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Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.
" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
- Je ne parle pas leur langue, camarade.
- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. "
Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent.
Au coeur du plus mordant de ses hivers, au coeur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.
Olivier Norek est sorti des sentiers battus du polar pour nous offrir un récit guerrier qui mêle histoire et fiction.
Simo Häyhä̈, personnage légendaire pourtant bien réel, a intrigué l’écrivain qui est parti sur ses traces.
Tout commence en 1939, lorsque Staline, le tyran rouge, décide d’envahir la Norvège dont il ne fera qu’une bouchée, pense-t-il à raison, car que peut le minuscule état Finlandais dont l’armée est dépourvue d'artillerie lourde et de blindés, contre l’ogre soviétique qui possède une armée colossale, un renouvellement d’hommes et pléthore d’armements lourds.
« Dans une tempête de plomb et de feu, l’armée Rouge de Staline, la plus grande armée du monde, déferla sur cette nation neutre et mal armée dans un conflit que l’Histoire appellera la Guerre d’Hiver. »
C’est là que se joue le destin de Simo, un jeune paysan qui est aussi le meilleur tireur parmi les gardes civils. Enrôlé dans l’armée, il va devenir ce sniper redoutable que ses ennemis surnomment « La Mort Blanche ».
Le lecteur le suit dans sa compagnie, avec ses amis Toivo, Onni, et Pietari. Ils vont veiller les uns sur les autres, mais tous ne reviendront pas de cette guerre éprouvante.
Malgré son infériorité en nombre et son manque d’armement, l’armée finlandaise va résister avec courage et audace face à une armée nombreuse mais peu motivée. Leur résistance a une explication, c’est le Sisu, comme l’explique un personnage important de l’Union Soviétique :
« Le sisu est l’âme de la Finlande. L’état d’esprit d’un peuple qui vit dans une nature sauvage, par un froid mordant, avec un ensoleillement rare. Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui
Olivier Norek a entrepris un long et patient travail de documentation, il est allé sur le terrain, a parcouru la forêt lapone, a rencontré des spécialistes, des historiens (voir la page de remerciements) puis, il a construit son récit, liant la vérité historique à des passages plus intimes et des dialogues imaginés. Le résultat, c’est un roman puissant qui nous fait découvrir un épisode peu ou prou connu d’une période agitée autour de la seconde guerre mondiale. Alors que la France et le royaume Uni ont déclaré la guerre à l’Allemagne nazie le 3 septembre 1939, la Norvège se retrouve bien seule face à son puissant et redoutable voisin, et, malgré les promesses, ne recevra jamais d’aide des pays européens.
L’auteur navigue entre front russe et front Finlandais, expliquant les stratégies militaires et les enjeux économiques et politiques. Puis il zoome sur le quotidien des soldats dans un enfer de feu et de glace où la mort rode nuit et jour. La pression de l’armée russe oblige les finlandais à tenir au-delà de leurs forces et à réaliser des exploits. Les dernières semaines de la guerre sont particulièrement éprouvantes pour ces unités décimées qui continuent à se battre pour la liberté.
« Les Russes étaient là jour et nuit. On se battait à cinq kilomètres devant la ligne de défense, ou directement au corps à corps dans les tranchées. Deux fois par jour, la section logistique vidait à la pelle ces interminables boyaux remplis d’un mélange de terre gorgée de sang, de neige brune et de cadavres en morceaux. »
Les personnages ont tous existé, et, en annexe, en sus des cartes, on peut découvrir leur visage sur des photos noir et blanc.
Mais le plus étonnant de tous, c’est ce petit paysan —, il ne mesurait qu’un mètre cinquante-deux, qui, surnommé la Mort Blanche, a terrorisé une armée entière avec un simple fusil sans lunette de visée et qui connaissait parfaitement la forêt enneigée où il pouvait rester des heures à guetter ses proies. Avec 542 soldats russes tués en 98 jours, il est l’un des plus grands tireurs d’élite du monde.
Après ma lecture, me reste un regret, celui que l’auteur n’ai pas fouillé davantage la personnalité de Simo, j’aurais aimé que l’écrivain historien laisse davantage la place au romancier. Et me revient en mémoire le roman formidable de Mathias Enard « La perfection du tir », qui fait entrer le lecteur dans la tête du tireur d’élite. J’aurais aimé chez Norek plus d’humanité chez ses personnages, mais c’est peut-être la faute aux températures extrêmes ( moins quarante degrés, voire moins cinquante) ?
Olivier Norek change de registre, comme l'ont déjà dit les centaines de Babeliotes qui ont chroniqué ce livre avant moi! Il nous plonge dans l'hiver finlandais de 1939, lorsque Staline convoitait ce petit pays limitrophe, un David contre Goliath, aux débuts d'un conflit mondial qui se déroulait en parallèle.
On suit dans ce roman historique très renseigné, un sniper surdoué qui a réellement existé. Olivier Norek réussit l'exploit de nous faire ressentir ce qu'un soldat jeune peut ressentir au moment de tuer un autre homme. Je me suis attachée aux personnages, pleine d'empathie pour ces hommes jeunes que des officiers envoient à l'abattoir. Et j'avais hâte d'avoir de leurs nouvelles, redoutant à chaque page que l'un d'eux se fasse tuer. Un roman addictif, bien écrit et finalement original pour un récit de guerre, qui mérite amplement les éloges qu'il a reçus!
Olivier Norek m’avait conquise avec son roman « Dans les brumes de Çapelans » , il m’a captivée avec ce récit historique extraordinaire ! Cette page d’Histoire, méconnue, qui débute en novembre 1939, retrace la guerre déclenchée par Staline à la Finlande pour annexer une partie du pays.
Cette guerrilla va durer cent cinq jours ! Guérilla parce que les forces en présence, en nombre comme en armement, sont tellement inégales…
Les citoyens finlandais sont mobilisés pour défendre leur pays , paysans en majorité, ils vont se mesurer à l’armée russe qui fait preuve d’une totale incompétence. Le froid est terrible, la neige recouvre les forêts et dans cet enfer Simo Häyhä, paysan enrôlé, devient la Mort Blanche, le sniper légendaire. Ces guerriers finlandais font preuve d’un courage extraordinaire, animés par leur Sisu, l’esprit de leur pays.
Staline, sans pitié, commande ses militaires comme ses citoyens « par une peur profonde que l’on préférait nommer loyauté ». Évidemment ce récit résonne avec notre actualité et l’on peut se demander ce que serait l’Europe et peut-être même le monde aujourd’hui sans la résistance de soldats comme Simo.
L’auteur réussit à nous tenir en haleine à chaque page, chaque chapitre.
Un des meilleurs livres que j’aie lu depuis longtemps !
Olivier Norek est un écrivain que j’apprécie beaucoup. Les guerriers de l’hiver à peine ouvert, je me suis surprise à penser que dans celui-ci, en littérature dite blanche. Il avait enfin le temps des descriptions, des digressions, d’une chronique large qu’il a construite à partir de faits historiques vérifiés.
En racontant la guerre de Finlande face à l’ours russe de Staline en 39/40, et plus particulièrement du sniper le plus connu, Simo Häyhä, surnommé La mort Blanche, Olivier Norek publie son huitième roman qui porte sur un récit de résistance.
Cent vingt-trois jours de conflit du 30 novembre 1939 jusqu’au 13 mars 1940, oubliés par l’histoire de l’Europe, par les Russes (jamais facile de parler d’une défaite), ressuscités par le talent de l’écrivain qui s’est fait connaître par ses romans policiers.
L’écrivain explique qu’il n’a rien inventé : aucun dialogue, aucun fait, aucune situation ne sont imaginés. Il réussit à étudier la guerre d’hiver et nous la fait découvrir avec sa plume affûtée et son héros, devenu un mythe finlandais. Et, le lecteur se sent happé. D’habitude, le lecteur ne connaît pas la victime et ne sait pas qui est l’assassin. Ici nous connaissons la fin et pourtant ce « chercheur d’histoire », comme il se nomme, est passionnant.
Dans Les Guerriers de l’hiver, la part d’humanité d’Olivier Norek est omniprésente. Certaines scènes sont d’une puissante émotion. L’amitié. L’amour bien sûr, mais ce ne sont pas ces scènes qui émeuvent le plus. C’est la confrontation avec la peur du conflit, de la tuerie, du corps à corps qu’il raconte parfaitement lui l’ancien soldat, l’ancien policier.
L’écrivain décrit le courage d’une » cause juste, pour défendre leur terre, leur ferme, et ceux qu’ils aiment »…Impossible de ne pas s’immerger en parallèle dans cette guerre aux portes de l’Europe !
Olivier Norek, écrivain apprécié, publie Les Guerriers de l’hiver, un roman sur la guerre de Finlande, se concentrant sur le sniper Simo Häyhä. Il combine faits historiques et émotion, offrant une exploration poignante du courage et de la peur. Ce récit, enrichi d’humanité, révèle des thèmes intemporels liés à la guerre.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/11/04/les-guerriers-de-lhiver-rl2024/
Un roman historique qui retrace le parcours de Simo Häyhä, tireur d'élite finlandais devenu un héros de la 2ème guerre mondiale, lors de la fameuse "guerre d'hiver" qui opposa la Russie à la Finlande. Une guerre trouble et meurtrière d'un côté comme de l'autre, des moyens russes démesurés contre une Finlande qui résistera contre toute attente. Une écriture crue et percutante, beaucoup de détails qui font frémir et trembler. Olivier Norek abandonne dans ce roman la littérature policière qui a fait sa renommée pour nous plonger dans un récit fidèle et réaliste d'atrocités à peine imaginables. En lice pour de nombreux prix littéraires, dont le prix Renaudot des lycéens, nul doute qu'une reconnaissance viendra récompenser ce roman grandiose.
A remporté le Prix Renaudot des lycéens 2024, bravo à l'auteur, hâte de le rencontrer lors de sa venue à Loudun le mois prochain !
Les Guerriers de l’hiver d’Olivier Norek
Je connaissais Olivier Norek, comme l’auteur de nombreux thrillers qui ont fait mon bonheur de lecteur. Je viens de découvrir avec Les Guerriers de l’hiver, une autre facette de son talent. J’aime lire les livres d’histoires militaires et les biographies. Avec ce livre, somme d’un travail de documentaliste évident, j’ai découvert un épisode jusque-là méconnu. Celle de l’attaque de l’union soviétique dirigée par Staline sur l’un de ses pays limitrophes. On ne peut faire qu’un parallèle entre ce qui se déroule sur notre continent Européen avec l’invasion de la Russie dirigée par Poutine en Ukraine. Ceci dit ce livre va beaucoup plus loin, car il démontre que malgré le déploiement d’une force militaire impressionnante, tant par son volume et la mise en œuvre de bombardement continu, L’union Soviétique signera la fin de la guerre, certes en obligeant la Finlande à céder 11% de son territoire, mais sans l’annexer comme cela devait se faire. Dans une guerre de territoire et d’usure, le champ de bataille sera gagné puis repris sur quelques kilomètres. Staline, pour protéger la ville frontalière de Léningrad, décide faute d’un accord pour la création d’une zone tampon, d’envahir le territoire de la Finlande alors qu’il n’y a eu aucun geste d’agression de la part de ce pays. Ce devait être une affaire de quelques semaines avait annoncé les conseillers militaires à Staline, le rapport de force étant plus que favorable aux armées de l’union Soviétique. Ce 30 novembre 1939, Le 30 novembre 1939, l’Armée rouge attaque le long de la frontière déployant ses7,8, 9 et 14e corps d’armée et bombarde les principales villes finlandaises. L’affaire devait être réglée en quelques semaines, l’on avait même envoyé des orchestres sur le front pour fêter la victoire ! C’était sans compter sur la force intérieure essentielle forgeant l’âme des Finlandais le Sisu et leur résistance militaire et civile à cet envahisseur. C’est ce conflit qui entraînera en trois mois de combats quelque 300 000 morts parmi leurs soldats soviétiques et environ 65 000 Finlandais, l'un des affrontements les plus rudes de toute l’histoire militaire qu’Olivier Norek raconte dans son livre les Guerriers de l’hiver. Mais, Olivier Norek rend surtout un hommage à la bravoure et à l'audace de ces guerriers de l'hiver se battant dans la neige et la glace, par des températures de l’ordre de moins cinquante degrés. Pendant des semaines dans une guerre de tranchées, la force soviétique malgré une supériorité écrasante va être bousculée, par un petit groupe d’homme dont les noms vous seront inscrits dans votre mémoire celui de : Simo Häyhä, petit paysan du village de Rautjärvi considéré comme le meilleur sniper de tous les temps. 542 ennemis abattus, qui s’est distingué durant la Guerre d’hiver par son sens du camouflage, sa patience, son sang-froid et la précision redoutable de ses tirs. Les conditions de ses tirs sont enseignées dans les académies militaires du pays. Il fut surnommé par les Soviétiques La Mort Blanche tant il sème la mort et la terreur au bout de son fusil. M/28 « Suojeluskuntain Pystykorva » de 7,62 mm. Dans les premiers chapitre l’on découvrira ce petit homme d’un mètre cinquante-deux, auprès de son père qui l’initiera au tir du gibier. Un jeune homme épris de nature et de forêts. Le commandant de ce commando, un ancien légionnaire Aarne Juutilainen, surnommé « l'horreur du Maroc. Vous découvrirez au fur et à mesure de votre lecture : Toivo Varis, Carl Gustav Mannerheim, Aksel Airo, le Lieutenant-Colonel Wilhem, dit Guerre Ville, mais aussi Viarcheslav Molotov, dont le nom de son cocktail explosif sera identifié par les Finlandais comme le cocktail Molotov, en réplique des paniers lancés par Staline sur la Finlande ! Vous suivrez tous ces hommes et ces femmes qui se battent sur un territoire qu’ils connaissent parfaitement appliquant la tactique de la guérilla par petites unités réparties le long de la frontière. L’on suit leurs attaques éclairs manœuvrant à ski dans des régions glacées, boisées, accidentées, décimant les rangs des unités soviétiques mal préparées pour affronter les rigueurs de cet hiver de guerre entre une nation de cent soixante et onze millions d’habitants et un petit pays de trois millions et demi d’âmes. « Les guerriers de l’hiver est un roman, » dit Olivier Norek à la fin de son ouvrage. Cependant précise-t-il « les dialogues proviennent souvent d’archives ou ont été transmis par des passionnés de l’histoire militaire. Aucun fait d’armes n’a été inventé, ni aucune anecdote. Aucun acte de bravoure n’a été exagéré. Si ces évènements ont bientôt un siècle, ils nous renvoient à l’Histoire actuelle et nous mettent en garde. La guerre survient souvent par surprise et il faut toujours un premier mort sur notre sol pour y croire vraiment. » J’espère qu’avec ces quelques lignes je vous aurai donné l’envie inextinguible de lire le roman d’Olivier Norek, Les Guerriers de l’hiver. Bien à vous
Version audio
Avec Les guerriers de l’hiver, Olivier Norek abandonne le polar pour nous offrir un captivant roman historique. En 1939, sans préambule, Staline décide de s’emparer de territoires finlandais. Pendant 100 jours, les Soviétiques vont se heurter à l’incroyable courage des Finlandais pour défendre leur petit pays. Ce n’est pas sans rappeler des faits très contemporains.
Olivier Norek s’est appuyé sur un énorme travail de documentation pour plonger son lecteur au cœur de cette guerre où il faisait entre -20° et -40°. Il s’est emparé de l’histoire, devenue légendaire pour les Finlandais, de Simo Häyhä, un tireur d’élite, qui, à lui-seul, a fait plus de 500 morts dans les rangs soviétiques. Les Russes feront tout pour l’abattre mais ce n’est qu’à la toute fin de cette guerre qui devait être éclair, qu’ils réussissent à le blesser.
En romançant la vie et les exploits de Simo Häyhä, tout en le situant bien dans le contexte politique de l’époque, l’auteur a le mérite de faire connaître un épisode de l’histoire finlandaise que j’ignorais, comme beaucoup j’imagine. Il nous montre le courage de ces paysans finlandais mal, ou plutôt pas du tout, préparés au combat, leur ingéniosité pour compenser le manque d’armes et de matériel, la solidarité qui les unit, l’amitié si précieuse et leur colère face à tous ces morts.
Le timbre de voix sobre de Thierry Blanc s’accorde tout à fait au texte. Un seul regret pour moi avec la version audio, les noms sont difficiles à retenir et je me suis parfois perdue entre les Finlandais et les Russes. Ce qui est bien dommage, aussi je vais relire certains chapitres en version papier et consulter une carte de Finlande !
https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/10/25/les-guerriers-de-lhiver-de-olivier-norek/
#LesGuerriersdelhiver #NetGalleyFrance
Oublions les polars de Norek pour plonger dans une page de l'histoire quasiment disparue du début de la seconde guerre mondiale. Sur fond de froid extrême, la lutte du peuple finlandais contre l'ogre soviétique de Staline. Avec sa plume habituelle de conteur, Norek emmène le lecteur dans cette guerre froide sur les traces d'un snipper redoutable. A lire absolument !
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