Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
«William Shakespeare a réinventé Jules César et les rois d'Angleterre. Edmond Rostand a prêté à l'Aiglon des sentiments invérifiables. Paul Claudel a donné de Christophe Colomb un portrait idéalisé. George Bernard Shaw a déformé les paroles de Jeanne d'Arc. Aujourd'hui, Franz Kafka est devenu un mythe, et tout auteur dramatique a le droit de se l'approprier comme il l'entend. Admettons que Kafka ne soit pas mort en 1924 : il a vécu caché jusqu'en 1944. Il n' aurait eu que soixante ans s'il était mort à Auschwitz. Face à son bourreau, qu'aurait-il dit ? Demeurer lui-même, se montrer inflexible, refuser la moindre pitié, souligner la culpabilité de l'autre : tel eût été son choix, odieux mais digne. Il aurait eu le pouvoir, aussi, de glorifier le bourreau.» Alain Bosquet.
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