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Spyzcity t.2 ; lettres assassines

Couverture du livre « Spyzcity t.2 ; lettres assassines » de Laurent Beaubrun aux éditions Edilivre
  • Date de parution :
  • Editeur : Edilivre
  • EAN : 9782812132582
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pour le deuxième volet de la saga Spyzcity, Laurent Beaubrun s'est inspiré de la miséreuse et triste vie de la rue face à une luxueuse résidence logeant un bourgeois manipulateur. Il décrit partiellement l'univers du peuple de l'abîme et la galère dans laquelle l'un des héros se noie. Comment... Voir plus

Pour le deuxième volet de la saga Spyzcity, Laurent Beaubrun s'est inspiré de la miséreuse et triste vie de la rue face à une luxueuse résidence logeant un bourgeois manipulateur. Il décrit partiellement l'univers du peuple de l'abîme et la galère dans laquelle l'un des héros se noie. Comment notre courageux Stiff va-t-il survivre et se défaire d'un piège remarquablement ficelé par l'homme le plus respecté de la ville : le maire ? Là encore, l'écriture de ce deuxième opus montre l'étendue du talent de l'auteur dans lequel il décrit un univers cruel, drôle et cynique tel qu'il l'adapterait au cinéma. Régalez-vous ! Attentivement, je regardais le sol en suivant des yeux deux chaussures différentes. Celle de gauche, je l'avais trouvée sur un petit chemin à quelques mètres de la grotte, et, l'autre, près de l'étang dans lequel je me lavais de temps en temps la nuit. C'est vrai que ce n'est pas commun d'avoir deux chaussures différentes à ses pieds. Et, encore moins lorsque l'une est de couleur rouge et l'autre de couleur noire. Et, encore moins lorsque la gauche est une basket et la droite, un mocassin. Et, encore moins lorsque l'une chausse en 41 et l'autre en 43. Voilà qu'en fixant ces pieds qui me faisaient avancer lentement vers le sombre fond de la cave, je les vis marcher sur une inscription géante. Puis, je réagis et fis de grands pas en reculant jusqu'à avoir une vue d'ensemble de ce que je venais de foutre en l'air. Sans doute un indice ? Une adresse ? Un numéro ? Que sais-je ? Avec le peu de gomme qui me restait de ces satanées chaussures, j'avais pratiquement tout effacé.

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