Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir Mes mauvaises filles, un sublime roman graphique publié chez Futuropolis où l’autrice et illustratrice allemande Zelba raconte comment sa sœur et elle ont aidé leur mère à mourir.
Notre lectrice Anne-Laure (alias Bd.otaku), qui cette année est jurée du Prix BD Lecteurs.com, a récemment interviewé Zelba pour le compte du site Les Sentiers de l’imaginaire et a la gentillesse de partager ici cette rencontre.
Vous trouverez donc ci-dessous de larges extraits de cet entretien si plein de vie, et vous pourrez ensuite tenter votre chance au bas de l'article afin de recevoir des exemplaires de ce Mauvaises filles qui ne manquera pas de vous bouleverser…
Entretien avec Zelba, autrice de Mes mauvaises filles (Futuropolis)
- Bonjour et tout d’abord merci de vous prêter au petit jeu de l’entretien et de nous consacrer une partie de votre temps si précieux !
C'est avec plaisir que je me prête au jeu ! Merci à vous pour l'intérêt que vous portez à mon travail !
- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
"En quelques mots"... exercice difficile pour la pipelette que je suis !
Je m'appelle Wiebke Petersen, j'ai 48 ans et travaille dans l'illustration depuis la fin de mes études aux Beaux-Arts en 1998. Cette même année, j'ai quitté mon Allemagne natale pour m'installer en France avec l'homme que j'ai rencontré lors d'un séjour ERASMUS. Quelques années plus tard, j'ai découvert la BD et ai choisi de travailler sous pseudonyme.
Zelba est la version francisée de "ich selber" qui veut dire "moi-même" en allemand. La BD avec son mélange de textes et d'images est pour moi le moyen idéal de raconter des histoires. Je suis très cinéphile (voire cinévore) et j'aime beaucoup la lecture. La BD est quelque part à mi-chemin entre ces deux passions. On pense en plans, en scènes, séquences ou chapitres, tout en soignant le ton et l'écriture que l'on peut modeler à sa guise. L'avantage de la BD par rapport au cinéma c'est qu'on n'a pas à gérer les caprices de ses acteurs et actrices, on se les dessine sur mesure ! […]
- Enfant, quelle lectrice étiez-vous et quels étaient vos auteurs de chevet ? La BD a-t-elle toujours occupé une place de choix ?
Enfant j'étais une piètre lectrice. Ça demandait un effort et ce n'était pas mon truc.
Je ne restais assise et concentrée que pour dessiner. Heureusement que j'avais une maman qui nous faisait la lecture tous les soirs. Elle a lu, à ma sœur et moi, tous les romans d'Astrid Lindgren et d'Erich Kästner, un peu de Michael Ende aussi et, bien sûr, l'incontournable Enid Blyton. Quand ma maman était à l'hôpital, c'est ma sœur qui prenait le relais. Ou mon père. Mais j'aimais moins quand c'était lui parce qu'il n'arrivait pas bien à faire les petites voix mignonnes des petits personnages mignons.
La BD était quasi inexistante en Allemagne quand j'étais enfant. La première BD que j'ai feuilletée était un Astérix chez mon grand cousin quand j'avais peut-être douze ou treize ans. À l'époque, ça ne m'a pas attirée plus que ça. Et puis, la BD ne se prête pas bien à la lecture à voix haute ! Vers 15 ans, j'ai enfin découvert la lecture pour moi... avec Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. Oui, ben, j'avais 15 ans, quoi ! Ha ha ha !
- A quel moment l’idée de devenir autrice de BD a-t-elle germée ? Un auteur en particulier a-t-il suscité votre vocation ?
Je ne me souviens pas quel âge j'avais, mais j'ai l'impression que l'envie de faire du dessin mon métier existe depuis ma toute jeune adolescence. Comme je n'étais pas nourrie à la BD, j'ai opté pour devenir illustratrice.
Ensuite, la rencontre avec l'auteur/dessinateur de BD Deloupy a certainement été déterminante. Il m'a donné à lire Persepolis de Marjane Satrapi. Elle m'a fait un vrai effet "WAOUUUUH". C'était tellement libre et ne correspondait pas du tout l'idée (poussiéreuse) que je me faisais de la BD. Je me suis dit que, peut-être, j’avais le droit de raconter des histoires sous cette forme, moi aussi. Mais je ne connaissais rien à la BD, n'avais pas les codes. J'ai donc commencé à lire beaucoup de romans graphiques et à publier sur un blog mes premiers essais, de courtes histoires d'une ou de quelques pages sur ma vie de femme, de mère, sur les choses qui me touchaient, me révoltaient...
De fil en aiguille (ou de crayon en planche), j'ai gagné en assurance, mes envies ont grandi, les premiers livres sont nés...
- Quelles sont pour vous les grandes joies et les grandes difficultés du métier ? Considérez-vous qu’être une femme dans ce milieu est une difficulté supplémentaire ?
La plus grande joie est la liberté. Personne ne me dit ce que j'ai à faire ou à ne pas faire. C'est absolument réjouissant et vertigineux d'inventer son métier chaque jour, de voir que plus on travaille plus on progresse. On rencontre beaucoup de personnes très intéressantes, des autrices et des auteurs qui travaillent différemment, des lectrices et des lecteurs qui donnent sens à ce que nous faisons, des éditeurs et éditrices qui nous font parfois prendre des directions inattendues. Sans partage ce métier ne m'intéresserait pas.
Le facteur financier fait certainement partie des plus grandes difficultés de ce métier. La France compte beaucoup d'auteurs et d'autrices de BD, le marché de la Bande Dessinée se porte extrêmement bien. Pourtant, la profession de l'auteur se paupérise de plus en plus. Les raisons pour cela sont nombreuses. Dans la chaîne du livre, celui ou celle qui écrit et/ou dessine l'histoire touche la plus petite part sur les ventes. Avec le genre du roman graphique à forte pagination, les prix à la planche ont quasiment disparu. L'auteur ou l'autrice touche un à-valoir qu'il/elle doit rembourser à l'éditeur avec les ventes du livre. Cet à-valoir ne permet pas toujours de vivre convenablement, pendant la réalisation d'un livre. Et les déplacements pour faire sa promotion après la sortie ne sont quasiment jamais rémunérés.
J'ai la chance de faire partie de celles et ceux qui commencent à toucher des à-valoir corrects. Et pourtant, si je compte toutes mes heures de travail, entre la réalisation du livre et le temps passé à le promouvoir, je suis payée très largement en-dessous du SMIC. Cela me force à enchaîner les projets sans jamais avoir le temps de recharger les batteries et de prendre parfois des commandes d'illustration à côté du travail sur un livre.
Mais je fais ce qui me plaît et il y a plein de personnes qui n'ont pas la chance de pouvoir vivre de leur passion. Le bonheur prend donc le dessus.
Personnellement, je n'ai que très rarement souffert du fait d'être une femme dans ma profession. Quelques réflexions bêtes et/ou maladroites de la part de collègues mâles d'un certain âge qui s'accroche à un "vieux monde de la BD" bien viril et bien prout-prout en font partie. Mais c'était il y a des années, cette espèce-là est en voie de disparition et on ne va pas la pleurer ! Et puis, on n'a pas besoin d'une bite pour écrire ni pour dessiner que je sache, ha ha ha !
[…]
- En 2019, paraissait, déjà chez Futuropolis, Dans le même bateau qui était ouvertement autobiographique et dans lequel vous évoquiez déjà votre mère. Pourquoi avoir changé le nom des personnes dans Mes mauvaises filles ?
Je n'ai pas changé les noms de celles et ceux qui ne sont plus de ce monde, ma mère, son compagnon Alfred et ma grand-mère Omi. Les parties qui les concernent se sont réellement passées comme je les raconte dans mon livre. Les vies des autres personnages dont celle d'Ylva, le personnage qui me ressemble le plus, sont en partie romancées.
J'ai changé leurs noms pour bien montrer qu'il s'agit d'une histoire, pour tenter de créer une petite distance avec les événements et aussi pour préserver l'intimité de celles et ceux qui s'y trouvent sans l'avoir choisi.
- Dans l’épilogue – qui lui est totalement autobiographique, vous y retrouvez vos vrais prénoms - vous expliquez comment vous portez ce projet depuis 13 ans. Pourquoi avoir mis autant de temps avant de sauter le pas ?
Tout d'abord parce que ça m'a fait très peur d'aborder le sujet. Je ne voulais surtout pas tomber dans le pathos, faire un livre larmoyant ou insupportable à lire. Cela n'aurait pas bien rendu hommage à ma mère qui était très drôle et très vivante, presque jusqu'à la fin. Un pas de recul ne m'a pas suffi, il m'en a fallu de beaucoup et ça ne se fait pas en une poignée d'années ! Il fallait aussi que j'apprenne mon métier, que j'améliore mon niveau d'écriture, de narration, de dessin, que je roule ma bosse !
[…]
- Pourquoi avoir fait de votre mère la narratrice ?
Comme je l'ai déjà dit plus haut, ma mère était une femme très drôle qui embrassait la vie. Qui mieux qu'elle pour narrer sa propre mort ? C'est l'astuce que j'ai trouvée pour éviter le pathos. Imaginer sa voix et ses paroles dans les situations que j'ai dessinées m'a évité le naufrage à plusieurs reprises, lors de la réalisation du livre. Et puis, ça m'a permis de ne pas être le personnage central du livre. Il y a deux sœurs. Si j'avais été la narratrice, j'aurais pris plus d'importance que ma sœur. Ainsi, c'est notre mère le personnage principal et elle en aurait été ravie !
De manière plus générale, je crois que, si on entendait réellement penser les personnes dans le coma, on se serait, depuis longtemps, donné les moyens de les aider plus efficacement.
- Travaillez-vous en techniques traditionnelles ou en numérique ?
Les trois derniers livres ont été entièrement dessinés et mis en couleurs sur la tablette graphique. Contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas forcément un gain de temps. Mais ça laisse toujours la possibilité de revenir quelques pas en arrière.
- C’est un livre qui traite d’un sujet plutôt lourd (la mort assistée) mais il est pourtant riche en couleurs. Comment avez-vous défini vos différents codes chromatiques ?
La couleur symbolise la vie dans ce livre. Elle m'a permis de différencier aussi le cadre de l'histoire (qui est la journée du remariage), haut en couleurs, et le noyau de l'histoire (le saut de plusieurs mois en arrière qui raconte la mort de la mère et les semaines qui suivent), tenu dans les tons de bleu-gris avec parfois des fonds de matière très sombre. De petits flash-back, eux aussi très colorés, parfois un peu flous car sans trait de contour, illustrent les moments heureux vécus entre mère et filles. Ces taches colorées étaient nécessaire pour rythmer le livre et mettre l'accent sur la vie, ici plus importante que la mort.
Vers la fin de la partie en gris-bleu, cette vie, gourmande et contagieuse, reprend ses droits. Les planches reprennent de la couleur, d'abord timidement, juste quelques éléments, puis elles éclatent au moment où l’on rejoint le cadre de la journée du mariage. Dans un film, on aurait des musiques pour donner le ton d'une scène, dans la BD on a la couleur ou le manque de couleur.
- J’avoue que j’y allais plutôt à reculons et que paradoxalement, j’ai beaucoup ri ! Il y a un air de comédie italienne dans la saga familiale qu’est Mes mauvaises filles. Vous aviez cela en tête ?
Non, pas consciemment en tout cas. Mais c'est un genre que j'aime beaucoup. Dans cette histoire j'ai donné une femme italienne au personnage du père. C'est peut-être ça qui a déteint sur les scènes du récit dans lesquelles elle apparaît.
Mais l'humour employé correspond bien à celui pratiqué dans ma famille. Il doit donc être plutôt allemand... même si de mauvaises langues affirment que l'humour allemand n'existe pas !
Pour revenir à cette belle-mère italienne qui cherche ses mots et emploie des expressions de sa langue, elle m'a permis d'illustrer un certain problème de communication entre elle et les filles. Au départ, cette nouvelle relation manque d'évidence. Elles ne se comprennent pas toujours, se cherchent, doivent s'apprivoiser.
- L’épilogue est plutôt un écrit à charge alors que le corps du récit ne l’est pas. Qu’apporte selon vous cette postface ?
Le récit même est surtout une histoire d'amour. J'avais envie de rendre hommage à la femme qu'était ma mère, avec son humour, son immense générosité, sa façon de transgresser certaines lois pour mieux respirer et nous apprendre à jouir de la vie. L'histoire raconte aussi la relation de deux sœurs qui s'aiment déjà beaucoup et qui deviennent indispensables l'une à l'autre, à la mort de leur mère. Un angle trop politique aurait faussé cette ambiance. Et puis, à l'époque, on ne savait pas qu'une mort assistée sans agonie était possible. Ailleurs qu'en France, ailleurs qu'en Allemagne. Pourtant deux pays très développés qui se veulent respectueux des droits de l'humain.
Il m'était important de faire un point sur les différentes lois quant à la fin de vie en Europe. Ça bouge et ça réforme un peu partout (sauf en Pologne). La France reste un des rares pays d'Europe qui continue de faire l'autruche. Où beaucoup de médecins "s'entendent" discrètement avec les malades et leurs familles, faute de légalisation d'un geste actif. Alors que des pays comme l'Espagne et le Portugal ont déjà légalisé l'euthanasie active, la mort assistée par substance létale.
Cette postface est donc un complément nécessaire, voire indispensable, du récit. Il est important d'aborder le sujet. Et nous avons toutes et tous intérêt à ce que celles et ceux qui font les lois en France trouvent vite une réponse satisfaisante à cette question-là.
- Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos autres projets?
Les projets bouclés, sortis sous forme de livres, ne m'appartiennent plus. Ils ont pris leur envol et je suis passée à autre chose.
Quant au prochain, je vais changer de genre et de style de dessin. Ça traitera aussi d'un sujet de société, une pure fiction cette fois-ci, avec un côté humoristique plus assumé. Ça va m'occuper un petit moment.
Ensuite, on verra...
C'est difficile de planifier ses envies et préoccupations sur plusieurs années !
- Tous médias confondus, quels sont vos derniers coups de cœur?
Je suis très mauvaise à cet exercice. J'oublie toujours la moitié, mais essayons...
Depuis la réouverture des cinémas, je n'ai pas arrêté de voir des films. Ça m'avait tellement manqué. Mes dernières grosses claques cinématographiques sont, pour des raisons très différentes, The Father de Florian Zeller, Nomadland de Chloé Zhao et Annette de Leos Carax. Un film espagnol qui m'a fait mourir de rire, en plus d'être un huis clos très réussi, est Sentimental de Cesc Gay.
En BD, j'ai vraiment beaucoup aimé Grand silence de Théa Rozjman et Sandrine Revel, Le droit du sol d'Étienne Davodeau, Pucelle (tomes 1 + 2) de Florence Dupré La Tour, Oleg de Frederik Peeters, L'Odyssée d'Hakim de Fabien Toulmé, Le chœur des femmes d'Aude Mermilliod d'après Martin Winckler, Anaïs Nin de Léonie Bischoff, le Vernon Subutex de Virginie Despentes et Luz... il y en a tant ! Et j'ai encore un tas de lectures en retard.
Mon coup de cœur du livre illustré va à l'ami Deloupy pour Le Monde d'après, en album jeunesse Screute cherche Scroute de Swann Meralli et Pizar.
Après la lecture, bien appréciée, de L'Inconnu de la poste de Florence Aubenas, je suis en train de lire le très puissant Enfant de salaud de Sorj Chalandon.
Cet été, j'ai aussi beaucoup aimé un petit roman qui s'appelle Comme des bêtes, écrit par Violaine Bérot, et plusieurs livres en allemand dont les titres ne vont pas parler à beaucoup de gens !
Un grand merci Zelba et à Bd.otaku, rendez-vous sur Les Sentiers de l’imaginaire pour l’interview complète!
On aime, on vous fait gagner Mauvaises filles, de Zelba !
Tentez votre chance pour remporter des exemplaires de Mauvaises filles, de Zelba, publié aux éditions Futuropolis.
Pour participer, dites-nous ce qui, dans l’interview ci-dessus, vous a donné envie de lire ce roman graphique !
N’oubliez pas que pour participer et poster votre commentaire, vous devez être connecté avec votre profil, et l'avoir complété avec au moins vos 10 livres préférés et quelques avis sur vos lectures. Attention, pensez à vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont bien inscrites dans votre profil.
Vous avez jusqu'au 8 novembre.
Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre livre dans les prochains jours :
Millie Sydenier ; michel steinmann ; ziggy ; Florence 1 ; Bulle noire
Photo © Les Sentiers de l'imaginaire.
Un livre qui relate mon histoire c estfort moralement mais j aimerais bien découvrir l histoire très intéressant le résumer à lire avec beaucoup de plaisir
Je participe parce que le sujet me touche beaucoup
L'interview donne vraiment envie d'en découvrir plus! je tente ma chance avec plaisir
C'est un sujet qui est d'actualités et j'aimerais du coup lire cette BD !
Bonjour , Il y a tellement longtemps que je n'avais plus pris le temps de venir m'inspirer sur votre site. Je suis touchée par les propos de l'auteure de ce livre, pudiques et faussement désinvoltes et cela me donné l'envie de découvrir sa BD et la façon dont elle s'y met en "bulles".
Bon week-end à tous et belles lectures
Bonjour Lecteurs.com et vous tous amis lecteurs.
Quel bonheur de découvrir cette bande-dessinée en partage !
Le sujet est sensible et c'est avec un réel plaisir que j'aimerai lire et chroniquer cet album au graphisme relevé et les couleurs sont chaleureuses et formidablement expressives.
Bonne chance à tous.
Merci beaucoup!
Prenez soin de vous !
Les romans graphiques m'attirent depuis quelques temps. Surtout j'ai lu il y a quelques années le (magnifique) livre d'Emmanuele Bernheim "tout c'est bien passé" sur la même thématique et qui était également autobiographique. Aussi pour découvrir le sujet sous un autre angle je tente ma chance. Enfin cela me permettra de découvrir une autrice que je ne connais pas.
ce thème est pour moi très personnel, c'est une question essentielle dans notre société actuelle, mais très présente pour moi et j'aimerais beaucoup découvrir cette bande dessinée.
Ce qui m'a le plus donné envie de découvrir son histoire c'est à la fois le côté autobiographique (même si elle explique avoir plus romancé celui-là) mais aussi les techniques graphiques utilisées pour réaliser cette BD
Bonjour,
le moment où elle explique pourquoi elle a fait le choix de mettre sa maman en narratrice m'a convaincue de mon envie de découvrir ce roman graphique !
J'adore les témoignages, et ce qui me plaît particulièrement c'est que malgré le sujet délicat, voire difficile, de la mort assistée, l'autrice ait eu l'objectif que la vie soit la plus mise en avant. Cet album a l'air magnifique d'humanité.
Merci pour les extraits de l’interview.
Ça donne envie.
Le fait qu’elle est voulu rendre hommage à sa maman dans ce roman graphique, ça m’a touché
Je participe avec plaisir, merci pour ce petit concours
La BD est dans ma liste depuis un moment déjà et le sujet m'interpelle au même titre que les histoires de famille sont une véritable passion !
Bonjour
Je dépose ma participation car tout m'intéresse en matière de nouvelle lecture de graphisme et d'histoire non traitée...
Rien que le titre déjà, "Mes mauvaises filles", interpelle. La mort assistée... quel sujet ! Je suis curieuse de savoir comment l'autrice a traité ce sujet si délicat, alors je tente ma chance !
Bonjour, Quel thème difficile a aborder que de donner la mort a un être cher. Ne connaissant pas l'auteure, je suis curieuse de voir comme le thème a été abordé. comment se reconstruire après cet acte dur mais un acte d'amour pour leur maman. Elles ont dû passer par moments de doutes, de culpabilité, de pleurs... j'apprécie également que cette bd graphique soit en couleur et non en noir et blanc, cela donne malgré tout plus de gaieté a cet acte douloureux;
Le parcours de l’auteure est intéressant et le titre plutôt intrigant. Merci pour ce concours.
Je ne connais pas cette auteur ; ce serait donc une découverte surement intéressante .
Aborder ce sujet en BD est surprenant .
Je viens de voir le film de F. Ozon ' tout s'est bien passé ' sur ce thème , sans pathos .
Oser en parler est déjà un grand pas pour nous aider à y réfléchir mais mon dieu que c'est dur !
Armelle
Ce qui me donne envie de le découvrir est le fait d'être un hommage à ces proches partis, son approche du thème et le personnage de la belle-mère italienne. Celle qui cherche ses mots et emploie des expressions de sa langue. L'illustration d'un certain problème de communication entre elle et les filles.
bonjour
un sujet comme l'euthanasie est en cette période d'élection très intéressant.
Nous en france en retard par rapport à nos voisins comme la belgique. Oui je souhaite lire cette bande dessinée pour voir comment est traité ce sujet si épineux .
bonnes lectures
Bonsoir,
Belle idée que de nous proposer cette BD. Elle faisait partie de mes futurs projets de lecture et je serais très heureuse d'en être la gagnante chanceuse. Le sujet traité est fichtrement intéressant et peut nous concerner tous un jour ou l'autre. Nous pourrions être confronté à la situation d'assister ou de trouver des solutions pour un membre de notre famille ou pour nous même.
Merci
Bonjour
On ne peut que s' intéresser à un tel sujet, qui est traité ici avec j'imagine une grande sensibilité puisque vécu par l'auteure elle-même. Son interview laisse transparaître sa réflexion face à cette lourde décision puisqu'il nous touche au plus profond de nos sentiments filiaux. Comme dit l'auteure, notre beau pays de liberté fait l'autruche face aux appels incessants de famille confrontées à ce type de mort dans la dignité. Ce livre est là pour rassembler et donner à réfléchir. C'est un peu pour tout cela, que je participe.
D'avance merci
Bonjour,
Je participe car cette BD a l'air très belle et le sujet me touche particulièrement en ce moment.
L'interview de l'illustratrice m'a donné envie de découvrir sa BD car elle dit n'avoir pas voulu faire quelque chose de pathos et il me semble que c'est très intéressant, surtout sur ce sujet, de garder dignité et humour.
Merci pour ce concours :-)
Bonjour et merci pour ce concours j'aime bien le sujet abordé dans cette BD et je lis quasiment tout ce qui en traite ... le fait de que la mère est la narratrice mais avec drôlerie et amour de la vie c'est eau et ça ne peut que rendre cette lecture des plus agréables.
Bonen chance à tous
Bonjour,
J'aimerais beaucoup gagné ce roman graphique car, à ma connaissance, ce sujet intime et délicat n'a pas été abordé, en bd.
Je suis une grande lectrice de BD et je m'intéresse à tout style et traitement.
Bonjour, une histoire vécue, un drame qui se dessine, j'aimerai voir comment cette dessinatrice aborde ce sujet
Merci
Le sujet, trés sensible, attire ma curiosité. La manière dont il est traité ("mettre l'accent sur la vie") ajoute un intérêt particulier !
Bonjour je participe et je croise les doigts très fort. Je lis très très peu de BD. Mais l'interview montre la personnalité attachante de l'auteure et son histoire autobiographique. J'aime aussi le dessin de la page photographiée. Merci pour ce concours
Morgane
Bonjour,
Cet interview m'a donné envie de lire ce roman illustré.
J'ai apprécié plusieurs aspects de cette auteure, tout d'abord son gout de "Liberté" qui nous manque en ce moment. Ensuite le fait de nous dire que pour elle l'important est le "Travail" et que son but est le "Partage". Ces trois aspects de la vie collent à ce que je préconise afin de vivre le mieux possible au milieu des autres.
D'autre part il s'avère que "l'humour" est présent à son esprit, preuve que le sérieux n'empêche pas de parfois se lâcher, ce que j'apprécie aussi.
Une saga familiale, : l'amour, la famille, la mort, ne me laisseront pas indifférent, moi qui n'ai pas abordé, ces joies et ces peines que les trois procurent ... et oui !
J'aimerai donc, pour toutes ces raisons participer au tirages des élus qui recevront l'ouvrage. Merci.
Je participe car j aimerais découvrir une autre sorte de lecture pour moi , intéressant et découvrir cet écrivain
Bonjour,
Je participe pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, je ne connais absolument pas Zelba ni son travail. Ensuite le sujet de la mort assistée m'interpelle, car qui d'entre nous, arrivé à un certain âge, ne voit partir ses parents et aurait aimé plus "d'humanité" lors de ce moment.
Ma curiosité est donc double : découvrir cette auteure, son travail et voir comment elle a réussi à traiter ce sujet sans tomber dans le pathos, tout en sachant qu'elle parle de son vécu .
Bonjour.
Je participe avec plaisir tant l'interview m'a mis l'eau à la bouche. Je suis curieuse de voir comment Zélande parvient à narrer à travers son roman graphique sa vie et parler de sa mère ainsi que de son combat sans tomber dans "le pathos". C'est en effet très complexe d'y arriver tant le sujet est délicat.
Un sujet oh combien d'actualité qui devrait être dans le programme des futurs présidentiables.
Dans l'interview j'aime que l'auteure dresse le panorama de ce qui se passe dans les différents pays de l'union européenne quant à la mort médicalement assistée. Je serais très curieuse de voir ce qu'il en est et de lire cette histoire dont la narratrice veut que les choses bougent pour que sa volonté de mourir dignement soit exaucée.
ce roman graphique aborde un sujet qui me tient à cœur. L'euthanasie vu par la personne qui va mourir me parait être un point de vue intéressant.
Un sujet pas facile mais vraiment d'actualité avec le vieillissement de la population... Je serais curieuse de voir ce que ça donne en BD, je participe donc volontiers!
Ohlala...mais comment choisir, dans ce passionnant échange, toutes les bonnes raisons qui m'ont donné envie de découvrir ce roman graphique? Quand on est issue d'une fratrie de filles, que l'on est tombé dans les BD avant même de savoir lire est qu'on a la chance d'être encore un peu la fille de sa maman...comment ne pas avoir envie de découvrir un livre pas trop pesant sur ce sujet qui l'est pourtant? J'aime énormément la tonalité sur laquelle l'évoque Zelba tout au long de l'entretien!
Bonjour, merci pour ce très bel entretien. Je suis extrêmement sensible au sujet abordé. C'est un sujet difficile, intime, mais il faut parler.
Ce magnifique roman graphique met aussi l'accent sur la vie, et sur l'humour. C'est bien. La mort fait partie de la vie et c'est pour ça qu'il faut profiter de la vie.. mais quand on a une maladie incurable et que c'est vraiment trop dur, c'est loin d'être aussi évident et si on le veut et il faudrait aussi que l'on ait la possibilité de quitter cette vie de façon digne. Je suis pour ma part pour le suicide assisté et l'euthanasie, et je suis contente et soulagée de voir que de plus en plus de personnes en parlent ou en dessinent sans tabou.
Bonjour,
Dans l'interview, mon œil a été attiré par la planche présentée, la couleur et le trait. C'est ensuite le sujet abordé qui m'a intéressé.
Merci pour le concours.
Bonjour, je suis toujours intéressée par la lecture de point de vue concernant la mort assistée, cela soulève tellement d'interrogations ... j'aimerai beaucoup découvrir ce roman graphique .. Bonne chance à tous !
La gravité du sujet ne peut laisser indifférent. Et l'auteur est très touchante. Deux bonnes raisons pour participer à ce tirage au sort ;)
Bonjour,
Je ne cache pas éprouver un vif intérêt pour cette BD, mais aussi pour son auteur, son côté cinéphile/cinévore que je partage, et pour sa thématique de la mort assistée... Vaste sujet qu'il m'arrive d'évoquer avec mes élèves et ma famille!
Je croise les doigts!!!
Merci pour cette belle découverte dans tous les cas!
C'est l'interview dans son entité qui m'a vraiment donné envie de lire cette BD !
De plus, l'aperçu de la double-page a fini de me convaincre.
Je participe donc avec grand plaisir, espérant avoir la chance de faire partie des heureux gagnants...
Je serais ravie de recevoir cette BD. Je suis l autrice sur les réseaux s depuis quelques temps et j aime beaucoup sa légèreté et son humilite. Salutaire pour traiter de ce sujet ci.
Je me souviens de deux films sur le sujet que j avais beaucoup aimé. La dernière leçon avec sandrine bonnaire et Quelques heures de printemps avec Vincent Lindon. Un récit illustrée sur le même thème me plairait beaucoup.
Merci
Parce que ce sujet résonne en chacun d entre nous et que le support BD peut en faciliter l approche...
Merci
Bonjour la nostalgie et l'amour que porte l'autrice à sa mère ne peut qu'être retranscrit dans cette BD me donnant très envie de découvrir toutes les émotions qu'elle doit décrire.
Bonjour je participe à ce concours ce qui m'a plut dans cette interview c'est le coté comédie italienne et c'est ce qui m'attire de découvrir
Un grand merci pour l'interview et le con cours
Comme Zelba, je suis entrée dans le monde de la BD très tard, et aujourd'hui encore, je ne me dirige pas vers une BD comme vers un roman. C'est difficile de regarder les dessins sans imaginer sa propre histoire, revenir à celle de l'autrice, non?
Ce qui m'interpelle dans "mauvaises filles", le sujet bien entendu, mais surtout la forme, le dialogue. Je suis précisément en train de rédiger mon histoire de cette façon; le passé s'anime, les personnages revivent... et les émotions sont parfois fortes!
Ce serait donc avec curiosité et grand intérêt que je découvrirais l'oeuvre de Zelba.
merci. Ce roman graphique m'a l air tres humain et avec de belles valeurs morales et question d'éthique. J adorerai le lire. Merci
Bonjour, oui, bien sûr, envie de découvrir avec beaucoup de curiosité. Et en même temps, ça ouvre une question pratique pour moi, comment définit-on un roman graphique par rapport à une bande dessinée. Il faut que je fasse une recherche pour trouver une réponse à cela.
Merci.
Le sujet abordé est délicat, difficile et poignant puisque c'est autobiographique. Et pourtant on nous évoque des scènes dignes d'une comédie italienne... Je suis curieuse de voir comment l'autrice a réussi à conjuguer ces deux registres, et aussi de découvrir un nouveau style graphique.
Je participe avec plaisir, merci pour ce concours !
Passionnée de BD je ne peux que participer. Le sujet est tellement intéressant et clivant. Cette interview me donne l'impression qu'il est traité avec beaucoup de tendresse. Merci de nous faire découvrir cet album
Je participe car entre le dessin, le sujet et l'autrice, je suis conquise <3
Un grand merci à Anne Laure pour cet entretien, exercice particulièrement intéressant qui nous permet de découvrir, plus en détails, la personne qui se cache derrière un pseudonyme, un scénario et des dessins. Ce la permet de mieux s'approprier l'ouvrage.
La thématique abordée est lourde et il est tellement important de pouvoir l'aborder de son vivant.
Bonjour !!
Le sujet évoqué provoque chez moi de la curiosité, la mort n'est pas une fin en soi ... mais je voudrais voir comment le sujet est abordé .
Le style graphique m'intéresse aussi !!
J'aimerais vraiment gagner l'ouvrage pré-cité pr en faire une jolie chronique .
J'ai très envie de découvrir cet album qui traite d'un sujet délicat mais pour lequel un débat semble nécessaire. Surtout Zelba a désiré en parler sans pathos, en gardant de l'humour et la volonté de raconter une histoire d'amour. Cela me convainc de tenter cette lecture qui saura j'en suis sûr me toucher.
Bonjour,
Je participe pour découvrir cet écrivain et son roman .
Merci beaucoup.