-guerriers-de-lhiver-rl2024/
Un roman historique qui retrace le parcours de Simo Häyhä, tireur d'élite finlandais devenu un héros de la 2ème guerre mondiale, lors de la fameuse "guerre d'hiver" qui opposa la Russie à la Finlande. Une guerre trouble et meurtrière d'un côté comme de l'autre, des moyens russes démesurés contre une Finlande qui résistera contre toute attente. Une écriture crue et percutante, beaucoup de détails qui font frémir et trembler. Olivier Norek abandonne dans ce roman la littérature policière qui a fait sa renommée pour nous plonger dans un récit fidèle et réaliste d'atrocités à peine imaginables. En lice pour de nombreux prix littéraires, dont le prix Renaudot des lycéens, nul doute qu'une reconnaissance viendra récompenser ce roman grandiose.
Les Guerriers de l’hiver d’Olivier Norek
Je connaissais Olivier Norek, comme l’auteur de nombreux thrillers qui ont fait mon bonheur de lecteur. Je viens de découvrir avec Les Guerriers de l’hiver, une autre facette de son talent. J’aime lire les livres d’histoires militaires et les biographies. Avec ce livre, somme d’un travail de documentaliste évident, j’ai découvert un épisode jusque-là méconnu. Celle de l’attaque de l’union soviétique dirigée par Staline sur l’un de ses pays limitrophes. On ne peut faire qu’un parallèle entre ce qui se déroule sur notre continent Européen avec l’invasion de la Russie dirigée par Poutine en Ukraine. Ceci dit ce livre va beaucoup plus loin, car il démontre que malgré le déploiement d’une force militaire impressionnante, tant par son volume et la mise en œuvre de bombardement continu, L’union Soviétique signera la fin de la guerre, certes en obligeant la Finlande à céder 11% de son territoire, mais sans l’annexer comme cela devait se faire. Dans une guerre de territoire et d’usure, le champ de bataille sera gagné puis repris sur quelques kilomètres. Staline, pour protéger la ville frontalière de Léningrad, décide faute d’un accord pour la création d’une zone tampon, d’envahir le territoire de la Finlande alors qu’il n’y a eu aucun geste d’agression de la part de ce pays. Ce devait être une affaire de quelques semaines avait annoncé les conseillers militaires à Staline, le rapport de force étant plus que favorable aux armées de l’union Soviétique. Ce 30 novembre 1939, Le 30 novembre 1939, l’Armée rouge attaque le long de la frontière déployant ses7,8, 9 et 14e corps d’armée et bombarde les principales villes finlandaises. L’affaire devait être réglée en quelques semaines, l’on avait même envoyé des orchestres sur le front pour fêter la victoire ! C’était sans compter sur la force intérieure essentielle forgeant l’âme des Finlandais le Sisu et leur résistance militaire et civile à cet envahisseur. C’est ce conflit qui entraînera en trois mois de combats quelque 300 000 morts parmi leurs soldats soviétiques et environ 65 000 Finlandais, l'un des affrontements les plus rudes de toute l’histoire militaire qu’Olivier Norek raconte dans son livre les Guerriers de l’hiver. Mais, Olivier Norek rend surtout un hommage à la bravoure et à l'audace de ces guerriers de l'hiver se battant dans la neige et la glace, par des températures de l’ordre de moins cinquante degrés. Pendant des semaines dans une guerre de tranchées, la force soviétique malgré une supériorité écrasante va être bousculée, par un petit groupe d’homme dont les noms vous seront inscrits dans votre mémoire celui de : Simo Häyhä, petit paysan du village de Rautjärvi considéré comme le meilleur sniper de tous les temps. 542 ennemis abattus, qui s’est distingué durant la Guerre d’hiver par son sens du camouflage, sa patience, son sang-froid et la précision redoutable de ses tirs. Les conditions de ses tirs sont enseignées dans les académies militaires du pays. Il fut surnommé par les Soviétiques La Mort Blanche tant il sème la mort et la terreur au bout de son fusil. M/28 « Suojeluskuntain Pystykorva » de 7,62 mm. Dans les premiers chapitre l’on découvrira ce petit homme d’un mètre cinquante-deux, auprès de son père qui l’initiera au tir du gibier. Un jeune homme épris de nature et de forêts. Le commandant de ce commando, un ancien légionnaire Aarne Juutilainen, surnommé « l'horreur du Maroc. Vous découvrirez au fur et à mesure de votre lecture : Toivo Varis, Carl Gustav Mannerheim, Aksel Airo, le Lieutenant-Colonel Wilhem, dit Guerre Ville, mais aussi Viarcheslav Molotov, dont le nom de son cocktail explosif sera identifié par les Finlandais comme le cocktail Molotov, en réplique des paniers lancés par Staline sur la Finlande ! Vous suivrez tous ces hommes et ces femmes qui se battent sur un territoire qu’ils connaissent parfaitement appliquant la tactique de la guérilla par petites unités réparties le long de la frontière. L’on suit leurs attaques éclairs manœuvrant à ski dans des régions glacées, boisées, accidentées, décimant les rangs des unités soviétiques mal préparées pour affronter les rigueurs de cet hiver de guerre entre une nation de cent soixante et onze millions d’habitants et un petit pays de trois millions et demi d’âmes. « Les guerriers de l’hiver est un roman, » dit Olivier Norek à la fin de son ouvrage. Cependant précise-t-il « les dialogues proviennent souvent d’archives ou ont été transmis par des passionnés de l’histoire militaire. Aucun fait d’armes n’a été inventé, ni aucune anecdote. Aucun acte de bravoure n’a été exagéré. Si ces évènements ont bientôt un siècle, ils nous renvoient à l’Histoire actuelle et nous mettent en garde. La guerre survient souvent par surprise et il faut toujours un premier mort sur notre sol pour y croire vraiment. » J’espère qu’avec ces quelques lignes je vous aurai donné l’envie inextinguible de lire le roman d’Olivier Norek, Les Guerriers de l’hiver. Bien à vous
Version audio
Avec Les guerriers de l’hiver, Olivier Norek abandonne le polar pour nous offrir un captivant roman historique. En 1939, sans préambule, Staline décide de s’emparer de territoires finlandais. Pendant 100 jours, les Soviétiques vont se heurter à l’incroyable courage des Finlandais pour défendre leur petit pays. Ce n’est pas sans rappeler des faits très contemporains.
Olivier Norek s’est appuyé sur un énorme travail de documentation pour plonger son lecteur au cœur de cette guerre où il faisait entre -20° et -40°. Il s’est emparé de l’histoire, devenue légendaire pour les Finlandais, de Simo Häyhä, un tireur d’élite, qui, à lui-seul, a fait plus de 500 morts dans les rangs soviétiques. Les Russes feront tout pour l’abattre mais ce n’est qu’à la toute fin de cette guerre qui devait être éclair, qu’ils réussissent à le blesser.
En romançant la vie et les exploits de Simo Häyhä, tout en le situant bien dans le contexte politique de l’époque, l’auteur a le mérite de faire connaître un épisode de l’histoire finlandaise que j’ignorais, comme beaucoup j’imagine. Il nous montre le courage de ces paysans finlandais mal, ou plutôt pas du tout, préparés au combat, leur ingéniosité pour compenser le manque d’armes et de matériel, la solidarité qui les unit, l’amitié si précieuse et leur colère face à tous ces morts.
Le timbre de voix sobre de Thierry Blanc s’accorde tout à fait au texte. Un seul regret pour moi avec la version audio, les noms sont difficiles à retenir et je me suis parfois perdue entre les Finlandais et les Russes. Ce qui est bien dommage, aussi je vais relire certains chapitres en version papier et consulter une carte de Finlande !
https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/10/25/les-guerriers-de-lhiver-de-olivier-norek/
#LesGuerriersdelhiver #NetGalleyFrance
Oublions les polars de Norek pour plonger dans une page de l'histoire quasiment disparue du début de la seconde guerre mondiale. Sur fond de froid extrême, la lutte du peuple finlandais contre l'ogre soviétique de Staline. Avec sa plume habituelle de conteur, Norek emmène le lecteur dans cette guerre froide sur les traces d'un snipper redoutable. A lire absolument !
Avec ce roman, Olivier Norek s'essaie à un autre genre, celui du roman historique. J'ai pu ainsi découvrir ce qu'était la "guerre d'hiver", cette période de 105 jours qui a vu en 1940 l'URSS chercher à envahir la Finlande... et qui a finalement eu des conséquences sur le déroulé de la Deuxième Guerre mondiale puisque ce serait en voyant les difficultés de "l'ogre russe" face à ce petit pays qu'Hitler aurait décidé de lancer l'opération Barbarossa plutôt que d'en finir d'abord avec le front de l'Ouest. La bibliographie de fin ainsi que les anecdotes racontées lors d'une rencontre en librairie, tout comme l'enthousiasme communicatif de l'auteur m'ont convaincue d'acheter le livre.
Le seul bémol, c'est que, malgré le côté attachant de la plupart des personnages (notamment le groupe des quatre amis dont Simo, le tireur d'élite) , je ne me suis pas sentie assez proche des personnages : l'aspect "historique" l'a emporté... la faute au choix de la narration à la 3e personne et au fait qu'on n'entende jamais vraiment la voix de Simo ? (comme Pierre Lemaitre réussit à le faire grâce au style indirect libre, à défaut d'un récit à la 1ère personne ?). Je ne sais pas... pourtant, l'atmosphère des forêts enneigées où crissent les pas, les bruits de mitrailleuses, ce froid en deçà des 50 degrés, on le ressent parfaitement ! c'est simplement que les personnages, sans manquer complètement d'épaisseur, manquent d'un je ne sais quoi qui les rende plus proches, familiers... pas grand chose mais cela suffit à faire perdre un peu en souffle épique et au plaisir que je peux prendre à la lecture de certains romans historiques.
En tout cas, c'est une incursion remarquée dans la "littérature blanche" et l'accueil du roman est mérité, il serait tellement plus simple de ressortir le capitaine Coste chaque année pour une nouvelle aventure...
Les Guerriers de l'hiver par Olivier Norek, lu par Thierry Blanc, Lizzie, 2024 (1ère édition : Michel Lafon, 2024).
Un excellent roman historique sur une partie de la seconde guerre mondiale que je connaissais mal…
On l’appelle « la guerre d’hiver », entre un immense pays et une toute petite terre, entre fin novembre 1939 et mars 1940.
Les finlandais vont tenir tête aux soviétiques grâce au « Sisu », un mot intraduisible qui désigne l'âme de la Finlande, le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination...
Je me suis parfois un peu perdue, (endormie ?) dans cette audio-lecture, je le reconnais ; pourtant, le narrateur fait le job, rien à redire… Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi.
Mais je salue le gros travail de recherche, la volonté de mêler des destins individuels à la grande Histoire, la présence dans le récit de personnages référentiels rendus très proches par la plume d’Olivier Norek. Je pense évidemment au tireur d’élite Simo, surnommé « la mort blanche ».
Une lecture didactique et réflexive, avec des personnages bien campés, auxquels on s’attache, et une succession de péripéties sous forme de guérilla hivernale dans des conditions difficiles.
Les Finlandais, largement inférieurs en hommes et en armement ont mis en place une défense habile et efficace. L’Armée rouge s’est empêtrée tandis que la petite armée finlandaise contenait les colonnes mécanisées de Staline pendant une centaine de jours.
L’Histoire se répète aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine…
Je vais retourner vers cet auteur toulousain chez qui c’est ma première incursion, le découvrant hors de ses écrits habituels, plutôt inscrit dans le genre policier.
#LesGuerriersdelhiver #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
L'histoire (vraie) de Simo Häyhä, le légendaire sniper que l'on surnomma La Mort Blanche, est de ces histoires qui viennent hanter les muses de la littérature jusqu'à trouver un écrivain qui leur permette de (re)naître enfin dans un roman. Olivier Norek fut celui-là avec Les guerriers de l'hiver.
Après un patient travail de documentation et d'investigation (le récit est assorti de cartes et de photos), le recueil de témoignages, une immersion en pleine forêt lapone, on a le plaisir de retrouver ici la plume très professionnelle d'Olivier Norek pour un roman de guerre bien éloigné des polars auxquels il nous avait habitués : une découverte enrichissante.
Bien évidemment, cet épisode méconnu de l'Histoire récente européenne résonne aujourd'hui étrangement avec ce que l'on sait de la guerre d'Ukraine, même si l'auteur se garde bien de tracer lui-même le parallèle.
Le contexte :
Staline craint que les nazis attaquent l'empire soviétique par l'isthme de Carélie.
Au début de l'hiver 1939, les négociations traînent depuis plus d'un an entre les Soviétiques et les Finlandais qui veulent bien céder une partie de leur territoire mais surtout pas leur port sur la Baltique.
Inquiète de la tournure des pourparlers, la Finlande décrète la mobilisation sous couvert d'un exercice général.
Fin novembre, comme rien ne semble bouger, les soviétiques mettent eux-mêmes en scène une provocation à la frontière et la Guerre d'Hiver est déclarée.
Le 7 décembre débute, au nord de Leningrad, la bataille de Kollaa qui durera jusqu'en mars alors que les russes prévoyaient d'envahir le pays en dix jours tout au plus : "l'une des plus grandes puissances militaires du monde attaqua une des plus petites nations de la planète". Une nation qui ne disposait que d'une "armée de bouts de ficelle, mal équipée, peu nombreuse et à l'entraînement inégal".
Mais "un mois plus tard, à l'approche de Noël, les premiers doutes commençaient à s'installer dans les lignes" russes.
En 1939, la Finlande est un tout jeune pays de 22 ans qui ne s'est émancipé difficilement qu'en 1917 après des années de tutelle suédoise puis russe. Un âge bien trop jeune pour voir déferler la puissante et redoutable Armée Rouge.
C'est son père qui avait fait du "petit" (1m52 !) Simo Häyhä un sacré chasseur avant qu'il devienne tireur d'élite de l'armée finlandaise. Il n'utilisait pas de lunette de visée pour éviter toute réflexion du soleil. Il mâchait de la neige pour éviter la vapeur de sa respiration. Il était capable de rester des heures par -40° enfoui sous la neige dans sa combinaison blanche.
La Mort Blanche terrorisait les soldats russes chez qui Simo fera plus de 500 victimes, un triste record qui va faire de lui le plus grand sniper de toute L Histoire.
Dans sa déroute, l'Armée Rouge découvre alors la guerre de harcèlement et la guérilla : les forêts marécageuses de Carélie s'y prêtent tout autant que les rues d'une grande ville. Un enseignement que les russes mettront à profit quelques temps plus tard lorsque les nazis arriveront à Stalingrad.
Pour la petite histoire, notre seul "souvenir" de cette guerre méconnue était le surnom que les finlandais donnèrent au fameux cocktail Molotov (la bombe incendiaire créée pendant la Guerre d'Espagne), un hommage ironique à Viatcheslav Molotov, ministre des Affaires étrangères soviétique de l'époque, qu'ils utilisèrent contre les chars de l'Armée Rouge - les rares lance-missiles anti-char des finlandais furent ... ceux piqués aux russes, qui en avaient apportés avec eux, ignorant que l'armée finlandaise n'avait pas de tanks !
♥♥♥ On aime vraiment beaucoup :
• On dévore littéralement ce roman de guerre, plein de bruit et de fureur. Plein de l'absurdité de cette autre "drôle de guerre" que fut ce conflit russo-finlandais - que Charles Maurras qualifia de "Thermopyles du Nord".
Mais une histoire également pleine de l'élan patriotique de ces petites nations dont les habitants sont appelés à défendre chèrement leurs terres, leurs villages, leurs familles et leurs amis.
• On est captivé par les nombreuses anecdotes, toutes véridiques, soigneusement documentées, rassemblées par Norek. C'est savoureux, malgré les horreurs guerrières décrites, et cela lui permet de croquer des personnages particulièrement attachants en évitant le piège du livre d'Histoire ou du journal de guerre.
• On est bien sûr curieux de découvrir ce conflit méconnu dans un pays à l'histoire méconnue et on l'a dit, cet épisode du passé a quelques échos qui résonnent aujourd'hui encore ...
• Malgré le sérieux apporté au récit des faits, Olivier Norek a su trouver le souffle épique qui convenait pour retranscrire cette histoire et nous faire partager le courage et le patriotisme des soldats blancs. Peut-être, au cours de l'un de ses séjours sur place, a-t-il été inspiré par le fameux "Sisu" finlandais ?
Un mot, un concept, étrange dont on dit qu'il faudrait un livre pour l'expliquer ou le traduire.
Et bien le voilà peut-être, ce livre.
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