Sensualisme maniéré jusqu'au bout de la plume enchanteresse comme une naïade cambrée dans l'onde se baignant. Mots qui se suivent, se soudent, se laissent enchaîner dans la connaissance de leur pouvoir d'enchanter. Il y a, dans les créations de Jo Aitnanu, une recherche générale du pouvoir qu'offre à la saisie la phénoménalité musicale de la voix et du verbe. Il y a la recherche aussi de ce dont il est la promesse, une vision libre, une logique délestée des limites de la connaissance, un souffle poétique en quête de sa propre illimitation. Mais si le sensualisme maniéré fait ainsi paraître sous ses pas le fil tendu et risqué d'une sémantique inouïe, il est aussi histoire en même temps qu'histoires, et d'ironie, d'interactivité, d'intersubjectivité et de contingence ultime des intrigues. Ironie qui travaille la fluidité de l'onde et entame son maniérisme. Il faut en effet, quoi qu'il en soit, que les signes et envois touchent une vérité crédible en construction.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
