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Les guerriers de l'hiver

Couverture du livre « Les guerriers de l'hiver » de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon
Résumé:

Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.

" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.

- Je ne parle pas leur langue, camarade.

- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la... Voir plus

Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.

" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.

- Je ne parle pas leur langue, camarade.

- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. "



Imaginez un pays minuscule.

Imaginez-en un autre, gigantesque.

Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent.



Au coeur du plus mordant de ses hivers, au coeur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.

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Avis (7)

  • Il faut être sacrément audacieux pour s’essayer à un nouveau chemin alors que la route habituelle est toute tracée. C’est pourtant ce que vient de faire Olivier Norek. Devenu depuis quelques années une des éminentes figures du polar, il prend cette année le pari du changement, avec un roman...
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    Il faut être sacrément audacieux pour s’essayer à un nouveau chemin alors que la route habituelle est toute tracée. C’est pourtant ce que vient de faire Olivier Norek. Devenu depuis quelques années une des éminentes figures du polar, il prend cette année le pari du changement, avec un roman historique.

    Rendez-vous est pris avec la Finlande durant l’hiver 1939. Dans ce paysage au climat rugueux, l’auteur nous raconte les manœuvres militaires effectuées par la Russie pour s’accaparer le pays scandinave. On entre alors dans le quotidien, l’intimité des soldats nordiques qui se sont battus afin de défendre leurs frontières.

    Le travail de recherche et de documentation auquel nous avait déjà habitué l’ancien policier libère toute sa force dans ce récit. Il se base sur les faits historiques vérifiés afin d’être au plus proche de la réalité de l’époque. Et comme il s’est physiquement immergé au cœur de l’endroit, la sensation de vécu est d’autant plus marquante. Le lecteur est avec ces guerriers dans leurs camps, dans les tranchées, lors de leurs opérations, comme s’il faisait partie du décor. Chaque scène, dans cet écrin blanc et glacial, révèle un peu plus la bravoure de ces hommes. Survivre est devenu leur seul dessein et ils mettent tout en œuvre pour se sortir des pièges rencontrés.

    L’auteur a aussi réussi la prouesse d’accorder son écriture au propos de l’histoire. Plus descriptive, parfois plus poétique, sa plume garde quand même ses effets de suspense qui nous tiennent sous pression du début jusqu’à la fin. La narration est oppressante et on sent la mort qui rôde…

    Si certains en doutaient encore, Olivier Norek vient de confirmer son statut d’écrivain. Loin de ses bases littéraires, il a su s’adapter à son nouveau genre. Son obstination et son perfectionnisme rendent cette épopée réaliste, humaine et historiquement passionnante !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/09/05/960-olivier-norek-les-guerriers-de-lhiver/

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  • Mon souci n’est pas qu’un auteur de polar passe à littérature blanche (Pierre LEMAITRE a réussi ce passage avec les honneurs), mais bien plutôt l’histoire.
    Certes, elle est basée sur des faits réels, lesquels sont inconnus de la très grosse majorité des français.
    De ce fait, quand j’ai...
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    Mon souci n’est pas qu’un auteur de polar passe à littérature blanche (Pierre LEMAITRE a réussi ce passage avec les honneurs), mais bien plutôt l’histoire.
    Certes, elle est basée sur des faits réels, lesquels sont inconnus de la très grosse majorité des français.
    De ce fait, quand j’ai commencé à lire ce roman, j’étais très intriguée (d’autant que j’apprécie l’histoire avec un grand H),
    Malheureusement, je me suis ennuyée, alors que j’aurai dû être suspendue à cette guerre si courte et à la vie si difficile de ces soldats.
    Certes, j’ai fini cet ouvrage, mais sincèrement, je me suis un peu forcée ... bien que paradoxalement j’avais envie de connaître sa fin !
    Je ne peux pas dire que cela soit mal écrit, mais j’ai vraiment une impression très mitigée.

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  • Olivier Norek est un grand conteur. Il a cette faculté de nous amener sur des terrains hostiles, tout en nous instruisant, et sans jamais être ni moralisateur ni soporifique. Il nous démontre une fois de plus avec "Les guerriers de l'hiver" que sa plume est encline à s'adapter à l'intrigue qu'il...
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    Olivier Norek est un grand conteur. Il a cette faculté de nous amener sur des terrains hostiles, tout en nous instruisant, et sans jamais être ni moralisateur ni soporifique. Il nous démontre une fois de plus avec "Les guerriers de l'hiver" que sa plume est encline à s'adapter à l'intrigue qu'il dépeint dans ses romans, avec une aisance et une sensibilité remarquable. Avec cette humanité qui le caractérise-c 'est véritablement un homme très sympathique-Norek nous relate cette page méconnue de l'Histoire, et nous suivons, par -40 degrés, ce combat entre David contre Goliath, au cours duquel les Finlandais s'illustrèrent avec détermination, et plus particulièrement, la trajectoire d'un homme d'exception, Simo Häyhä, militaire finlandais considéré comme le meilleur tireur d'élite de tous les temps. "Les guerriers de l'hiver" est le fruit d'un travail de documentation colossal, et promet un temps de lecture de qualité, il nous ouvre les yeux sur l'absurdité et la férocité des Hommes, mais nous démontre également, qu'armé de bravoure, un seul être peut faire la différence.
    Je recommande sans hésiter.

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  • On le surnommait La mort blanche parce qu’il était un tireur d’élite d’exception. C’est en 1939 que commença la légende de Simo Häyhä alors que la Russie envahissait la Finlande.

    Ce jeune paysan qui apprit le tir avec son père dans le village de Rantjärvi, fit trembler l’Armée Rouge pendant...
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    On le surnommait La mort blanche parce qu’il était un tireur d’élite d’exception. C’est en 1939 que commença la légende de Simo Häyhä alors que la Russie envahissait la Finlande.

    Ce jeune paysan qui apprit le tir avec son père dans le village de Rantjärvi, fit trembler l’Armée Rouge pendant les 105 jours de la Guerre d’hiver et la simple évocation de son nom, Belaya Smert, suffisait à terroriser les soldats russes sur le front de Kollaa.

    Indépendante depuis seulement 22 ans, la Finlande eut la malchance de se trouver située entre l’Allemagne nazie d’Hitler et la Russie communiste de Staline, et son annexion devint un enjeu majeur à l’orée de la Seconde Guerre Mondiale.

    Avec sa superbe écriture de conteur, Olivier Norek retrace les étapes de cette Guerre d’hiver dans laquelle la terrible Armée Rouge fut confrontée à de simples soldats réservistes venus des campagnes. Ces combattants dont firent partie Simo et ses camarades, utilisèrent toute leur connaissance des forêts enneigées, des lacs gelés et des températures allant parfois jusqu’à moins 50°C, pour mettre en déroute une armée cent fois supérieure en armement à la leur.

    Un incroyable récit qui, riche de stratégies militaires et de plans de bataille, détaille chaque étape de cette invasion, nous permettant de comprendre comment un pays titanesque comme l’Union soviétique, ne put jamais pénétrer de plus de 15km les terres de son petit voisin finlandais.

    Mais ce roman est avant tout une belle histoire d’amitié et c’est ce qui lui donne toute sa grandeur. Car au-delà des combats meurtriers, c’est l’amitié entre ces hommes et ces femmes simples qui émane de ces pages, nous offrant un puissant cocktail d’émotion et d’empathie. Au fil de mois, on y découvre des valeurs telles que le courage et la solidarité qui ont fait la force du pays et ont permis à cette « armée blanche » de résister à « l’ours russe ».

    Un grand roman historique qui n’est pas sans nous rappeler une certaine « opération spéciale » en Ukraine et les ressemblances entre ces deux conflits armés sont frappantes.

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  • Le grand roman de la rentrée? Oui ! Grandiose !
     
    « Sans le courage de Simo, sans le Sisu, cette âme de feu et de glace, personne ne peut imaginer ce que l’Europe ou le monde seraient aujourd’hui, ni les puissances au pouvoir. Personne, aujourd’hui, ne sait réellement ce que l’on doit aux...
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    Le grand roman de la rentrée? Oui ! Grandiose !
     
    « Sans le courage de Simo, sans le Sisu, cette âme de feu et de glace, personne ne peut imaginer ce que l’Europe ou le monde seraient aujourd’hui, ni les puissances au pouvoir. Personne, aujourd’hui, ne sait réellement ce que l’on doit aux soldats finlandais de la Guerre d’Hiver.
     
    Connaissez-vous la Guerre d’Hiver ?
    Olivier Norek sort de sa zone de confort. Il délaisse le capitaine Coste et quitte momentanément les polars pour s’emparer d’un fait historique méconnu : la guerre d’Hiver entre la Finlande et la Russie au début de la seconde guerre mondiale et nous offrir un formidable roman historique.
     
    « Débattre avec les mots, se battre avec poings. Lorsque les dernières paroles seraient prononcées, les derniers espoirs de paix envolés, ne resterait que le plomb, et sur le front comme à l’arrière, personne ne serait plus en sécurité. »
     
    Cette guerre fut brève. Elle dura 105 jours : du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940. Olivier Norek nous la raconte durant 450 pages.
     
    Il opte pour une construction très intelligente en alternant les récits pour mettre en exergue l’absurdité de cette guerre, la cécité russe et l’ingéniosité finlandaise.
     
    Du point de vue russe, il insiste sur l’impréparation des militaires et les caprices du Chef.  « Chacun des mots était contrôlé et soupesé pour qu’il satisfasse les fantasmes de son dictateur. »
     
    Officiellement il n’y avait aucun mort russe dans cette boucherie… Pour rester vivant, les officiers militaires devaient respecter les ordres aussi stupides soient-ils sous peine d’être exécuté d’une balle dans la nuque. L’ennemi n’était pas forcément celui que l’on croit. « Je crains davantage Celui pour qui l’on se bat, que ceux contre qui on se bat. Et tu devrais aussi. »
     
    « Il comprit alors qu’à la guerre, le pire n’était pas de mourir, car à la guerre, la peur de mourir n’est jamais plus forte que celle de voir mourir les siens. »
     
    Côté finlandais, Olivier Norek conte la guerre du point de vue d’un groupe d’amis, soudés et solidaires. Tous ne reviendront pas et malheureusement, « la vengeance ne répare rien, ne ressuscite personne, elle remplit le vide de l’absence, elle donne un but pour ne pas sombrer, elle retient la tristesse et la colère, et une fois assouvie, elle libère tout en un seul flot dévastateur, sans que rien n’ait vraiment changé. »
     
    « Comme le troublant chant des sirènes qui mène les bateaux aux récifs, ou l’agréable odeur d’amande amère que dégage le cyanure, il n’y avait rien de rassurant dans cette sensation de bien-être et de chaleur. La main de la mort s’était posée sur son épaule et lui promettait que tout allait bien, que tout irait mieux au fil des heures et qu’il n’avait qu’à rester immobile. »
    Les conditions météo et le froid polaire sont un personnage à part entière. Combattre par -51 degrés n’est pas chose aisée. Ne pas rester statique, prendre ses précautions, ne pas être seuls. Tout est parfaitement expliqué et documenté. Les tenues sont également très importantes. Là où les Russes font preuve d’amateurisme, les Finlandais se vêtissent d’une tenue de camouflage entièrement blanche pour se confondre avec la neige.
     
    Les guerriers de l’hiver, c’est surtout l’histoire de Simo Häyhä, la Belaya Smert « La Mort Blanche » des Russes, le Taika-ampuja « Le tireur magique » des Finlandais. Simo, ce héros qui a tué « 542 soldats russes en quatre-vingt-dix-huit jours, et autant à la mitraillette, ce qui (le) place au rang de meilleur sniper du monde, la bête noire des Russes qui ont déployé des moyens considérables pour tenter de l’abattre.
     
    « Alors dis-toi que chaque Russe que tu ne tueras pas sera peut-être celui qui mettra le feu à ta ferme et exécutera ta famille. Mais aucun homme ne sait à l’avance s’il est capable de tirer sur un autre. Et toi, tu vas le découvrir aujourd’hui. »
     
    Olivier Norek en fait un personnage exceptionnel, extrêmement humain et tellement attachant. Il nous livre de multiples astuces du tireur pour ne pas être repéré et être le plus efficace possible. On souffre avec lui, on espère ses succès, on frissonne. Se prendre d’affection pour un sniper, tout le talent de l’auteur est là.
     
    Si le livre se base sur des faits réels, si on devine aisément que l’auteur a fait énormément de recherches et n’a rien laissé au hasard concernant les conditions météos, le texte est très romanesque, fort bien écrit.
    La lecture est fluide, captivante. Les dialogues sont nombreux, les situations s’enchainent, les pages se tournent. Le lecteur est tenu en haleine tout au long du récit.
     
    fin de la chronique... ailleurs :)

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  • Un de mes premiers coups de coeur de cette rentrée littéraire 2024 !

    Lorsque j’avais dévoré la trilogie Coste, je m’étais fait la réflexion que l’on sentait que l’auteur connaissait le sujet de l’intérieur, ce qui pouvait expliquer l’impression d’authenticité qui ressortait de ces polars...
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    Un de mes premiers coups de coeur de cette rentrée littéraire 2024 !

    Lorsque j’avais dévoré la trilogie Coste, je m’étais fait la réflexion que l’on sentait que l’auteur connaissait le sujet de l’intérieur, ce qui pouvait expliquer l’impression d’authenticité qui ressortait de ces polars addictifs. Ici, Olivier Norek ne mène pas l’enquête : il nous plonge dans le froid mortifère de la Finlande en 1939, alors que Staline convoite ce petit pays limitrophe. Rien à voir avec son quotidien !

    Ce roman, centré autour de la personnalité d’un sniper de génie, qui a réellement existé est tout simplement extraordinaire. Il faut un immense talent pour réussir à créer une addiction à un récit de guerre, qu’habituellement je ne recherche pas en priorité.

    Chaque phrase, chaque mot vous entraine dans cet univers glauque et sinistre, et vous fait ressentir comme jamais l’injustice de cette boucherie commanditée en haut lieu. Sans compter l’adresse avec laquelle Olivier Norek vous fait comprendre les enjeux, les moyens et les résultats d’un tel conflit.

    De plus, on ne peut s’empêcher de fair un parallèle avec une actualité bien contemporaine, ou un autre mégalomane sème la terreur autour de son empire.


    Admiratrice de l’auteur de polar, mais à présent convaincue du talent d’écrivain, quel que soit le sujet ou le genre.



    448 pages Michel Lafon 15 Aout 2024

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  • Suis très attachée à cet écrivain sympathique qui a su nous captiver avec des romans prenants, bien écrits et souvent très engagés dans une description fine d'une certaine violence de la société. Mis à part Impact où je me suis un peu ennuyée, j'ai tout aimé. Cette fois, nous quittons le polar...
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    Suis très attachée à cet écrivain sympathique qui a su nous captiver avec des romans prenants, bien écrits et souvent très engagés dans une description fine d'une certaine violence de la société. Mis à part Impact où je me suis un peu ennuyée, j'ai tout aimé. Cette fois, nous quittons le polar pour un roman que l'on pourrait qualifier d'historique et que l'on peut placer sans hésiter en regard avec ce qui se passe en Ukraine. Et là, M. Norek m'a complètement perdue. le style est maladroit alors qu'il se veut puissant. Je sens bien un énorme travail de documentation pour ce texte dense, je ne peux que le saluer, mais je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage central ni à me passionner pour son destin.

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