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«Une histoire de bleu date de 1992, L'instinct de ciel, de 2000. Ces oeuvres de la maturité succèdent à des volumes de poésie et d'essais ; à huit ans de distance, les deux titres se font écho dans leur questionnement du bleu, du blues, face à l'immense de la mer ou du ciel. Ce n'est pas là pur oubli de la terre, juste un lucide constat d'une marée basse de l'Histoire : Pas de vagues, surtout pas de vagues, se répètent ceux qui les gouvernent. Il faut tenir jusqu'au printemps. Mais le printemps ne viendra plus. C'est l'hiver. On attend la neige. Ou bien : La comédie humaine récite avec des couacs sa monotone histoire aux terrasses des cafés et sur les bancs publics de partout. Grise est la demeure du présent. Dès lors, l'écriture va se fixer sur la persistance fragile de vivre à travers les amours et les morts, le quotidien simple des journaux du soir ou du carnet d'un éphémère.On aurait cependant tort de penser à une poésie narcissique : si le je est présent, il est diffracté à travers d'autres figures : tu, il, on, nous... Ce mouvement dans l'énonciation est une des structures d'Une histoire de bleu. Le poète se détache des hommes autant qu'il se confond dans leur humanité sans gloire, mais désireuse de beauté. La poésie de Maulpoix tient aussi bien à l'aveu des défaites, des bleus à l'âme, qu'à sa résistance instinctive au nihilisme. Autrement dit, c'est une oeuvre qui touche par ses tensions internes et sa capacité de sourdine. A kind of blue.» Antoine Émaz.
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