80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
- En pleine fête traditionnelle des fantômes, une série de meurtres est commise dans la ville administrée par le juge Ti. Chaque fois, une effigie de démon chinois est retrouvée près de la victime. Pour résoudre chacune des affaires tout en empêchant la population de céder à la panique, le juge s'adjoint de trois spécialistes de l'au-delà : un astrologue taoïste, un devin et une chamane.
Tout commence par la visite d’un personnage très haut placé dans la hiérarchie de cette Chine féodale : son illustrissime Ni Houan-tché, gouverneur de son état et représentant du Fils du Ciel (comprenez l’Empereur). D’emblée, le vocabulaire, les descriptions nous emportent vers les lointaines provinces du nord-est de l’empire Tang (rien à voir avec le breuvage douteux à base de poudre chimique vaguement à l’orange des années 70’). C’est un vrai dépaysement. Je me suis tout suite coulée dans l’ambiance feutrée du palais du juge… pas pour longtemps car rapidement les morts suspectes s’accumulent. Bientôt ce seront 10 énigmes que le juge Ti aura à résoudre sous l’œil goguenard de son supérieur au comportement relativement peu respectable. L’auteur raille, non sans humour, ces gouverneurs féodaux qui ont une approche toute personnelle des coutumes ancestrales : entre superstition et appât du gain.
Finalement, ce sont 10 enquêtes qui se recoupent. Si certaines sont facilement dénouables (je pense notamment à celle des deux amoureux) d’autres au contraire m’ont laissé plus perplexes.
Pour la petite histoire, il faut savoir que Frédéric Lenormand a repris le personnage du juge Ti (homme d’Etat de la dynastie T’ang qui débrouilla plusieurs affaires criminelles en son temps et dont les aventures policières furent narrées par Robert H. Van Gulik au siècle dernier- le XX pas le XIX ) et franchement, il eût été dommage que cela n’en soit pas ainsi…
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur le juge Ti, vous pouvez visiter le site http://www.judge-dee.com/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année