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Margaret Mitchell

Margaret Mitchell
Margaret Mitchell (1900 - 1949) est née à Atlanta, en Géorgie, dans une famille sudiste. Tout au long de son enfance, elle écrit des nouvelles et des pièces de théâtre. Elle travaille pour l'Atlanta Journal à partir de 1922. En 1926, alors qu'elle est immobilisée après s'être cas... Voir plus
Margaret Mitchell (1900 - 1949) est née à Atlanta, en Géorgie, dans une famille sudiste. Tout au long de son enfance, elle écrit des nouvelles et des pièces de théâtre. Elle travaille pour l'Atlanta Journal à partir de 1922. En 1926, alors qu'elle est immobilisée après s'être cassé la cheville, elle se lance dans l'écriture d'un roman inspirée par l'histoire de ses ancêtres, qui l'a profondément marquée : ce sera Autant en emporte le vent. Le livre connaît un succès foudroyant. Il est couronné par le National Book Award en 1936 et le prix Pulitzer en 1937 et est traduit en plus de vingt-sept langues, avec plus de 30 millions d'exemplaires vendu. Malgré son immense succès, Autant en emporte le vent reste la seule et unique œuvre publiée par la romancière. Margaret Mitchell meurt dans un accident de voiture en 1949, à l'âge de quarante-huit ans.

Avis sur cet auteur (33)

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    Couverture du livre « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell aux éditions Gallimard
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    Couverture du livre « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell aux éditions Gallimard

    sylvie de tauriac sur Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell

    Ce roman est une superbe fresque de la guerre de sécession. Le personnage principal, Scarlett, est une jeune femme courageuse et résiliente, attachée à son monde et sa terre de Tara. Elle se battra pour la conserver. Mais l'auteur nous montre que le monde d'autrefois et sa douceur de vivre...
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    Ce roman est une superbe fresque de la guerre de sécession. Le personnage principal, Scarlett, est une jeune femme courageuse et résiliente, attachée à son monde et sa terre de Tara. Elle se battra pour la conserver. Mais l'auteur nous montre que le monde d'autrefois et sa douceur de vivre n'existe plus et Scarlett parviendra à s'adapter.

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    Couverture du livre « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell aux éditions Gallimard

    Franck FINET sur Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell

    Cette critique porte sur le tome 1 (Edition Gallmeister) qui balaie la période 1861-1865 (Guerre de Secession)
    La jeune Scarlett O'Hara est une belle et riche demoiselle d'une famille de planteurs de coton de Géorgie.
    Tara, vaste plantation du Sud avec son lot d'esclaves (gens de maison et...
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    Cette critique porte sur le tome 1 (Edition Gallmeister) qui balaie la période 1861-1865 (Guerre de Secession)
    La jeune Scarlett O'Hara est une belle et riche demoiselle d'une famille de planteurs de coton de Géorgie.
    Tara, vaste plantation du Sud avec son lot d'esclaves (gens de maison et ouvriers agricoles) .
    Depuis quelques mois, les rumeurs d'un conflit armé avec les Yankees hantent les discussions mais les Unionistes sont sûrs de leur force.
    Dans ce premier tome, le lecteur vit l'inéxorable avancée des troupes Yankees aux travers les yeux de Scarlett, qui doit quitter Tara, rejoindre Atlanta pour - en définitive - revenir en terre natale et constater les dégâts.

    700 pages avec des longueurs. Certes, l'écriture est plaisante, la qualité littéraire indiscutable mais le personnage de Scarlett O'Hara est insipide.
    Qui de mieux placé que Rhett Butler pour définir notre héroïne ?
    "Vous êtes charmante et avez de multiples talents inutiles. Je vous apprécie pour l'élasticité de votre conscience, pour l'égoïsme que vous prenez rarement le temps de dissimuler, et pour le sens pratique et retors qui chez vous, je le crains, vient de quelques ancêtres irlandais pas si éloigné que cela".
    Une femme qui ne s'occupe pas de son enfant ("des fléaux , inutiles et toujours à pleurer...." )
    Scarlett qui est convaincu que tous les hommes de sa classe sociale sont amoureux d'elle et n'admet pas que le plus "élégant" d'entre-eux (Ashley) ait épousé la terne et timide Mélanie.
    En cette fin de tome 1, Ashley est de retour et le jeune Will - un Cracker " s'impose à Tara .
    Une lecture fluide, on souhaite savoir ce qu'il va se passer après cette guerre fratricide mais j'avoue que le personnage de Scarlett ne m'entousiasme guère.
    @ voir ....

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    Couverture du livre « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell aux éditions Gallimard

    L.B. sur Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell

    Cela faisait longtemps que je voulais m’atteler à ce monument littéraire et c’est, désormais, chose faite. Avant même d’en commencer la lecture, je savais qu’elle ne manquerait pas de me marquer et ce fût, effectivement, le cas.

    Tout au long de la lecture, j’ai été partagée. Partagée entre...
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    Cela faisait longtemps que je voulais m’atteler à ce monument littéraire et c’est, désormais, chose faite. Avant même d’en commencer la lecture, je savais qu’elle ne manquerait pas de me marquer et ce fût, effectivement, le cas.

    Tout au long de la lecture, j’ai été partagée. Partagée entre le plaisir d’être emportée (autant dire que ce roman porte bien le nom que lui a donné son titre français) si facilement dans l’atmosphère de l’Amérique sudiste du XIXe siècle et des grincements de dents face à la manière révoltante dont sont opposés Noirs et Blancs. Cela fait pourtant partie du récit et je suis heureuse de savoir qu’il existe désormais une nouvelle édition où les accents ridicules, je l’espère, auront disparus. En outre, le point de vue, souvent choquant, qu’expose Margarett Mitchell dans une forme de justification paternaliste de l’esclavagisme permet, s’il est éclairé par une remise en contexte historique, de mieux saisir toute la complexité de l’Histoire américaine. Cela paraît d’autant plus important de remettre en perspective des œuvres comme celle-ci, qui font retour sur un passé pas toujours très glorieux, dans ce contexte charnière que traverse l’Amérique aujourd’hui.

    Et puis, il y’a Scarlett, comme le vent, c’est elle qui nous emporte. Scarlett n’est qu’ambiguïté : à la fois simple et complexe, tour à tour soumise et féministe, éprise de liberté, d’amour et de haine. C’est justement toute cette complexité qui fait que le lecteur va aimer la détester. Cette fresque que peint l’auteure peut, ainsi, être perçue comme un roman d’apprentissage qui questionne notre propre rapport au désir. Peu à peu, celle qui est née belle mais dont l’apparence ne semble recouvrir qu’une coquille vide gagne en profondeur et l’égoïsme, mis à l’épreuve de la vie, va s’effacer, peut-être, au profit de la quête du véritable amour.

    Allons, qu’attendez-vous pour embarquer pour la Géorgie ?

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