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Christian Maria

Christian Maria
Christian Maria, né à Nice, il passe son enfance entre la place Garibaldi, la colline du château et les quais du port. Professeur honoraire. Amateur d'art et d'histoire régionale il communique, avec son travail d'écriture, la matière qui a nourri ses loisirs. Il développe des romans et une... Voir plus
Christian Maria, né à Nice, il passe son enfance entre la place Garibaldi, la colline du château et les quais du port. Professeur honoraire. Amateur d'art et d'histoire régionale il communique, avec son travail d'écriture, la matière qui a nourri ses loisirs. Il développe des romans et une saga de polars historiques qui ont pour cadre la Provence et les États de Savoie au XVIe siècle. Ses ouvrages ont été distingués par le prix de littérature des Traditions Niçoises 2004, le prix des Écrins-René Desmaison 2009, le prix des Arts et Lettres de France 2010, le prix Claude Favre de Vaugelas 2012 et le Grand Prix du monde francophone 2012.

Avis sur cet auteur (11)

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    Couverture du livre « La passion de Mathieu d'Anvers » de Christian Maria aux éditions Entreprendre

    Mme. Steel sur La passion de Mathieu d'Anvers de Christian Maria

    "Le Var, serré vers l'amont et vers l'aval entre d'étroites clues, trouve en son cours médian un salutaire apaisement : une vallée, par la main de Dieu élargie, qui offre des pâtures et des champs. Ses eaux lèchent des pinèdes pentues, des schistes grisâtres qui se défont sous le pas des mules,...
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    "Le Var, serré vers l'amont et vers l'aval entre d'étroites clues, trouve en son cours médian un salutaire apaisement : une vallée, par la main de Dieu élargie, qui offre des pâtures et des champs. Ses eaux lèchent des pinèdes pentues, des schistes grisâtres qui se défont sous le pas des mules, des langues de galets, de gigantesques éboulis. Quelques fermes sur des adrets adoucis abritent des foyers de vie. Un château hissé sur un rocher domine le confluent entre le fleuve et la Roudoule. Une cité sous la montagne aligne ses demeures, ses palais, ses églises, son hôpital à l'abri d'un rempart crénelé. Un vieux pont de pierre, aussi bossu que le dos d'un âne, la relie à une bourgade poussant ses maisons jusqu'à la paroissiale où officient les moines de Lérins."

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    Couverture du livre « L'amour interdit » de Christian Maria aux éditions Entreprendre

    Mme. Steel sur L'amour interdit de Christian Maria

    J'ai beaucoup aimé ce livre !

    L'ambiance, très portée sur la religion et sur le fond historique, est très inspirante, presque mystique. L'histoire d'amour, bien qu'élément central du roman, semble passer après les autres aspects de l'histoire, comme les questions sur la religion, la quête de...
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    J'ai beaucoup aimé ce livre !

    L'ambiance, très portée sur la religion et sur le fond historique, est très inspirante, presque mystique. L'histoire d'amour, bien qu'élément central du roman, semble passer après les autres aspects de l'histoire, comme les questions sur la religion, la quête de soi vécue par le personnage principal,...

    Il y a de nombreux thèmes, touchés par le roman, et c'est ce qui m'a plu ; on ne se contente pas d'un axe de lecture, durant l'histoire.

    Je vous le conseille !

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    Couverture du livre « La Pala » de Christian Maria aux éditions Entreprendre

    Mme. Steel sur La Pala de Christian Maria

    "Nice, en l'an 1521. Le soleil déclinait lentement vers les collines lorsqu'un cavalier franchit la porte entre le bastion Sincaire et le bastion Saint-Sébastien. L'homme aux vêtements recouverts de poussière secoua le garde qui somnolait pour avoir trop chopiné, puis demanda son chemin dans un...
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    "Nice, en l'an 1521. Le soleil déclinait lentement vers les collines lorsqu'un cavalier franchit la porte entre le bastion Sincaire et le bastion Saint-Sébastien. L'homme aux vêtements recouverts de poussière secoua le garde qui somnolait pour avoir trop chopiné, puis demanda son chemin dans un français parfaitement maîtrisé. Aussitôt renseigné, il engagea sa monture dans la rue Pairolière pour se frayer un passage entre les artisans qui rangeaient leurs étals et les citadins qui rentraient des potagers cultivés hors les murs. Il emprunta la montée vers la ville haute, puis arrêta sa monture, à mi-côte, pour regarder les demeures serrées entre les murs de la citadelle et un torrent qui roulait ses eaux vives sur un lit de galets. Un unique pont le franchissait, donnant sur une bourgade faite de maisons serrées le long d'une route qui fuyait vers la baie et où l'on devinait, à la poussière soulevée, un trafic de charrettes entre les champs et la cité."

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    Couverture du livre « L'avocat des gueux » de Christian Maria aux éditions Christian Maria

    Mme. Steel sur L'avocat des gueux de Christian Maria

    "Le mois d’octobre de l’an 1525. L’Hyères et la Leysse, revigorées par les pluies de l’automne, fuient dans un murmure rauque vers le royaume de France. Au sud et au nord de la petite plaine, les massifs de la Chartreuse et des Bauges, formés de paliers successifs où les hommes depuis des...
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    "Le mois d’octobre de l’an 1525. L’Hyères et la Leysse, revigorées par les pluies de l’automne, fuient dans un murmure rauque vers le royaume de France. Au sud et au nord de la petite plaine, les massifs de la Chartreuse et des Bauges, formés de paliers successifs où les hommes depuis des siècles ont enraciné la vie, perdent leurs sommets dans les nuées d’un ciel redevenu gris. [...] Des convois de mulets chargés de marchandises s’égrènent sur les routes qui lient Chambéry au monde, vers Lyon, Grenoble, Turin, Genève et les cantons Suisses. Des pâtures, émaillées de bovins qui y tintinnabulent, grimpent à l’assaut des montagnes où, de vallons en prairies et de prairies en forêts, des vilains courbés sur la terre apportent leur sueur aux nobles familles de Savoie."