"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors que la fin de la terminale approche pour Peter, Anita, Andy et Eliza, une météorite apparait dans le ciel : elle a deux chances sur trois de percuter et faire exploser la Terre deux mois plus tard.
Tout à coup, l'avenir n'a plus la même importance... L'anarchie s'installe peu à peu : violence et pillages se multiplient, beaucoup arrêtent de travailler, la nourriture commence à manquer.
Les quatre adolescents doivent décider maintenant ce qu'ils feront du reste de leur vie, et peut-être, paradoxalement, en profiter pour être enfin libres et heureux, même pour peu de temps...
Parmi mes dernières lectures on compte: Si c'est la fin du monde, de Tommy Wallach chez Nathan Édition.
Ce livre est un ancien de ma PAL qui m'a toujours attiré mais en même temps je n'avais pas d'attentes particulières. Je n'arrive pas encore a mettre des mots sur cette lecture, ce n'est pas une très bonne lecture, ce n'est pas une déception... C'est un entre deux.
Nous suivons quatre personnages, tous décrit selon des stéréotypes : Peter l'athlète, Anita l'intello, Andy je-m'en-foutiste et Eliza l'impopulaire. Lorsque une météorite apparait et menace de détruire la terre, deux chances sur trois, plus rien n'est comme avant.
J'ai eu du mal avec la première partie du roman: on joue sur les clichés oui, mais parfois un peu trop, certains axes ne sont pas aboutis selon moi. Par contre j'ai beaucoup aimé la seconde partie du roman, beaucoup plus addictive selon moi, j'ai vraiment réussi a m'attacher aux personnages et à leurs problématiques. Et j'ai bien aimé la fin, qui me faisait le plus peur: j'avais peur de l'effet soufflé, une seconde partie super pour une fin qui retombe, décevante. Ca n'a pas été le cas, heureusement, et c'est ce qui en fait une bonne lecture selon moi. Les personnages se posent tous des questions super intéressantes, que j'ai aimé découvrir, ils ont tous un parcours sympa, en moins de deux mois ils changent.
Maintenant, je reste avec ce gout un peu amère, j'ai l'impression que quelques axes sont mal traités, pas assez aboutis à mon goût et laisse un peu sur sa faim.
J'en garde quand même un bon souvenir, la seconde partie sauve en quelque sorte toute l'histoire, et les personnages sont au final assez attachants.
Résumé :
Alors que la fin de la terminale approche pour Peter, Anita, Andy et Eliza, une météorite apparaît dans le ciel : elle a deux chances sur trois de percuter et de faire exploser la Terre, deux mois plus tard. Dès lors, l'avenir n'a plus la même importance, et les délits commencent à se multiplier.
Mon avis sur le livre :
j'ai bien aimé le livre, les chapitres sont divisés par personnage un chapitre correspond à un personnage j'ai beaucoup aimé cette disposition. L'histoire est super, on s'attache aux personnages.
Je recommande ce livre !
Le postulat de départ du roman est dans son titre, et si c'était la fin du monde. Sans la désirer, chacun d'entre nous a bien imaginé au moins une fois - suite à une lecture, un film, une discussion, une pensée - ce qu'il se passerait dans ce cas-là. Mon opinion est faite, et ça ne serait probablement pas tout rose. Sachant que l'homme est un loup pour l'homme, je crois que Tommy Wallach n'est pas loin de cette réalité.
En lisant ce roman apocalyptique, le lecteur ne peut s'empêcher de se remémorer U4, série au concept pour le moins original - retrouvez mes avis sur "Yannis" et "Stéphane" - même si cette vision de fin du monde n'a pas la même origine. Dans cette histoire, le lecteur suit l'évolution de quatre adolescents, un brin stéréotypés, confrontés à cette perspective: Peter le sportif, Anita l'intello de service, Andy le mauvais garçon, et Eliza la fille facile. Tous d'univers différents, chacun envisage les choses à son niveau, planifie le reste de sa vie (du moins les deux prochains mois) et surtout prend conscience, à sa façon, que rien n'est éternel. Carpe Diem.
Tommy Wallach instaure progressivement la fin du monde, et effectivement cela n'en a pas que le nom. La violence va en augmentant, entre agressions et casses, tout est en cours de destruction. La pression monte avec régularité, les gangs prennent le pouvoir et chacun envisage sa mort de façon plus ou moins différente. Mais il manque quelque chose, un peu plus d'action peut-être. L'étude psychologique de nos quatre héros, ça va bien 5 minutes. Au fil de la lecture, le lecteur se rend compte alors que l'auteur n'a pas placé son récit sur la fin du monde en tant que telle, mais plutôt sur les réactions et les choix d'adolescents types, face à une fin imminente.
Par contre, certaines réactions sont juste énervantes, le lecteur a par moment, une irrésistible envie de coller une soufflante à certains protagonistes. A part ça, tout va bien. Un autre point qui interroge est le stoïcisme des personnages face à l'approche de l'astéroïde Ardor - ben oui, elle a un nom, l'Homme a besoin de nommer toutes choses. le dénouement manque un peu d'intensité, et laisse le lecteur sur sa faim. C'est le moins que l'on puisse dire. (...)
http://attrape-mots.blogspot.fr/2016/02/si-cest-la-fin-du-monde-de-tommy-wallach.html
Lorsque j’ai reçu ce roman envoyé par les éditions Nathan, je n’étais que moyennement enthousiaste. Je l’avoue, lorsque j’ai lu le résumé, j’ai levé les yeux au ciel tant l’histoire me semblait niaise et pleine de clichés. Et pourtant… je ressors de ma lecture agréablement surprise par la profondeur que l’auteur a su apporter à son récit. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre par son résumé!
Ce qui m’a d’abord interpellé dans ce roman, c’est son originalité. En effet, si l’on est habitué aux dystopies post-apocalyptiques, on n’a moins l’habitude de voir ce qu’il se passe avant la fin du monde… alors que c’est bien plus passionnant!
Que ferions-nous s’il ne nous restait que deux mois à vivre ? Que ferions-nous si la fin du monde arrivait ? s’il y avait 2/3 chances qu’un astéroïde détruise la terre ? En voilà une réflexion sur l’humanité que je trouve réellement passionnante, et que l’on ne trouve pas souvent dans la littérature jeunesse. C’est finalement plus cette réflexion que j’ai aimé qu’autre chose.
Tout d’abord, ce que j’ai apprécié, c’est que l’auteur nous offre une vision assez réaliste (donc pas enjolivée et plutôt pessimiste). En effet, loin de s’entraider, de se faire des câlins et tout, on se doute bien que le pire de l’Homme resurgit lorsqu’il n’a plus rien à perdre et qu’il n’a plus d’avenir. Bien sur, le roman reste destiné à la jeunesse, donc l’auteur se bride un peu, et l’amour, l’amitié restent présents. Néanmoins, c’est dans un contexte de haine et de terreur que nos héros vont évoluer.
Parlons à présent des héros. On a Peter - le grand sportif populaire, Elyza - qui traine une réputation de "salope" derrière elle, Andy - le cliché du cancre, et Anita - l’intello. S’ils sont au début énormément stéréotypés, au fil des pages, ils évoluent pour devenir plus nuancés. Les personnages vont peu à peu s’éloigner, se détacher de leurs étiquettes. L’auteur se centre réellement sur l’évolution psychologique et le ressenti des personnages - les chapitres alternent d’ailleurs entre les différents points de vue.
L’intrigue est mise de côté et pas franchement passionnante, surtout que les actions ne sont pas prépondérantes. J’ai donc finalement plus apprécié la réflexion de l’auteur ainsi que l’évolution des personnages que l’intrigue.
En commençant cette lecture, je me demandais qu'est-ce qui la rendrait singulière, différente. C'est d'abord la quatrième de couverture qui m'a interpellée, puis le fait que l'histoire se déroule avant la fin du monde, avant que les choses ne s'arrêtent brusquement et ne recommencent différemment. En soit, c'était déjà bien particulier, mais j'avais envie de quelque chose de plus fort, de lire quelque chose que je n'avais pas déjà lu. Challenge relevé, même si cela aura été plus difficile que je ne l'imaginais.
Le lecteur fait connaissance avec Andy, Eliza, Peter et Anita pendant les cents premières pages, une entrée en la matière légère qui m'a beaucoup plu. On fait doucement leur connaissance, l'auteur tisse les liens entre eux rapidement et on comprend pourquoi il les a choisis. Au premier coup d'oeil, rien ne pourrait lier Anita et Elyza ou encore Peter et Andy. Chacun évolue dans des sphères différentes au lycée, ils ne partagent pas les mêmes ambitions ni les mêmes amis. Pourtant, l'arrivée d'Ardor va les rapprocher, d'une façon inimaginable.
L'idée de voir tout le monde disparaître ne m'a pas vraiment aidée à m'attacher aux personnages, mais je n'en ai pas moins été marquée par leur personnalité et la personne qu'ils deviennent au fil de leurs dernières semaines d'existence. L'auteur a bien travaillé ses personnages, qui avaient de quoi me toucher à plusieurs égards, tant par ce qu'ils étaient que par les choix qu'ils prennent par la suite : complexité, profondeur, remise en question. Ainsi, des quatre protagonistes c'est surtout Peter que je retiendrai. Son changement débute avant l'arrivée d'Ardor, et c'est peut-être ce qui a été le plus significatif pour moi.
Là où Tommy Wallach nous prend au dépourvu et nous offre de l'inédit, c'est dans sa version de l'avant. Face à un récit dystopique ou post-apo, on peut se poser la question de comment c'était avant la catastrophe, se faire mille versions toutes plus ou moins édulcorées, imaginer l'humanité se relever dans une pluie de paillettes, que sais-je. Si c'est la fin du monde plante une version beaucoup moins rose, qui m'a plu par son audace, qui m'a effrayée par son intensité. Il n'y a pas de frou-frou, rien pour enjoliver la situation : l'Homme va mourir et devient quelqu'un prêt à tout.
Autant dire que c'est un point de vue percutant et qui amène à une certaine réflexion. Et si c'était plus ou moins ce que j'attendais, il était aussi très difficile de voir une poignée d'individus se défaire aussi rapidement de leur humanité. Violences, pillages, agressions, la loi du plus fort s'installe presque d'elle-même. Là où l'on peut s'attendre à un roman qui nous parlera juste d'étiquettes et de changements dans un lycée, Tommy Wallach pousse l'expérience plus loin, exacerbant les sentiments et l'idée que plus rien n'est à perdre.
Si c'est la fin du monde plonge son lecteur de l'autre côté et l'interroge : qui deviendrais-tu si la fin était proche ?
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