Belle actualité littéraire pour Christophe Ono-Dit-Biot*, avec deux textes qui sortent en même temps en cette fin d’année. Deux livres qu’on classera davantage en catégorie « essais » mais qui sont deux objets littéraires très originaux.
Dans Nuit espagnole, publié chez Stock sous la bannière de la jolie collection « Une nuit au musée », dirigée par Alina Gurdiel, il se livre à un dialogue singulier avec l’artiste Adel Abdessemed.
Dans La Minute antique, aux éditions de l’Observatoire, il s’adonne à son péché mignon depuis l’enfance : l’antiquité, qu’il raconte comme personne, non seulement en raison de son érudition, impressionnante, mais surtout parce qu’il plonge dans ce passé historique et mythologique pour raconter notre époque. Il en parle avec passion, et générosité, dans l’interview qu’il a accepté de donner à lecteurs.com.
- Vous publiez un recueil de chroniques intitulé La Minute antique (ed. de l’Observatoire), dont certaines ont fait l’objet de publications dans le Point. Qu’est-ce qui vous a conduit à transformer un projet journalistique en objet livresque ?
Le plaisir et la raison ! Le plaisir, d’abord, parce que je m’amuse énormément – et j’ai bien l’intention que les lectrices et les lecteurs s’y amusent aussi, tout en apprenant des choses - à proposer ces petites récréations mentales. Quelques pages à chaque fois, car nous manquons toutes et tous de temps, qui puissent éclairer de façon sérieuse et ludique un aspect de notre époque : les rapports entre les hommes et les femmes, l’écologie, l’obsession de l’argent, le regard que nous portons sur ceux qui nous gouvernent, sur la technologie, nos rêves d’immortalité, ou le mouvement #metoo…
Concernant #metoo, par exemple, j’essaie de montrer ce que ce mouvement doit à un livre passionnant, romanesque et fou, Les Métamorphoses d’Ovide, qui a deux mille ans, et dans lequel on nous raconte l’histoire terrible de la petite princesse Philomèle, violée par son beau-frère, qui lui trancha la langue pour ne pas qu’elle raconte ce qui lui était arrivée, et la retient prisonnière. Une histoire qui explique, symboliquement, pourquoi les femmes qui ont subi des violences ont tant de mal à en parler. Chez Ovide, la princesse tisse sur une toile ses « souvenirs rouges », comme nous dit le texte, arrive à la faire parvenir à sa sœur qui se vengera, avec elle, de ce prédateur sexuel antique qui nous en rappelle d’autres, plus contemporains ! Avant le fil Twitter, le fil de la tapisserie !
Ces « Minutes antiques » nous offrent des petits voyages dans le temps pour mieux regarder notre époque. Alors pourquoi se limiter à un seul voyage dans le temps ? Je me suis aperçu en effet qu’au fil des semaines, ces minutes pouvaient se lire à la suite, chacune d’elle éclairant notre époque, et racontait quelque chose du monde où nous vivons, et de la façon dont nous y vivons. Un peu comme les fragments d’une mosaïque. Alors j’ai rassemblé ces minutes, j’en ai écrit d’autres - il faut bien dire que l’époque est inspirante – afin de donner à lire la mosaïque entière. Une sorte de tableau de l’époque, touchant à tous les sujets qui concernent un être humain, de l’amour à la politique, de l’écologie à la religion ou aux loisirs. Avec toujours, le même principe antique à l’œuvre: « docere et placere », en latin, ce qui donne en français, « s’instruire en s’amusant. » Ce n’est pas la devise d’une marque de jouets éducatifs, mais celle d’un poète latin du premier siècle avant Jésus-Christ, lui-même l’ayant repris à Aristote !
Et puis, avec ce livre, j’avais envie de payer ma dette, aussi, aux professeurs qui m’ont ouvert les portes de ce trésor antique qui continue à m’offrir tant de joies. Avec ces « minutes », j’aimerais venir en aide, autant que je peux, à ceux d’aujourd’hui, professeurs de grec et de latin, et à leurs élèves. J’en ai assez des discours sempiternels sur la prétendue « inutilité », ou « caducité » de l’enseignement des langues anciennes, présenté comme quelque chose de gris ou de poussiéreux. On sait bien que c’est le contraire !
Ces minutes antiques me permettent de traiter de tous les sujets de l’actualité et d’oser tous les rapprochements, en couleur, et même parfois pop, entre Greta Thunberg et le Virgile des Géorgiques, entre la rixe Kaaris vs Booba et le « clash » Achille vs Agamemnon dans L’Iliade, la question du genre avec le devin Tirésias, ou encore Jean-Luc Mélenchon et le fantôme de Catilina, un agitateur romain qui était prêt à mettre le feu à Rome ! On peut parler de tout grâce aux Grecs et aux Romains, parce qu’ils ont parlé de tout, même des robots !
- Avez-vous eu des sujets de prédilection, des thèmes où la comparaison, les similitudes ont été plus évidentes ?
Aucun sujet de prédilection, mais plutôt des textes de prédilection où j’ai beaucoup puisé parce qu’ils semblent contenir tous les sujets qui nous intéressent aujourd’hui. Tout simplement parce que ce sont des sujets essentiels, depuis toujours : comment gouverner, aimer, légiférer, accueillir, faire la guerre, émouvoir, éduquer, s’étonner, habiter…
En cela, L’Odyssée d’Homère, comme les Métamorphoses d’Ovide, que j’évoquais, sont des gisements inépuisables. La fascination (et la peur) que nous ressentons pour Google est déjà toute entière dans l’épisode des Sirènes qui entourent Ulysse. Je me suis plongé dans l’océan de ces textes comme le pêcheur d’amphores de la chanson d’Alain Bashung que je cite à l’entrée du livre: avec l’idée de ramener, chaque jour, au gré des événements de notre « actualité » sociale et politique, quelques pépites nourrissantes pour l’esprit ou le corps… Et qui peuvent nous permettre, peut-être, de vivre mieux, qui sait ?
- Chaque chronique est une sacrée gymnastique pour vous : il faut avoir digéré l’actualité et être pourvu d’une bonne dose d’érudition… et d’imagination. D’où vous vient cette connaissance formidable de l’histoire et des mythologies antiques ?
Mais c’est très bon pour la santé, la gymnastique ! Merci pour vos mots. Je dirais que cette connaissance vient encore du plaisir que je prends à plonger dans ces textes, et chez ces auteurs qui sont souvent particulièrement joyeux, ironiques, passionnants comme quand on est petit et qu’on se glisse, sans faire de bruit, à la table des grands !
Je ne parle pas d’enfance au hasard, car si je dois me livrer à un exercice de généalogie, je remonterais à mes 12 ans, quand, près du Havre où j’habitais, le ciel pluvieux de Normandie s’est ouvert pour briller d’une lumière limpide, minérale, que je ne connaissais pas : celle du soleil méditerranéen. Et avec lui, une escouade de héros sillonnant les mers sur des bateaux à la proue rehaussée d’un œil noir, des créatures ailées, des enfants qui tétaient des louves, des amantes qui promettaient l’immortalité à leurs amants mortels. C’était dingue, et mon imagination et ma sensibilité de l’époque étant parfaitement malléables, cela s’inscrivit durablement dans mon imaginaire. L’horizon s’est ouvert. Comme je le raconte dans l’introduction de La Minute antique, je dis « le ciel », ou « l’horizon », mais plus concrètement, c’est un livre qui s’est ouvert.
Un manuel de grec ancien mis à notre disposition par notre professeure. A l’intérieur, des photographies de ruines frappées par une lumière aveuglante, sur fond de montagnes où, apprenais-je, vivaient quelques nymphes, faunes et tout un petit peuple de créatures qu’il aurait été fort dommage de ne pas rencontrer… Œdipe, Alcibiade, Nausicaa, et les dieux de l’Olympe : Les voilà, mes premières rencontres déterminantes. Et je n’ai jamais arrêté de les fréquenter. Je n’ai jamais abandonné le grec, qui est une école de la discipline et du plaisir. Tous mes romans sont irrigués par la mythologie et ce monde antique. Je n’y peux rien : l’Antiquité excite mon imagination. J’ai eu la chance d’en parler avec Paul Veyne, le plus grand historien de la Rome antique, grand ami de René Char, communiste défroqué, alpiniste acharné, marié trois fois « comme Cicéron, César et Ovide », dit-il souvent, qui m’a donné une phrase clef, celle qui sert d’épigraphe Croire au Merveilleux.
- Comment, selon vous, le fait de plonger ainsi dans les racines de la civilisation européenne éclaire-t-il notre époque ?
Pour moi, l’Antiquité est une clef de compréhension incomparable pour comprendre le monde et le fonctionnement des êtres humains. Parce que tous ces auteurs, même s’ils ont écrit il y a des milliers d’années, ont réfléchi à tous les sujets essentiels, qui nous concernent encore aujourd’hui, comme le sens de l’état, la famille, la démocratie, l’amour, le loisir, et même ce que nous mangeons, et ils n’ont pas dit que des bêtises, loin de là ! Pourquoi ne pas profiter de leurs leçons ? Le poète Virgile, il y a plus de 2000 ans, parle déjà de la nécessité de préserver la terre où nous vivons et de la disparition des abeilles. Le Panégyrique de Trajan, écrit par Pline le jeune au Ier siècle de notre ère, formule déjà, à sa façon, ce que devrait être l’action d’un chef d’état, capable de se faire obéir tout en étant proche de ses administrés, et pas dans une sorte d’Olympe loin du peuple. On a l’impression qu’il a été écrit aujourd’hui à l’intention de nos gouvernants ! Et Socrate, dans une scène du Gorgias, parle déjà de la difficulté de faire des réformes en politique en comparant le peuple à un enfant qui préfèrera toujours un cuisinier qui lui fait des pâtisseries au médecin qui lui sert des potions amères…
Tout cela fait réfléchir. Il y a des textes sur l’accueil des étrangers à Rome – où chacun apporte la terre de son pays pour la mélanger à la terre de Rome et forger symboliquement « un nouveau monde » - qui sont éblouissants d’ « actualité », comme on dit, par rapport au sujet des migrants… Et on n’a jamais autant parlé, dans le monde entier, de « démocratie », de « crise », autant de mots d’origine grecque qu’il importe de redéfinir en réexaminant leur sens originel. Mais attention, les situations ne sont pas les mêmes, ni transposables ! Ces minutes antiques sont donc aussi pour moi l’occasion de sortir des débats stériles sur « nos racines », et « notre identité culturelle ».
Je tente de montrer que convoquer la Grèce ou la Rome antique, se frotter à ces civilisations, à ces langues, ce n’est pas se réfugier dans le passé, mais se frotter à un autre monde que le nôtre, qui n’avait pas les mêmes dieux, les mêmes structures sociales. Nous bondirions d’indignation si nous étions transportés dans la fameuse démocratie grecque dont on nous rebat les oreilles, où l’esclavage était hélas une réalité et où les rapports entre les hommes et les femmes étaient strictement hiérarchisés. Oui, ce monde antique est parfois d’une sauvagerie qui nous est étrangère. Mais c’était aussi un monde qui a bien des leçons à nous apporter sur la complexité, le métissage, la mondialisation qu’il a avant nous expérimenté : l’empire d’Alexandre, les royaumes hellénistiques furent, aussi, après tout, des espaces pluriculturels.
- Dans une chronique consacrée aux Gilets jaunes, vous écrivez « en ce moment les mots sont de la nitroglycérine et on n’a jamais eu autant besoin de cours de sémantique ». Pensez-vous qu’un des problèmes de notre société, soumise à « l’infobésité » et au jugement lapidaire, est l’oblitération de la connaissance au profit de l’émotion ?
Je n'ai rien contre l'émotion, y compris dans le journalisme car c'est un puissant véhicule de compréhension. Le journaliste doit savoir se servir de l'émotion. Quand Camus publie Misère de la Kabylie en 1938 dans le journal Alger Républicain, il convoque l'émotion pour la provoquer chez ses lecteurs.
Je pense que c'est plutôt, comme vous venez de le souligner, un problème de sémantique, de langage. En effet, les mots sont de la nitroglycérine, et aujourd’hui on a tendance à leur faire dire n’importe quoi. « Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde » disait encore Camus, tiens. Aujourd'hui, quand j'entends qu'en France nous ne sommes plus en « démocratie », je bondis. Qu'entendez-vous par « démocratie » ? Que voulez vous dire? Avec quoi vous comparez ? Il y a aussi un grand problème d'argumentation : c’est le règne aujourd’hui de l’opinion, et on a l’impression que toutes se valent. Le règne du commentaire aussi, qui souvent n’apporte rien. Or, quand on lit les dialogues de Socrate, ou les pièces comiques d’Aristophane, on se rend compte combien on fait attention au sens des mots, combien chacun est tenu au devoir d’argumenter ce qu’il avance. Aujourd’hui, on a l’impression que seule l’opinion compte et, dès lors, c’est le règne d’une opinion contre une autre. Même au plus haut niveau… D’où l’hystérie, la régression, la violence, la simplification de la pensée. Il faut détruire l’adversaire, pas le convaincre. On régresse.
Vous parlez des Gilets Jaunes : j’y consacre plusieurs textes. Ce qui m’intéresse n’est pas de juger ce mouvement, mais de tenter de le comprendre. j’ai essayé de le raconter comme une épopée homérique, la « citrinagilekamachie », mot à mot « le combat des gilets jaunes », séquence après séquence, ce qui m’a demandé énormément de recherches, dans le présent comme dans le passé, même si j’ai l’air de m’amuser ! Mais j’ai été vraiment heureux de trouver des échos à cet événement majeur chez Cicéron, Platon, ou Pline.
Quels étaient les ancêtres des gilets jaunes ? Comment payait-on ses impôts dans l’Athènes dite « démocratique ». Que veut dire le mot « chaos » quand on nous répète, à longueur d’antenne, que « c’est le chaos » ? Qu’est-ce que l’ « hubris » dont Gérard Colomb accuse le gouvernement, avant de démissionner ? J’ouvre la porte de l’histoire romaine, des grands mythes grecs, on y voit des points de contact, des différences qui nous enrichissent, et parfois nous donnent des pistes. Tout cela ouvre des fenêtres, et on respire mieux quand on fait l’effort de comprendre. Les textes des Anciens nous permettent de regarder le présent avec distance, certes, mais c’est une distance « critique », celle qui permet, étymologiquement, de se faire un jugement.
Je pense qu’on voit parfois plus distinctement quand on regarde de loin.
- Vous êtes directeur adjoint de la rédaction du Point mais pas moins écrivain, récompensé par le Grand prix du roman de l’Académie française. Dans cet exercice, vous êtes-vous senti davantage journaliste ou écrivain ?
Les deux mon capitaine ! Il y a des minutes qui sont plus journalistiques, d’autres plus romanesques en ce sens où j’ouvre mon livre d’histoires pour raconter un mythe qui me semble toujours « d’actualité ». Comme la belle histoire d’Endymion qui m’a été inspirée par l’arrivée d’un satellite chinois sur la face cachée de la lune. Ou dans la minute intitulée #balancetonachille où, partant de la chanson d’Angèle, je cherche dans la rencontre, ratée, tragique, entre Achille et Penthésilée l’origine de ce que l’on appelle aujourd’hui le féminicide.
Mais vous savez, pour moi les deux activités sont complémentaires, d’ailleurs les auteurs que j’admire, Kessel, ou Maupassant, Camus, bien sûr, donnaient dans les deux. Je ne crois pas que le journalisme doive, comme le déplorait Zola, mettre la littérature à la porte. C’est une façon d’apaiser la même soif de compréhension du monde, mais selon deux rythmes différents. Je compare parfois les articles - ou une émission de radio ou de télévision - à un sprint, les romans à un marathon. Et il faut dans les deux disciplines essayer de garder, comme Achille, « le pied agile » !
Propos recueillis par Karine Papillaud
*Outre ses activités de directeur adjoint au Point, de producteur de l’émission « Le Temps des écrivains » sur France Culture, Christophe Ono-Dit-Biot est l’écrivain de plusieurs romans ou essais, dont Birmane, Plonger ou Croire au merveilleux.
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Pour participer, dites-nous en commentaire ce qui dans l'interview ci-dessus vous donne envie de découvrir ce livre.
N’oubliez pas que pour participer et poster votre commentaire, vous devez être connecté avec votre profil, et l'avoir complété avec au moins vos 10 livres préférés et quelques avis sur vos lectures. Attention, pensez à vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont bien inscrites dans votre profil. Vous avez jusqu'au 25 décembre.
Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre livre dans les tous prochains jours :
Anne-Marie Lemoigne ; Lisa_D ; Nadège LORCA ; TROUVE ; Réjane MARTEAU
Je viens de recevoir "La minute antique", c'est Noël après l'heure, merci infiniment !
Bonjour, parce que je m'y perds dans les mythologies et que j'ai beaucoup aimé les romans de Christophe Ono Dit
La couverture est parfaite ! elle permet de comprendre tout de suite la thématique du livre, ce lien qui unit l'antiquité à l'histoire contemporaine. J'aime beaucoup ce concept où on peut apprendre sans se prendre trop au sérieux.
une bonne façon de se motiver pour apprendre autrement!
Bonjour, je l'ai entendu parler de son livre et cela donne envie alors pourquoi pas. Bonnes fêtes
S'instruire en s'amusant, voilà un joli programme auquel j'adhère ! Et puis, j'adore cet auteur, ces livres sont des enchantements. Alors je participe volontiers. Merci à vous :)
Bonjour.J'ai très envie de découvrir cet ouvrage en raison de cette couverture qui me plait beaucoup.Cette statue habillé avec des vêtements contemporains m'interpelle .Je pense que je ne saurai pas déçue.
Beaucoup d'érudition et du temps de réflexion. Je croise donc les doigts très très très très très très très fort
Quel mystérieux lien peut-il exister entre Socrate, les Gilets jaunes et Aristophane ? A priori aucun. Sauf pour Christophe Ono-dit-Biot ! Je suis très curieuse de comprendre la logique mobilisée par l'auteur pour donner une forme cohérente à sa Minute antique !
Curieuse de cet objet littéraire, je tente ma chance !
Ce qui me donne envie de découvrir ce livre c'est tout simplement son thème, sur la mythologie antique.
Comme j'aimerais découvrir cet ouvrage !!
D'abord parce qu'il actualise les mythes anciens pour en faire une grille d'analyse du monde moderne mais aussi parce qu'il se présente sous forme de "minutes mentales" récréatives et instructives.
Lire cet ouvrage me permettrait de revisiter notamment Les Métamorphoses d'Ovide et d'effacer ainsi le souvenir des heures difficiles que j'ai passées au Lycée à essayer de traduire une oeuvre dont j'étais trop jeune pour en comprendre la portée
j'aime lire cet auteur et j'aime quand il est invité dans certaines émissions de télévision - il est simple, cordial et ce dernier livre doit être surprenant .....
Ces « Minutes antiques » nous offrent des petits voyages dans le temps pour mieux regarder notre époque : c'est ce qui m'intéresse.
Ces « Minutes antiques » nous offrent des petits voyages dans le temps pour mieux regarder notre époque : c'est ce qui m'intéresse.
j'apprécie beaucoup cet auteur et j'ai eu l'occasion de lire quelques uns de ses livres et le sujet de celui-ci me parait super interessant ........
Quelle belle idée de puiser dans les textes antiques pour éclairer le présent. Etablir un lien entre Ovide et #metoo ou entre Booba et Agamemnon, il fallait oser! Il n'aurait pu trouver de meilleure adage que celui de « s'instruire en s'amusant.» Le concept de la Minute antique offre à Christophe Ono-Dit-Biot toute latitude pour divertir et instruire au grès de son imagination et de ses convictions. Un livre qui semble audacieux.
Apprendre en s’amusant tout un programme. Et je suis convaincue qu’on peut éclairer l’époque actuelle en regardant dans le rétroviseur de l’Histoire. Enfin, j’aimerais beaucoup, après l’avoir lu, ranger ce livre à côté de mon exemplaire des Métamorphoses d’Ovide!
Bonjour je participe avec grand plaisir à ce concours. Grande passionnée d'histoire, ce recueil promet un agréable moment culturel !
Bonjour, merci pour ce concours ! Cela me plairait de découvrir cet auteur et tout cet univers antique. Ce qui m'intéresse particulièrement c'est le mélange Entre essai et écriture journaliste, avec un sujet qui permet d'éclairer le monde aujourd'hui.
Quel magnifique cadeau de Noël ce serait que de recevoir La Minute Antique...!!!
J’ai loupé de peu Christophe Ono-dit-Biot sur la Foire du livre de Brive le mois dernier et je m’en veux encore...
c’est un auteur que j’adore et c’est toujours un réel moment de plaisir de le lire, de discuter avec lui...
j’en trépigne d’impatience et je me réjouis d’avance d’en découvrir davantage encore sur nos fondements, et ceci en retrouvant le sel si particulier de sa plume...
Merci beaucoup pour ce concours ...
Je croise les doigts...
Amoureuse des mots depuis toujours, j'en ai même fait mon métier! Voilà pourquoi je participe volontiers et pourquoi je lirais bien ce livre...
Bonjour Lecteurs.com . Quel bonheur cet entretien si porteur!. Merci pour ces questions réponses croisées. Pour ces confidences et ce lever de rideau sur un essai majeur. J'aimerai le lire et le chroniquer. Apprendre de ces morceaux de contemporanéité et d 'antiquité. C'est un essai capital et qui octroie au cheminement de la vie l'alliance entre le tracé des hommes ancestral et celui de maintenant. Merci Lecteurs.com et Christophe Ono-Dit-Bio pour ce cadeau aux essences de Noël et de cette mythologie dévoilée en minutes nourricières. Je serai très fière de le lire!!!!!
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Se plonger dans ce livre doit être un grand moment d'histoire.
Ce qui me donne envie de lire cette "Minute antique" de Christophe Ono-Dit -Biot, c'est sa façon bien à lui de corréler l'ancien et le nouveau, le mythe du réel, la fiction de la vérité pour peut-être se dire que, finalement, on n'est pas si mal que ça au 21ème siècle !
J'ai eu la chance de côtoyer Christophe Ono-Dit-Biot lorsqu'il est venu dans ma ville recevoir le Prix Renaudot des lycéens en 2013 pour "Plonger" , un auteur d'une érudition incroyable qu'on peut passer des heures à écouter sans lassitude. J'aimerais beaucoup découvrir ce nouvel ouvrage, sa façon d'en parler ne peut que donner envie de le lire.
C'est tellement loin pour moi maintenant, l'étude de l'antiquité... j'ai l'impression de ne plus rien savoir! Et réussir à mettre en parallèle comment se construisait le monde il y a 2000 ans et aujourd'hui, ça donne trop envie!
Que ce livre m a l air fort intéressant
Une pépite comme j aime
Je participe car l'Antiquité est une période qui m'a toujours fasciné et intrigué et j'aimerais bien pouvoir développer ma culture. De plus, son approche me semble intéressante
Bonjour,
Je suis depuis l'enfance passionnée d' antiquité et de mythologie. Ce qui me donne encore plus envie de lire ce livre, c'est quand, dans l'interview ci-dessus, Christophe Ono-dit-Bio dit : " l’Antiquité est une clef de compréhension incomparable pour comprendre le monde et le fonctionnement des êtres humains", c'est exactement mon opinion.
J'espère vraiment avoir la chance de gagner "La minute antique", ce serait un super cadeau de Noël!
Belle journée à tous et merci pour ce concours.
Bonjour , si je me sens si enthousiaste c'est parce que j'avais été transportée par l'écriture de Christophe Ono-Dit -Biot dans plonger ...J'ai tellement aimé son écriture que je serais prête à "replonger" . Ensuite l'idée de montrer que nos ancêtres étaient déjà préoccupés par l'avenir de notre planète me rend curieuse . Et pour conclure me retrouver propulsée dans des textes de l'histoire ancienne , découvrir une autre vérité dans les textes légendaires , mythologiques ou philosophiques me raviraient ...Merci de m'avoir lue . Belle lecture
J'aimerais beaucoup me plonger dans cette belle mosaïque antique pour interroger le sens des mots, connaître les pensées des auteurs classiques et leur résonnance sur le monde d'aujourd'hui.
Je participe afin d'avoir "le plaisir" de lire ce recueil et de comprendre "la raison" du goût de mon frère pour ce style antique ! :)
Je serais ravie de découvrir ce livre! J'aime bien l'auteur. L'Illyade et l'Odyssée m'ont fait rêver jeune et j'ai gardé un grand intérêt pour l'Antiquité! Je croise les doigts!!!
Bonjour, apprendre en s'amusant cela me plaît! Cet auteur a l'air bien passionné et intéressant!
Bonjour à tous,
Dans l'interview ci-dessus , ce qui me donne envie de découvrir ce livre ce sont les références culturelles et historiques. L'Histoire est un éternel recommencement ….
Fan des journaux et des mémoires, je ne peux qu'être attirée par cette vision de notre époque à la façon de l'Antiquité ! J'espère beaucoup le recevoir . Merci d'avan
ce
S'il est bien une chose que j'apprécie tout particulièrement en littérature c'est qu'on me raconte notre époque. On a parfois besoin d'un regard extérieur pour la comprendre est l'idée d'aller puiser dans la mythologie comme pour dire que la vie est un éternel recommencement m'interpelle tout particulierement ! Allez, je croise les doigts et vous souhaite une très bonne soirée...
comme lui je suis totalement convaincue que l'histoire antique, la mythologie et la tragédie grecque nous aident à comprendre notre monde et nos relations torturées d'êtres humains. Je suis sûre que cet ouvrage va être passionnant car j'adore ses chroniques à la radio. Il a un don incroyable pour partager et faire aimer la littérature et les mots.
Nous sommes tous passionnés par la Mythologie grecque et latine à la maison! J'adorerais gagner ce livre pour en apprendre un peu plus sur cette période fascinante et finalement pas si différente de la notre qu'était l'Antiquité!
Je participe car j'aime bien la couverture! Chacun sa motivation!
C'est la curiosité qui s'impose à la lecture de cette très riche interview . Se plonger dans ce livre doit être un grand moment d'histoire.
Je participe avec plaisir, ce qui me donne envie de le lire c'est que ce n'est pas un livre mais un objet culturel..... Je croise les doigts.