Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Il aura fallu à Gert quarante longues années de cauchemar pour réaliser que son penchant pour les crimes sanguinolents n'était peut-être pas un atout majeur pour se sortir du guêpier doucereux dans lequel elle s'est fourrée. Depuis cette épiphanie, elle essaie donc de se racheter une conduite, enchaînant les bonnes actions, les gentillesses et autres déclarations d'affection... Mais n'y aurait-il pas anguille sous roche ??
Une lecture régressive acidulée et déjantée
Dès la couverture, on comprend qu'on va partir dans un monde coloré et assez barré. Le sourire de sadique de l'héroïne, Gertrude, pose le cadre.
Aspirée dans un monde féerique, pas toujours si féerique que ça, cette peste de petite fille n'a qu'une idée en tête : rentrer chez elle. Sauf que, des dizaines d années plus tard, elle est toujours là. Sa mauvaise foi et sa langue bien pendue aussi.
Skottie Young s'accapare les codes du conte de fée avec un plaisir non dissimulé pour donner vie à Gert mais aussi à une galerie de personnages.
De bonnes scènes de carnages et des dialogues savoureux rythment ce livre 1 qui combine plusieurs chapitres. Mais attention, si Gret est grossière à souhait, ses jurons sont transposés dans un langage sucrée et féerique.
Au niveau du trait, c'est dynamique et exubérant, les expressions des habitants de Fairyland sont en mode caricatural. Les décors sont foisonnants de détails.
De son côté, la colorisation est totalement en phase avec l'univers de l'album.
Un comics qui se lit dans un bon moment régressif trash et mignon à la fois. Peut être à lire à petite dose pour ne pas se gâcher le plaisir.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile