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Le testament de Canavesio

Couverture du livre « Le testament de Canavesio » de Christian Maria aux éditions Entreprendre
Résumé:

Une saga de polars historiques qui traversent les États de Savoie au XVIe siècle : Nice, Chambéry, Turin et les Terres Neuves de Provence, ultime refuge de la Maison de Savoie menacée par la belliqueuse politique de François Ier.

Le comté de Nice au mois de février de l'an 1541. Un moine... Voir plus

Une saga de polars historiques qui traversent les États de Savoie au XVIe siècle : Nice, Chambéry, Turin et les Terres Neuves de Provence, ultime refuge de la Maison de Savoie menacée par la belliqueuse politique de François Ier.

Le comté de Nice au mois de février de l'an 1541. Un moine dominicain franchit le col de Tende et découvre avec stupéfaction les fresques de Giovanni Canavesio près du village de La Brigue. Un marchand français débarque d'une galiote qui fait relâche en rade de Villefranche et s'installe dans la cité niçoise à l'auberge du Loup Blanc. Le chevalier de Blancardi meurt dans la rue Droite entouré de jeunes gens qui fêtent bruyamment le carnaval. Un énigmatique courrier qu'il lisait en marchant est retrouvé sur la chaussée ; l'unique phrase qui y est écrite éveille les soupçons de Charles de Montreil : « Le chien aboiera et l'épée de l'archange s'abattra sur le mécréant. »

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Avis (1)

  • "Haute vallée de la Roya, un lundi du mois de février 1541 à la douzième heure. La neige recouvrait les cimes et les pentes jusqu’aux berges de la rivière. Le bourg blotti près du rocher disparaissait sous un manteau d’hiver percé de fines colonnes de fumée qui filaient en longs rubans jusqu’aux...
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    "Haute vallée de la Roya, un lundi du mois de février 1541 à la douzième heure. La neige recouvrait les cimes et les pentes jusqu’aux berges de la rivière. Le bourg blotti près du rocher disparaissait sous un manteau d’hiver percé de fines colonnes de fumée qui filaient en longs rubans jusqu’aux nuages. Les hautes et sombres murailles du château, les tours qui s’étiraient comme des aiguilles, émergeaient seules de l’univers blafard qui avait englouti les forêts et les terres. Le nid d’aigle des Lascaris, le nid sanglant où ils abritaient le trésor issu des gabelles et des rapines, imposait au regard des hommes la justice et la vérité issues de la force des seigneurs.

    [...]

    Deux hommes, à califourchon sur un traîneau, terminèrent lentement leur course en contrebas des premières maisons de Tende. Giovanni-Battisto Galliano, la tête coiffée d’un bonnet en peau de marmotte, se leva le premier pour tendre un bras vers l’homme qu’il avait guidé à travers les champs de neige. Le voyageur saisit la main du passeur, se redressa de façon gauche, dégourdit ses membres et souleva son aumusse, découvrant un crâne tonsuré à la façon des dominicains."

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