Fin des années 1990. Leonora Galloway part en France avec sa fille afin de se rendre à Thiepval, près d'Amiens, au mémorial qui honore les soldats - dont de nombreux Britanniques, comme son père - tombés durant la bataille de la Somme, lors de la Grande Guerre. Le 30 avril 1916 est la date officielle de son décès. Or Leonora est née près d'un an plus tard. Ce qui pourrait n'être qu'un banal adultère cache en fait une étrange histoire, des secrets de famille, sur lesquels plane l'ombre d'un meurtre jamais résolu et où chaque mystère en dissimule un autre... Dans ce livre envoûtant, Robert Goddard allie l'atmosphère des plus grands romans anglais à un sens du suspense et de la reconstitution historique remarquables.Les romans qui vous tiennent éveillé jusqu'au petit jour sont denrée rare. [...] Dans un style parfait, Goddard vous manipule d'une main de maître. Stephen King.
Coincé entre l'été solaire et l'hiver blanc, l'automne brille par un festival de couleurs fauves… Comme un bouquet final avant le long silence hivernal, les arbres se parent de leurs plus beaux atours. Une saison tout en mélancolie qui, inspirant poètes et romanciers, livre de jolies feuilles.
Le décors, la Grande Guerre et ses horreurs, les personnages : Leonarda Galloway dont le père John Hallows, officier britannique, est tombé lors de la bataille de la Somme et son compatriote Tom Franklin. Une intrigue, des secrets de famille, un meurtre, tous les ingrédients d'un très bon roman qui m'a donné envie de lire jusqu'à la dernière page, avec une furieuse envie de démêler ces intrigues. Excellent !
Leonora Galloway a 70 ans quand elle décide de faire un pélerinage avec sa fille au mémorial franco-britanique près d'Amiens. C'est l'occasion pour elle, d'enfin livrer tous ces secrets enfouis depuis de nombreuses années à sa fille.
Une saga familiale sous couvert d'une enquête policière très bien menée. Un drame familial, un meurtre, de l'adultère, des secrets, un suicide, de multiples rebondissements.
Un récit très prenant de part la plume de l'auteur très agréable à lire. Elle est capable de nous transporter à travers les époques et nous faire revenir durant la Grande Guerre. Mais aussi par le suspens haletant qui ne nous laisse pas le temps de reprendre notre souffle.
Une histoire construite à plusieurs voix. Chaque personnage raconte sa version des faits, ses souvenirs. Mais nous ne découvrirons que le fin mot de l'histoire que dans les dernières pages.
J'ai beaucoup aimé, difficile de décrocher une fois que l'on a ouvert le livre.
Avec Robert Goddard, la vérité se mérite. Rien n’est facile. Au moment où le lecteur croit avoir le fin mot de l’histoire, un dernier contre-pied vient le remettre à sa place, le nez dans le gazon.
C’est impeccable, comme d’habitude. La Grande Guerre offre le cadre romanesque de départ dans lequel Leonora, orpheline soumise à la volonté de fer d’une marâtre dont la cruauté et les agissements font penser à l’Augusta Pilaster de Ken Follett(La marque de Winfield), mettra soixante-dix ans à percer les mystères de sa naissance.
Une orpheline, maltraitée par une très méchante femme, qui reçoit, plus tard, la visite et le réconfort d’un inconnu apportant vérité sur sa naissance et réhabilitation de sa défunte mère; comment ne pas penser à une autre histoire, assez connue de ce côté-ci de la Manche, où il était question d’un seau très lourd à porter jusqu’à ce qu’un ancien bagnard ne s’en saisisse.
Cette petite variation sans prétention fonctionne à merveille et les heures de lecture défilent très agréablement.
En dépit de quelques longueurs, cette histoire dans le plus pur style anglais ravira les amateurs d'intrigues et de personnages forts et torturés.
Leonora n'a jamais parlé de son passé douloureux mais en éprouve le besoin devant sa fille Penelope. D'un pèlerinage vers la fin des années 1990, elle tire le bout de laine qui videra l'écheveau de son existence. de souvenirs en révélations, les événements sont les pièces d'un puzzle qui sera enfin achevé, soixante-dix ans après…
Par un matin d'automne est une chronique familiale sur fond de Première Guerre Mondiale, entre secrets de famille, drames des combats en France, le mystère d'une naissance et un meurtre non résolu.
Même si nous sommes dans la campagne anglaise, dans un manoir élégant, compassé et cosy, ce microcosme est un panier de pommes dont une est totalement pourrie et contamine les autres, sur trois générations.
La guerre est mondiale mais nous entrons dans un huis clos d'individus qui créé un fossé entre les deux. Les zones de combat sont éloignées mais la petite vie de chacun continue, accompagnée de celle à jamais meurtrie de soldats convalescents.
Est-ce à cause de la balance déséquilibrée entre les secrets de famille, la mesquinerie d'une femme qui ne cherche que la possession de l'autre quitte à détruire une famille et l'ampleur de l'horreur de la Première Guerre Mondiale, que je n'ai pas davantage apprécié ce roman?
Est-ce ce rythme lent, parfois longuet et redondant, trop distancié, qui m'a ennuyée?
J'ai du mal à le déterminer moi-même, je dois le dire.
Un mélange des deux certainement car l'histoire en elle-même est intéressante, la plume de l'auteur est agréable.
Cet avis mitigé vient aussi peut-être de la personnalité un peu trop détachée, à mon goût, de Leonara et de la caricature de la belle-mère nymphomane mauvaise jusqu'au trognon.
Il y a ce petit manque d'émotions et de crédibilité, tout au long du récit, qui a assassiné dans l'oeuf tout enthousiasme.
Cette histoire de famille est étrange, en effet, et l'auteur, a mis trop de temps à rassembler ces pièces éparpillées de puzzle pour me captiver réellement.
Par contre, j'ai beaucoup aimé les passages relatant les états d'âme des soldats meurtris par la guerre, leurs peurs, leur résignation devant la fatalité et leur courage. Les réflexions autour de la Première Guerre Mondiale sont assez justes et apportent un peu de matière à l'ensemble.
Une lecture en demi-teinte donc, mais qui ne m'empêchera pas de lire un autre roman de cet auteur! Pour voir…
Rien ne distingue, à première vue, ce roman de la marée de bouquins moyens voire ineptes que certains éditeurs peu scrupuleux voudraient nous voir acheter (à défaut de les lire). Le titre ainsi que le synopsis ne peuvent vous éclairer en rien sur le réel contenu de cette œuvre où l'auteur, usant d'un style simple mais efficace, distille un suspens pur car dénué de ces twists rocambolesques qui tentent parfois de ranimer artificiellement les récits sans intérêt. Ses 542 pages ne comportent donc aucune description superflue ou digression onaniste et se cantonnent à faire ce pour quoi un livre devrait toujours être fait: raconter une histoire.
Il ne faut pas se fier aux apparences, un anglais peut en cacher un autre et un secret peut en cacher plusieurs...
Leonora Galloway, au cours d'un voyage en France, dévoile son passé nimbé de mystère à sa fille Pénélope : orpheline élevée dans un château du Sud de l'Angleterre pendant la guerre de 14-18, elle a toujours entretenu le flou en ce qui concernait son enfance, les circonstances qui ont précédé sa naissance, ses parents… Devant la tombe de son père qu’elle aura mis une vie entière à connaître, elle entreprend de lui révéler enfin le drame qui s’est joué dans la grande demeure anglaise de son enfance, et dont les suites marqueront trois générations.
De rebondissement en rebondissement (mensonges, secrets, meurtre, suicide, adultère), l’auteur s’amuse à dérouter son lecteur en l’entrainant sur de fausses pistes, à lui assener des révélations ahurissantes… pour le perdre encore un peu plus ! Sur un fond historique (la guerre de 14-18 et son lot de déserteurs) c’est un drame à la Agatha Christie qui se joue dans une Angleterre marquée par la crise et la guerre, le tout écrit dans un style classique et impeccable.
Un bon roman pour les amateurs de Mystère sous le ciel britannique !!!
magnifique histoire une jeune femme est avec sa grand mère devant un cimetière militaire anglais ou est enterré son père et là surprise : elle est née presqu'un an après la date affichée de la mort du héros.....
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