80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Son regard malicieux, celui d'une camarade toujours prête à rire. Ses cartouches de cigarettes entassées dans un placard près des photos de famille. Ses trous de mémoire de vieille dame, sa difficulté à comprendre la souffrance des autres, pensant qu'elle n'égalera jamais la sienne. Sa manière de parler de maman et papa comme une adolescente qui a encore besoin d'eux pour grandir. Son inquiétude récurrente face à ma situation scolaire. Sa vision bien à elle de la politique, sa peur des rassemblements, de la colère, de la foule. Ses anecdotes heureuses dans des moments de grande tristesse. Son sourire qui efface ses larmes.
Ce sont tous ces petits détails que je retiendrai de Denise, non pas l'image d'une survivante des camps de la mort, mais celle d'une femme à la poursuite du bonheur comme chimère. » La vie du lycéen Baptiste Antignani, qui n'avait rien ressenti lors de la visite du camp d'Auschwitz avec sa classe, a été bouleversée par sa rencontre avec Denise Holstein. Il en a fait un film, Une vie nous sépare, coréalisé avec Raphaëlle Gosse-Gardet et produit par Federation Entertainment, et ce récit.
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