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«Comme bien des contes en effet - et les contes arabes ne font pas exception à la règle -, Le diamant du rajah initie une double méditation. Véritable allégorie de la destinée, tout d'abord en ce que ses invraisemblances l'arrachent à tous les déterminismes liés à la nature. Le diamant détourne tous les personnages - à l'exception, peut-être, de Florizel - du chemin qui semblait tracé pour eux. La signification esthétique en est claire : pour Stevenson, la nature, en fiction, ne constitue en rien une fatalité, et la littérature de fiction ne se réduit pas à une suite de péripéties dont chacune apporte la preuve positive de la nature des êtres.C'est dans ce sens que Le diamant du rajah représente une étape importante sur le chemin que Stevenson se fraye vers sa fiction. S'il y a chez lui beaucoup d'aventures, il y a peu d'héroïsme, au sens où la littérature romanesque l'entend : le Jack Hawkins de L'île au trésor joue son rôle déclencheur davantage par inadvertance que par dessein : dans ce sens, il est l'emblème du héros stevensonien. Ses incartades développent le plongeon de Francis Scrymgeour à travers les frondaisons du châtaignier de la rue Lepic. Advienne que pourra leur servirait à tous deux de juste devise.»Charles Ballarin.
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