80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La voix de la grand-mère Saara cristallise les sons et vibrations d'une enfance faite d'apprentissage. C'était un apprentissage inconscient mais dynamique. Cette grand-mère si spéciale et si ordinaire en même temps demeure le prétexte idéal pour revisiter un monde d'antan, qui laissait l'humanité s'exprimer de manière prévisible et conventionnelle. Saint-Louis, « Ndar Guedj », était le plateau originel de la vie d'un homme qui y passa une enfance faite de péripéties, et où l'innocence du premier âge n'empêchait point de défier la vie et les normes. La ville tricentenaire offrait ainsi un environnement où les aînés jouaient les balises à travers les navétanes et l'invitation aux jeunes à l'excellence académique, se prévalant légitimement d'une autorité sociale indéniable. Les aînés étaient présents pour le meilleur et pour le pire, à l'image des vagues de l'Atlantique qui à l'époque, étaient plus un théâtre de délices que de sévices. Saara n'est pas seulement la tendre grand-mère d'Abdassis, elle représente surtout cette figure reconnaissable par une majorité de Sénégalais, dont la présence rappelle cette étape initiatique de l'existence.
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