Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d'exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues.Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession. C'est aussi un roman d'amour dont les héros, Scarlett O'Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires.
Ce roman est une superbe fresque de la guerre de sécession. Le personnage principal, Scarlett, est une jeune femme courageuse et résiliente, attachée à son monde et sa terre de Tara. Elle se battra pour la conserver. Mais l'auteur nous montre que le monde d'autrefois et sa douceur de vivre n'existe plus et Scarlett parviendra à s'adapter.
Cette critique porte sur le tome 1 (Edition Gallmeister) qui balaie la période 1861-1865 (Guerre de Secession)
La jeune Scarlett O'Hara est une belle et riche demoiselle d'une famille de planteurs de coton de Géorgie.
Tara, vaste plantation du Sud avec son lot d'esclaves (gens de maison et ouvriers agricoles) .
Depuis quelques mois, les rumeurs d'un conflit armé avec les Yankees hantent les discussions mais les Unionistes sont sûrs de leur force.
Dans ce premier tome, le lecteur vit l'inéxorable avancée des troupes Yankees aux travers les yeux de Scarlett, qui doit quitter Tara, rejoindre Atlanta pour - en définitive - revenir en terre natale et constater les dégâts.
700 pages avec des longueurs. Certes, l'écriture est plaisante, la qualité littéraire indiscutable mais le personnage de Scarlett O'Hara est insipide.
Qui de mieux placé que Rhett Butler pour définir notre héroïne ?
"Vous êtes charmante et avez de multiples talents inutiles. Je vous apprécie pour l'élasticité de votre conscience, pour l'égoïsme que vous prenez rarement le temps de dissimuler, et pour le sens pratique et retors qui chez vous, je le crains, vient de quelques ancêtres irlandais pas si éloigné que cela".
Une femme qui ne s'occupe pas de son enfant ("des fléaux , inutiles et toujours à pleurer...." )
Scarlett qui est convaincu que tous les hommes de sa classe sociale sont amoureux d'elle et n'admet pas que le plus "élégant" d'entre-eux (Ashley) ait épousé la terne et timide Mélanie.
En cette fin de tome 1, Ashley est de retour et le jeune Will - un Cracker " s'impose à Tara .
Une lecture fluide, on souhaite savoir ce qu'il va se passer après cette guerre fratricide mais j'avoue que le personnage de Scarlett ne m'entousiasme guère.
@ voir ....
Cela faisait longtemps que je voulais m’atteler à ce monument littéraire et c’est, désormais, chose faite. Avant même d’en commencer la lecture, je savais qu’elle ne manquerait pas de me marquer et ce fût, effectivement, le cas.
Tout au long de la lecture, j’ai été partagée. Partagée entre le plaisir d’être emportée (autant dire que ce roman porte bien le nom que lui a donné son titre français) si facilement dans l’atmosphère de l’Amérique sudiste du XIXe siècle et des grincements de dents face à la manière révoltante dont sont opposés Noirs et Blancs. Cela fait pourtant partie du récit et je suis heureuse de savoir qu’il existe désormais une nouvelle édition où les accents ridicules, je l’espère, auront disparus. En outre, le point de vue, souvent choquant, qu’expose Margarett Mitchell dans une forme de justification paternaliste de l’esclavagisme permet, s’il est éclairé par une remise en contexte historique, de mieux saisir toute la complexité de l’Histoire américaine. Cela paraît d’autant plus important de remettre en perspective des œuvres comme celle-ci, qui font retour sur un passé pas toujours très glorieux, dans ce contexte charnière que traverse l’Amérique aujourd’hui.
Et puis, il y’a Scarlett, comme le vent, c’est elle qui nous emporte. Scarlett n’est qu’ambiguïté : à la fois simple et complexe, tour à tour soumise et féministe, éprise de liberté, d’amour et de haine. C’est justement toute cette complexité qui fait que le lecteur va aimer la détester. Cette fresque que peint l’auteure peut, ainsi, être perçue comme un roman d’apprentissage qui questionne notre propre rapport au désir. Peu à peu, celle qui est née belle mais dont l’apparence ne semble recouvrir qu’une coquille vide gagne en profondeur et l’égoïsme, mis à l’épreuve de la vie, va s’effacer, peut-être, au profit de la quête du véritable amour.
Allons, qu’attendez-vous pour embarquer pour la Géorgie ?
J'ai décidé de lire ce livre, pendant la période confinement , comme j'avais beaucoup de temps de libre, je me suis dit, que c'était l'occasion de lire ce pavé. L'édition que j'ai lu est la première traduction de ce texte.
Emouvante lecture aussi car il fallait que je fasse attention à l'objet-livre car c'était l'un des premiers livres que les parents de ma mère lui ont offert. Donc un livre ancien.
J'ai beaucoup apprécié ce texte qui est un livre historique et une belle et troublante histoire d'amours. J'écris bien amours au plusieurs car le personnage principal, Scarlett va avoir dans sa vie plusieurs histoires d'amour. Scarlett est un personnage touchant, agaçant, mais qui ne laisse jamais indifférent. C'est à mon avis le portrait d'une femme, moderne, dans ses choix de vie. Elle n'est pas seulement une "pimbèche", comme me l'a traité un ami. C'est une femme moderne car elle ose affirmer ses choix, elle est volontaire, elle prend sa vie en main, elle a des propos très modernes sur la condition féminine "A l'idée qu'elle était aussi capable qu'un homme, elle sentit monter en elle une brusque bouffée d'orgueil."p441).
Ce texte est un texte historique aussi et parle de la guerre de Sécession . Bien sûr, certains rapports avec les esclaves noirs peuvent nous choquer, avec notre point de vue contemporain, mais il faut aussi analyser et appréhender cette période. Cette guerre nationale a été aussi un tournant pour les Etats Unis et son évolution sociale, économique. Elle nous parle du point de vue des confédérés, pro esclavagistes et qui défend leur point de vue "ringard", "rétrograde". La lecture de ce texte m'a permis de savoir pourquoi certains veulent déboulonner les statues du général Lee, chef d'armée des confédérés. Ce livre parle aussi des changements économiques dans la société américaine, des spéculateurs (certains stockent le coton pendant la guerre pour ensuite faire monter les prix), des "auto entrepreneurs" qui se lancent dans le commerce, (On n'a plus d'esclaves et les affranchis sont "trop chers", alors embauchons des prisonniers). Des changements sociaux, bien sûr, la fin de l'esclavage et la situation des affranchis, l'évolution des femmes, qui doivent se "débrouiller" quand les hommes sont à la guerre.
Je trouve la polémique actuelle sur le livre et le film excessive. Effacer des pans de l'histoire n'est pas une solution, il faut plutôt essayer de comprendre, d'analyser.
Cette "ancienne" version vient d'être retraduite et il est vrai qu'il y avait besoin d'une traduction un peu plus épurée et moderne ; j'ai tilté sur certains termes désuets dans cette traduction de Pierre François Caillé car il s'agit d' une traduction académique et dans la difficile traduction du langage "petit négre" !
En tout cas, un texte majeur qu'il convient que nous puissions lire. Un beau portrait de femme volontaire et d'un changement d'époque.
COUP DE COEUR pour cette oeuvre dont je ne me souvenais plus du tout de l’adaptation cinématographique. J’ai lu l’intégrale sans vouloir le lâcher entre les tomes complètement obnubilée par ce qui allait arriver et pour ne pas oublier toute l'atmosphère et les caractères des personnages. Ca sert d’avoir la mémoire courte.
Je pensais m'attaquer essentiellement à une belle histoire d’amour entre Rhett et Scarlett et je me suis partiellement trompée. C’est beaucoup plus que cela c’est une fresque du Sud de sa haute société avant, pendant et après la guerre de sécession. C’est tout une atmosphère, un système, une organisation et une manière de penser du sud qui sont exploités.
C’est un livre sur la guerre, sur la lutte de Scarlett pour nourrir les siens et garder le domaine de ses parents.
C’est ensuite, la reconstruction du Sud qui n’a plus la main d’oeuvre malléable et fouettable, c’est la rancune du sud envers le Nord, celle envers les Yankees, celle des esclaves envers les blancs et celle des blancs envers les noirs affranchis avec les actions du Ku Klux Klan.
L’auteur peint minutieusement le décor, l’ambiance, le caractère et les pensées de chaque personnages. En temps de guerre ou de paix, les commérages vont bon train mais Scarlett et Rhett ne s’en soucient pas. Ces deux rebelles se rencontrent se quittent et se retrouvent malgré toutes les épreuves.
C'est bien sur un récit sur une femme entêtée et fière très en avance sur son temps et que le courage amène, malgré son égoïsme apparent, à soutenir le poids de plusieurs personnes dont elle estime avoir la charge.
C'est plus qu'une histoire d'amour entre Rhett et Scarlett, ce sont des âmes sœurs, des confidents dans ce monde où ces deux rebelles sont mal vus. C'est une amitié sincère dans laquelle les deux personnages n'ont rien à cacher de leur personnalité.
La dernière scène m’a remuée et troublée.
J’ai commencé à lire ce roman en été. La chaleur du soleil faisait écho à la chaleur parfois brûlante et menaçante qui émane de ce livre.
Margaret Mitchell est l’une des premières auteurs à mettre en scène un personnage principal ni bon, ni mauvais, pas toujours sympathique, ni toujours droite et vertueuse : Scarlett O’Hara. Et pourtant c’est ce personnage que le lecteur suit tout au long du roman.
Pendant la guerre de Sécession, Scarlett va tout faire pour sauver Tara, sa maison, le Sud, sa vie d’avant la guerre. Sa vie d’avant qu’elle ne retrouvera jamais. Une femme de caractère cette Scarlett qui ne lâche rien pour sauver sa famille et sa vie. À ses côtés nous traversons un Sud en flamme, nous vivons cette guerre meurtrière.
Message urgent à toutes les lectrices de plus de 12 ans qui n'ont pas encore lu « Autant en emporte le vent » : tant que vous n'aurez pas pique-niqué avec Scarlett entouré de bellâtres à favoris chez un planteur de coton de Géorgie, que vous n'aurez pas pleuré toutes les larmes de votre corps à l'annonce du mariage d'Ashley et Mélanie, que vous n'aurez pas traversé dans un charriot les champs de guerre d'Atlanta en flammes, que vous n'aurez pas flirté avec le beau Rhett pour en obtenir quelques faveurs, que vous n'aurez pas humé et labouré la terre de Tara ; tant que vous n'aurez pas entendu Mama gronder Ma'am Sca'lett et roucouler aux compliments de Rhett, que vous n'aurez pas assisté à l'abolition de l'esclavage et à la chute de la Confédération du vieux Sud et de ses capotes bleues, bref, tant que vous n'aurez pas consacré quelques nuits blanches à Autant en emporte le vent, vous ne saurez pas ce qu'est l'archétype du romanesque allié à la fureur de la fresque historique !
Et je m'adresse à dessein aux lectrices car selon un lecteur de mes amis, il s'agirait d'un roman de filles… pfff
Incontournable, indispensable et indémodable : mes 3 filles l'ont dévoré 30 après moi avec autant d'enthousiasme.
Une merveille!!!!!L'amour!!!!Mais vous connaissez tous cette histoire, nous restons tous un peu fleur bleue
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