A vous de voter pour votre livre préféré !
Bastien, inspecteur du travail à Lyon, est amené à enquêter sur un accident : un ouvrier employé dans une usine de traitement des déchets est mort broyé dans une compacteuse.
Maïa, journaliste scientifique, se rend au Cern, le prestigieux centre de recherche nucléaire à Genève, pour écrire un article sur le cristal scintillateur, un nouveau matériau dont les propriétés déconcertent ses inventeurs.
Bastien apprend que l'accident est en réalité un homicide. Maïa, elle, découvre que l'expérience a mal tourné. Sa tante, physicienne dans la grande institution suisse, lui demande de l'aider à se débarrasser de ce cristal devenu toxique.
Ce roman addictif qui emprunte aux codes de la série et du thriller est aussi une histoire d'amour. Une rencontre inattendue entre un homme, vaguement catholique et passablement alcoolique, et une femme, orpheline et fière, qui a érigé son indépendance en muraille.
A vous de voter pour votre livre préféré !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Des idées de lecture pour toutes les envies !
Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
« Fantastique histoire d’amour de @ divrysophie 2024
L’histoire : la rencontre improbable entre un inspecteur du travail et une journaliste scientifique
• Lui, Bastien très professionnel , en charge d’enquêter sur un accident du travail ( c’est un peu son cœur de métier pas forcement le plus agréable surtout quand il s’agit de la mort d’un ouvrier broyé par un compacteur.
Seul , tellement seul. Juste un vrai ami , des collègues de bureau et une ex dont il n’a pas su écouter les besoins.
• Elle, Maia , atteinte de « disparitionnite » aigüe, en charge de rédiger un papier sur le cristal scintillateur.
Coup de chance , sa tante Victoire travaille au CERN et est en capacité de répondre à ses questions
Coup de malchance, l’expérience en cours a eu des ratés . Le cristal est sublime mais terriblement toxique. Bref il faut s’en débarrasser Seulement voilà , tout le monde n’est pas d’accord pour s’en débarrasser car il peut rapporter beaucoup d’argent
S’en suit alors une course poursuite avec au milieu un Bastien , de moins en moins pro , de moins en moins vaillant mais toujours charmant et une Maia pleine de ressources .
Clairement sur le plan scientifique, je suis exactement comme Bastien « j’ai toujours été nul en sciences » mais cela n’a en rien entamé mon enthousiasme à la lecture de ce délicieux roman. Surtout, faire d’un inspecteur travail un héros de roman , un héros malgré lui , fallait oser .
Une belle histoire d’amour .Pas de temps morts. De la folie .Des personnages attachants.
C’est vif ,drôle , rythmé
Le binôme formé par Bastien et Maia m’a fait penser à ces couples de comédies américaines des années 50 60 : un homme et une femme. lui strict sérieux, elle , décalée , un brin de folie. Bref un chouette mélange des genres.
« Fantastique histoire d’amour » de Sophie Divry raconte le destin fabuleux de Maïa et Bastien, deux âmes esseulées et écorchées par la vie.
Bastien, inspecteur du travail, ne se remet pas de sa rupture et n’a plus goût à rien. Sa vie va changer lorsqu’un salarié d’une entreprise dont il a la charge meurt broyé dans une compacteuse. Il est alors chargé de l’enquête. Et si ce n’était pas « qu’un » accident du travail ?
Maïa est une journaliste scientifique un peu perdue. Sa vie va changer lorsque, pour dépanner son journal, elle propose une interview de sa tante, responsable au CERN, qui mène une expérience sur le cristal scintillateur. Et si l’expérience de sa tante avait mal tourné ?
Au démarrage du roman, nous alternons entre la vie de Bastien et celle de Maïa, un chapitre leur étant, tour à tour, consacré. Le quotidien des deux protagonistes est très bien décrit. Les faits sont précis, scientifiques et bien étayés mais sont traités avec légèreté, de manière extrêmement fluide. Au début, je me suis donc laissée porter sans trop comprendre comment l’histoire de Maïa et celle de Bastien allaient se rencontrer. Mais je n’avais qu’une envie : en savoir plus…
Le roman prend une autre tournure lorsque Maïa se retrouve chargée de détruire le fameux cristal. Nous assistons alors aux deux enquêtes qui s’entremêlent. Et c’est totalement jouissif et addictif ! La rencontre de ces deux mondes est très habilement menée. J’ai adoré la montée progressive de l’intrigue et regarder Bastien et Maïa évoluer et se retrouver.
Tout en finesse, ce roman parle aussi du monde du travail, de la cohabitation vie privée / vie professionnelle, des lobbyings…
J’ai vraiment été happée par ce roman que j’ai dévoré. Une superbe découverte !
Les cristaux scintillateurs sont fabriqués à base de tungstène, d’oxygène et de plomb dans des fours à très haute température au CERN selon le procédé de Czochralski. Rien de romantique là-dedans a priori. De la chimie tout au plus. Pourtant, ce matériau est au cœur de la "fantastique histoire d’amour" imaginée par Sophie Divry.
Attention, c’est bien plus qu’un roman d’amour. C’est une histoire sans niaiserie, sans cliché, avec du vrai, du fantastique, du rythme, de l’humour, de la science, de la drogue, de la vie. Rien n’est attendu et tout semble parfaitement naturel. Même les cambriolages à répétition, les tête-à-tête avec le curé, les excursions en Provence, en Suisse ou en Allemagne, la sensibilité d’un homme, la force d’une femme.
Bastien a quarante-et-un an. Il est inspecteur du travail (un métier solitaire, “quelque chose entre shérif et assistante sociale”), plus ou moins catholique, fraîchement séparé de sa compagne. Maïa a trente-huit ans. Elle est journaliste scientifique, atteinte de “disparitionnite” (un problème avec ses mains : elle perd tout, depuis toujours), adepte d’une solitude douce et choisie, loin du tumulte des sentiments. Ils mènent des vies parallèles et esseulées, à la fois tristes et heureuses. Ils ne savent même pas qu’ils se croisent, parfois, dans un parc, dans une librairie. “Voilà comment nous vivons tous. Quelque chose cogne à la porte durant des années, mais nous ignorons ce qui cogne.”
On se doute que ces deux-là sont compatibles chimiquement. Encore faut-il qu’il y ait une rencontre, une collision. C’est là qu’interviennent les cristaux scintillateurs. Dans un sujet d’article sur les accélérateurs de particules pour l’une, autour d’un mystère lié à un accident du travail dans une usine de plastique pour l’autre. Et boum, l’amour. “Juste un mélange d’espoir et d’orgueil.” Ce truc si simple et pourtant si affolant.
Fantastique ennui cousu de références cultes mal maîtrisées et d'un scénario (ce n'est pas une trame littéraire) avec une ligne pauvre (la "met" / cristal de Breaking bad et le "Précieux" de Golum du Seigneur des Anneaux). Sur cette ligne, l'autrice accroche des morceaux d'histoires pour étoffer le nombre de pages avec un vide sidéral.
Rien n'est fluide, tout est morcelé. Pourtant, l'histoire a un socle intéressant : le monde du luxe et de la finance créent une brèche par le financement du Cern pour avoir accès aux données des recherches. Ce dernier crée malencontreusement un magnifique cristal bleu (qui pourrait être un saphir synthétique) avec un effet délétère en temps que drogue addictive et systématiquement mortelle. Fantastique double coups financiers.
Et bien ce socle intéressant représente peut-être 50 pages, tout le reste est constitué de poncifs, de phrases creuses ou moralisatrices. Bastien, l'inspecteur du travail, est décrit entre un shérif et une assistante sociale (sic) mais plutôt une assistante sociale car il y a un parc de voitures de service (navrant !). Il est mou, égoïste, alcoolo, enfant battu qui a besoin d'être câliné et chrétien. Son crédo est : on peut se passer du sexe mais pas de parler à quelqu'un. Maïa est journaliste scientifique indépendante, orpheline de mère, qui a bien sûre une tante fantastique Directrice d'un gros pôle au Cern. Elle finit par avoir un chat et son crédo est : on ne peut pas se passer de sexe, mais on peut se passer de parler à quelqu'un. Conclusion facile comme tout : on ne peut se passer ni de l'un ni de l'autre et ils finissent ensemble. C'est mignon tout plein, et le chat de Maïa regarde tout ça en louant la chaleur humaine.
Ce ne sont que des évidences, tout est tellement balisés avec de grosses ficelles qu'on sait déjà ce qui va se passer dans les 50 pages qui vont suivre (Kader et Maïa vont planquer dans un van / Oh il y a un combi devant l'entreprise dit Bastien / Non ce n'est pas un combi, c'est un van s'insurge Kader dans la partie "Maïa" = mais quelle surprise de voir tous les trois au même endroit. Même topo en parallèle avec Maglioni, etc.).
Les 70 dernières pages sont pas mal, là où le socle de l'histoire finit par avoir du sens. Tout le reste est long, simpliste, moralisateur, décousu.
Sans lourdeur , avec légèreté, ça parle d'amour, de solitude, de science, de religion, de patrons et d'ouvriers et d'employés, un peu manichéen je vous dis, de maltraitance ou trauma qui marquent à vie , qq réflexions sur l'amour et la mort qui m'ont touchées, entre tout ça une histoire qui se noue autour de cristaux scintillateurs. Des personnages sur le bord du récit qui laissent place à d'autres, deux personnages principaux, un homme, une femme en manque de but ou d'amour, c'est rythmé et ça reste agréable et léger à lire, un roman qui se lit vite au final.
Fantastique histoire d’amour, Sophie Divry, Seuil
Bastien, tout juste quarantenaire quitté par isabelle, est inspecteur du travail. Appelé dans une entreprise pour un accident : un employé mort dans une broyeuse, il peine à se remettre de tous ces événements, sombre dans une dépression.
Maïa est journaliste scientifique, dans une situation professionnelle délicate. Elle se rend au CERN, le centre de recherche nucléaire de Genève, rencontrer sa tante qui travaille sur le cristal scintillateur.
Pas banal ce roman qui place ses deux héros dans des mondes assez peu fréquentés par les romanciers habituellement. L’inspection du travail et plus généralement le monde du travail, des usines, dans lesquelles les ouvriers sont malmenés, mal considérés et qui, malheureusement pour des manques d’effectifs, ne peuvent compter sur l’implication totale des inspecteurs du travail.
Et puis, le CERN, la presse scientifique et tout ce qui tourne autour du cristal scintillateur, un nouveau matériau. Malgré mon peu de connaissance, mon intérêt limité et ma compréhension restreinte en la matière scientifique, je n’ai jamais été largué au point de vouloir refermer le livre.
Car, le sujet principal, c’est quand même la rencontre entre Bastien et Maïa. J’avoue que je ne l’ai pas vue venir -alors que je savais qu’elle adviendrait- et d’un coup, à force d’accumuler les indices, je me suis dit : "Bon sang, mais c’est bien sûr", et moi, alors de jubiler parce que je m’étais bien fait balader et que l’évidence me sautait aux yeux.
Rondement et joyeusement mené, ce roman qui emprunte au roman policier, au thriller et au roman plus classique se déguste avec avidité, même si la seconde partie m’a semblé plus longue, mais sans doute est-ce dû à mon envie de connaître la fin et, tout fleur bleue que je contesterai être, même sous la torture, de savoir si Bastien et Maïa restent en vie et ensemble.
Ai failli renoncer au début à cause de la lenteur du rythme de la narration et au désintérêt pour cette histoire de cristaux....puis on se fait crocheter par l'histoire,les personnages qui reprennent vie,le petit côté polar.Des rebondissements accentuent notre intérêt.un roman surprenant!
Un inspecteur du travail, une journaliste scientifique, leurs chemins se croisent lors d’un accident dramatique dans une usine de compactage.
Le personnage de l’inspecteur du travail, Bastien, homme solitaire, consciencieux, humain, sensible voire tendre, est particulièrement attachant.
C’est lui qui est au centre de cette aventure, c’est lui que nous suivons au fil des pages et des péripéties traversées, c’est lui qui nous emmène dans cette histoire qui se révélera pleine de rebondissements.
L’intrigue « fantastique » apparaît très construite, cohérente, ses rouages sont bien agencés. Menée de bout en bout, poussée à fond, elle a le mérite de nous emporter, de nous projeter dans un milieu autre et de nous dépayser très agréablement.
Nous voilà dans une version des bons et des méchants qui sort des sentiers battus. Car c’est le gentil qui s’en sortira, tranquillement, en restant toujours lui-même, simple et sincère, via l’amour et de belles valeurs d’humanité.
C'est un vaste roman qui nous ouvre grand ses pages quand on le reprend, qui peut nous happer, malgré de petits moments çà et là où on peut se lasser tant la résolution tarde à venir, ou avoir peut-être une fugace sensation d’artificiel, mais cela prend du temps de régler de gros problèmes.
L’écriture attrayante nous emmène vaillamment tout du long comme au cavalier haletant le bon destrier.
Du dramatique, de l’amour, un mystère, un peu de science, la lutte contre les profiteurs, font de ce roman un thriller efficace. De quoi vivre un bon moment de lecture.
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