Fort logiquement, en ce début d’année, vos coups de cœur font la part belle aux romans de la rentrée littéraire d’hiver. Parmi vos si nombreux et enthousiasmants conseils, en voici 10 pour sortir des sentiers battus et découvrir de nouveaux talents !
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Les émotions littéraires de janvier 2025
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Le livre de Joan de Paul Thurin
« Ce premier roman est une pépite ! Un sujet original, l’histoire d’une moniale rebelle dans un couvent au Moyen-Âge en Angleterre. Et une superbe écriture !
Joan n’a pas eu le choix. Ses parents sont morts peu de temps après sa naissance, elle a donc été confiée aux bénédictines pour passer sa vie entre les murs du couvent, régi par une abbesse redoutable. Mais Joan a une sensibilité aiguisée et un sens de la réflexion que le formatage qu’induit la vie monastique ne parvient pas à annihiler. » Chantal Yvenou. -
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La loi du moins fort de David Ducreux Sincey
« Quelle belle surprise que la découverte de ce premier roman et de son auteur David Ducreux-Sincey ! Un livre qui nous attache dès les premières pages, impossible à lâcher, qui nous surprend de chapitre en chapitre jusqu’au dénouement final.
Le narrateur est un enfant battu qui grandit au contact d’une mère tortionnaire, maltraitante, qui commet des actes de violence inouïe envers son fils, qui le roue de coups jusqu’à l’évanouissement. Il en gardera une haine féroce envers sa génitrice, et une violence rentrée mais présente chez lui… » parcequecmoi. -
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Point de fuite de Thomas Gayet
« Il y a vingt ans, l’aventurière franco-finlandaise Dominick Arduin disparaissait alors qu’elle tentait, à pied et en solitaire, de rejoindre le pôle Nord géographique. Une polémique s’ensuivait, nourrie par un témoignage familial sur sa tendance à l’affabulation. Un roman fascinant, paradoxalement non dénué d’humour, entre âpres réalités extrêmes de l’Arctique et mirages d’une personnalité troublée que rien ni personne n’aura pu retenir de sombrer corps et âme au bout de ses délires. » Les Lectures de Cannetille.
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L'abîme de l'oubli de Paco Roca
« Espagne, quand la démocratie se construit sur l'oubli...
Paco Roca est un dessinateur renommé dans son pays, Rodrigo Terrassa, lui est journaliste pour le quotidien El Mundo.
Le sujet de ce roman graphique : une période sombre de l'Espagne. Pays meurtri par le franquisme et dans lequel, il existe encore de nombreuses fosses communes où s'entassent des milliers de corps attendant de sortir de l'oubli.
Deux récits s'entremêlent au fil des 295 pages, l'un au passé, l'autre au présent, afin de mettre en lumière le processus de mémoire. » Orely. -
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Terre somnambule de Mia Couto
« Au-delà de l'histoire de Kindzu ou de Muidinga, c'est surtout l'histoire de cette terre mozambicaine qui accueille les rêves de ses habitants, mais qui au coeur de la guerre rend surtout les gens fous, une terre, des routes sans destination, où l'important n'est que le voyage, le détachement des ancêtres, suivre son propre chemin. C'est une langue décidément magnifique portée par les néologismes que la traductrice a su créer, les formulations archaïques qu'elle a dépoussiérées, qui participent à la beauté des associations des images, et des mots, de cette vie aux côtés des esprits… » Géraldine C.
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Les saules de Mathilde Beaussault
« Dans le prologue, Marie, jeune fille de 17 ans, se prépare pour un rendez-vous amoureux, un peu de rouge à lèvres mais trop car « il » trouve ça « un peu pute », un chemisier blanc sagement déboutonné, une jupe rouge très courte. Marie est belle. Elle a déjà pas mal d'expérience en matière de garçons, « surtout pour faire chier ses parents ». Là, c'est la première fois qu'elle est amoureuse. Le lendemain, elle est retrouvée morte, étranglée, au bord de la rivière sous les nombreux saules pleureurs qui la bordent… » Marie Kirzy.
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Le Ciel est mon drapeau de Vidya Narine
« Si vous avez aimé Orchidéiste, vous aimerez retrouver la plume de Vidya Narine, son attachement aux racines des plantes et de la famille. Dans ce second, elle s’attache à ses origines vietnamiennes pour nous parler de tous les pays qui la façonnent.
Elle nous parle de l’histoire de sa mère arrivée d’Indochine dans les années 1950, elle nous parle de colonisation, de guerres, d’Histoire de la France et de son identité nationale.
Un roman à mettre entre toutes les mains pour la beauté du texte et pour ouvrir cette nouvelle année sur une note positive et élargir les frontières de nos cœurs. » Babeth_ladreyt. -
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La dernière danse de l'ours de Olivier De Robert
« Olivier de Robert nous embarque au sein d'une bourgade reculée des Pyrénées. Ce décor pittoresque devient le théâtre d'une lutte acharnée entre l'héritage du passé et les avancées du présent, entre l'humanité et le monde sauvage.
Ce roman court mais dense est une véritable ode à la nature et aux terres pyrénéennes, un hommage au travail des bergers et au temps passé. C’est un roman que je recommande sans la moindre hésitation. » L’atelier de Litote. -
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L'hospitalité au démon de Constantin Alexandrakis
« Quel texte ! Immédiatement, la question que je me pose est : quel degré de souffrance, d’impuissance et de solitude faut-il atteindre pour écrire un récit comme celui-ci ? L’auteur, Constantin Alexandrakis, a subi lorsqu’il était jeune « de menues atteintes sexuelles, discontinues, quelque part entre 9 et 14 ans. »
Maintenant qu’il est père, son angoisse, sa terreur absolue, son impensable est de reproduire la violence, d’avoir des gestes déplacés par rapport à son propre enfant. » Marie-Laure Vanier. -
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Beneath the trees where nobody sees de Patrick Horvath
“A première vue le trait d'Horvarth semble enfantin et son choix de nous proposer des personnages anthropomorphes attendrissant. Mais ne vous y trompez pas, la lecture qui vous attend est plus proche de la géniale et gore série Happy Tree Friends que du mignon conte pour enfants !
Ce contraste avec la partie graphique propose ainsi une expérience de lecture aussi déroutante que savoureuse ! En bref, voilà mon premier coup de cœur de l'année que je ne peux que vous pousser à découvrir ! » Linstantbd.
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La BD de Clarisse Crémer et Maud Benezit m'a fait découvrir un monde que je ne connaissais pas et j'ai donc traversé les mers , les océans en ayant peur moi aussi. Mais quel beau parcours grâce au prix Orange de la BD, je vous en remercie.