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Olivier Norek

Olivier Norek

Olivier Norek est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 (service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis) depuis quinze ans. Code 93, son premier roman, a été largement salué par la critique et a reçu en 2015 le prix du public de Saint-Maur en Poche....

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Olivier Norek est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 (service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis) depuis quinze ans. Code 93, son premier roman, a été largement salué par la critique et a reçu en 2015 le prix du public de Saint-Maur en Poche. Territoires (2014) et Surtensions (2016) sont aussi consacrés aux (més)aventures du capitaine Victor Coste et de son équipe. Surtensions a reçu le Prix du polar européen 2016 du Point et le Grand Prix des Lectrices ELLE 2017, dans la catégorie policier. Ses ouvrages sont publiés chez Michel Lafon et repris chez Pocket.
Olivier Norek a également participé à créer l’histoire de la sixième saison de la série Engrenages sur Canal +, et est le scénariste du téléfilm Flic tout simplement diffusé sur France 2 à la fin de l’année 2015. Son nouveau titre, Entre deux mondes, a paru en octobre 2017 chez Michel Lafon.

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Articles en lien avec Olivier Norek (6)

Avis sur cet auteur (415)

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    Couverture du livre « Les guerriers de l'hiver » de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon

    Regine Zephirine sur Les guerriers de l'hiver de Olivier Norek

    Olivier Norek est sorti des sentiers battus du polar pour nous offrir un récit guerrier qui mêle histoire et fiction.
    Simo Häyhä̈, personnage légendaire pourtant bien réel, a intrigué l’écrivain qui est parti sur ses traces.
    Tout commence en 1939, lorsque Staline, le tyran rouge, décide...
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    Olivier Norek est sorti des sentiers battus du polar pour nous offrir un récit guerrier qui mêle histoire et fiction.
    Simo Häyhä̈, personnage légendaire pourtant bien réel, a intrigué l’écrivain qui est parti sur ses traces.
    Tout commence en 1939, lorsque Staline, le tyran rouge, décide d’envahir la Norvège dont il ne fera qu’une bouchée, pense-t-il à raison, car que peut le minuscule état Finlandais dont l’armée est dépourvue d'artillerie lourde et de blindés, contre l’ogre soviétique qui possède une armée colossale, un renouvellement d’hommes et pléthore d’armements lourds.

    « Dans une tempête de plomb et de feu, l’armée Rouge de Staline, la plus grande armée du monde, déferla sur cette nation neutre et mal armée dans un conflit que l’Histoire appellera la Guerre d’Hiver. »

    C’est là que se joue le destin de Simo, un jeune paysan qui est aussi le meilleur tireur parmi les gardes civils. Enrôlé dans l’armée, il va devenir ce sniper redoutable que ses ennemis surnomment « La Mort Blanche ».
    Le lecteur le suit dans sa compagnie, avec ses amis Toivo, Onni, et Pietari. Ils vont veiller les uns sur les autres, mais tous ne reviendront pas de cette guerre éprouvante.
    Malgré son infériorité en nombre et son manque d’armement, l’armée finlandaise va résister avec courage et audace face à une armée nombreuse mais peu motivée. Leur résistance a une explication, c’est le Sisu, comme l’explique un personnage important de l’Union Soviétique :

    « Le sisu est l’âme de la Finlande. L’état d’esprit d’un peuple qui vit dans une nature sauvage, par un froid mordant, avec un ensoleillement rare. Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui

    Olivier Norek a entrepris un long et patient travail de documentation, il est allé sur le terrain, a parcouru la forêt lapone, a rencontré des spécialistes, des historiens (voir la page de remerciements) puis, il a construit son récit, liant la vérité historique à des passages plus intimes et des dialogues imaginés. Le résultat, c’est un roman puissant qui nous fait découvrir un épisode peu ou prou connu d’une période agitée autour de la seconde guerre mondiale. Alors que la France et le royaume Uni ont déclaré la guerre à l’Allemagne nazie le 3 septembre 1939, la Norvège se retrouve bien seule face à son puissant et redoutable voisin, et, malgré les promesses, ne recevra jamais d’aide des pays européens.
    L’auteur navigue entre front russe et front Finlandais, expliquant les stratégies militaires et les enjeux économiques et politiques. Puis il zoome sur le quotidien des soldats dans un enfer de feu et de glace où la mort rode nuit et jour. La pression de l’armée russe oblige les finlandais à tenir au-delà de leurs forces et à réaliser des exploits. Les dernières semaines de la guerre sont particulièrement éprouvantes pour ces unités décimées qui continuent à se battre pour la liberté.
    « Les Russes étaient là jour et nuit. On se battait à cinq kilomètres devant la ligne de défense, ou directement au corps à corps dans les tranchées. Deux fois par jour, la section logistique vidait à la pelle ces interminables boyaux remplis d’un mélange de terre gorgée de sang, de neige brune et de cadavres en morceaux. »
    Les personnages ont tous existé, et, en annexe, en sus des cartes, on peut découvrir leur visage sur des photos noir et blanc.
    Mais le plus étonnant de tous, c’est ce petit paysan —, il ne mesurait qu’un mètre cinquante-deux, qui, surnommé la Mort Blanche, a terrorisé une armée entière avec un simple fusil sans lunette de visée et qui connaissait parfaitement la forêt enneigée où il pouvait rester des heures à guetter ses proies. Avec 542 soldats russes tués en 98 jours, il est l’un des plus grands tireurs d’élite du monde.
    Après ma lecture, me reste un regret, celui que l’auteur n’ai pas fouillé davantage la personnalité de Simo, j’aurais aimé que l’écrivain historien laisse davantage la place au romancier. Et me revient en mémoire le roman formidable de Mathias Enard « La perfection du tir », qui fait entrer le lecteur dans la tête du tireur d’élite. J’aurais aimé chez Norek plus d’humanité chez ses personnages, mais c’est peut-être la faute aux températures extrêmes ( moins quarante degrés, voire moins cinquante) ?

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    Couverture du livre « Les guerriers de l'hiver » de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon

    Sophie Wag sur Les guerriers de l'hiver de Olivier Norek

    Olivier Norek change de registre, comme l'ont déjà dit les centaines de Babeliotes qui ont chroniqué ce livre avant moi! Il nous plonge dans l'hiver finlandais de 1939, lorsque Staline convoitait ce petit pays limitrophe, un David contre Goliath, aux débuts d'un conflit mondial qui se déroulait...
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    Olivier Norek change de registre, comme l'ont déjà dit les centaines de Babeliotes qui ont chroniqué ce livre avant moi! Il nous plonge dans l'hiver finlandais de 1939, lorsque Staline convoitait ce petit pays limitrophe, un David contre Goliath, aux débuts d'un conflit mondial qui se déroulait en parallèle.
    On suit dans ce roman historique très renseigné, un sniper surdoué qui a réellement existé. Olivier Norek réussit l'exploit de nous faire ressentir ce qu'un soldat jeune peut ressentir au moment de tuer un autre homme. Je me suis attachée aux personnages, pleine d'empathie pour ces hommes jeunes que des officiers envoient à l'abattoir. Et j'avais hâte d'avoir de leurs nouvelles, redoutant à chaque page que l'un d'eux se fasse tuer. Un roman addictif, bien écrit et finalement original pour un récit de guerre, qui mérite amplement les éloges qu'il a reçus!

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    Couverture du livre « Les guerriers de l'hiver » de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon

    Elisavignon sur Les guerriers de l'hiver de Olivier Norek

    Olivier Norek m’avait conquise avec son roman « Dans les brumes de Çapelans » , il m’a captivée avec ce récit historique extraordinaire ! Cette page d’Histoire, méconnue, qui débute en novembre 1939, retrace la guerre déclenchée par Staline à la Finlande pour annexer une partie du pays.
    Cette...
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    Olivier Norek m’avait conquise avec son roman « Dans les brumes de Çapelans » , il m’a captivée avec ce récit historique extraordinaire ! Cette page d’Histoire, méconnue, qui débute en novembre 1939, retrace la guerre déclenchée par Staline à la Finlande pour annexer une partie du pays.
    Cette guerrilla va durer cent cinq jours ! Guérilla parce que les forces en présence, en nombre comme en armement, sont tellement inégales…
    Les citoyens finlandais sont mobilisés pour défendre leur pays , paysans en majorité, ils vont se mesurer à l’armée russe qui fait preuve d’une totale incompétence. Le froid est terrible, la neige recouvre les forêts et dans cet enfer Simo Häyhä, paysan enrôlé, devient la Mort Blanche, le sniper légendaire. Ces guerriers finlandais font preuve d’un courage extraordinaire, animés par leur Sisu, l’esprit de leur pays.
    Staline, sans pitié, commande ses militaires comme ses citoyens « par une peur profonde que l’on préférait nommer loyauté ». Évidemment ce récit résonne avec notre actualité et l’on peut se demander ce que serait l’Europe et peut-être même le monde aujourd’hui sans la résistance de soldats comme Simo.
    L’auteur réussit à nous tenir en haleine à chaque page, chaque chapitre.
    Un des meilleurs livres que j’aie lu depuis longtemps !

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    Couverture du livre « Les guerriers de l'hiver » de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon

    Matatoune sur Les guerriers de l'hiver de Olivier Norek

    Olivier Norek est un écrivain que j’apprécie beaucoup. Les guerriers de l’hiver à peine ouvert, je me suis surprise à penser que dans celui-ci, en littérature dite blanche. Il avait enfin le temps des descriptions, des digressions, d’une chronique large qu’il a construite à partir de faits...
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    Olivier Norek est un écrivain que j’apprécie beaucoup. Les guerriers de l’hiver à peine ouvert, je me suis surprise à penser que dans celui-ci, en littérature dite blanche. Il avait enfin le temps des descriptions, des digressions, d’une chronique large qu’il a construite à partir de faits historiques vérifiés.

    En racontant la guerre de Finlande face à l’ours russe de Staline en 39/40, et plus particulièrement du sniper le plus connu, Simo Häyhä, surnommé La mort Blanche, Olivier Norek publie son huitième roman qui porte sur un récit de résistance.

    Cent vingt-trois jours de conflit du 30 novembre 1939 jusqu’au 13 mars 1940, oubliés par l’histoire de l’Europe, par les Russes (jamais facile de parler d’une défaite), ressuscités par le talent de l’écrivain qui s’est fait connaître par ses romans policiers.

    L’écrivain explique qu’il n’a rien inventé : aucun dialogue, aucun fait, aucune situation ne sont imaginés. Il réussit à étudier la guerre d’hiver et nous la fait découvrir avec sa plume affûtée et son héros, devenu un mythe finlandais. Et, le lecteur se sent happé. D’habitude, le lecteur ne connaît pas la victime et ne sait pas qui est l’assassin. Ici nous connaissons la fin et pourtant ce « chercheur d’histoire », comme il se nomme, est passionnant.

    Dans Les Guerriers de l’hiver, la part d’humanité d’Olivier Norek est omniprésente. Certaines scènes sont d’une puissante émotion. L’amitié. L’amour bien sûr, mais ce ne sont pas ces scènes qui émeuvent le plus. C’est la confrontation avec la peur du conflit, de la tuerie, du corps à corps qu’il raconte parfaitement lui l’ancien soldat, l’ancien policier.

    L’écrivain décrit le courage d’une » cause juste, pour défendre leur terre, leur ferme, et ceux qu’ils aiment »…Impossible de ne pas s’immerger en parallèle dans cette guerre aux portes de l’Europe !

    Olivier Norek, écrivain apprécié, publie Les Guerriers de l’hiver, un roman sur la guerre de Finlande, se concentrant sur le sniper Simo Häyhä. Il combine faits historiques et émotion, offrant une exploration poignante du courage et de la peur. Ce récit, enrichi d’humanité, révèle des thèmes intemporels liés à la guerre.
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/11/04/les-guerriers-de-lhiver-rl2024/