La mort foetale in utero constitue un problème fréquent dans la pratique obstétricale avec des répercussions tant sanitaires que psychologiques. Elle peut avoir des conséquences irréversibles sur la santé et la vie de la mère. Ses étiologies sont tant maternelles que foeto-annexielles ; les facteurs de risque incriminés sont les âges maternels extrêmes, certaines professions comme les travaux champêtres, la multiparité et les antécédents de mort foetale. Pour le cas de notre étude,voilà les résultats que nous avons obtenu:la fréquence de la MFIU était de 6,8% à l'HBB/Tshikaji;les principaux facteurs significatifs étaient:l'âge maternel extrême;l'occupation de cultivatrice;le milieu de provenance rural;la multiparité;l'antécédent de MFIU antérieur;le non suivi des CPN;le paludisme et;l'infection urinaire au 3ème trimestre;l'âge gestationnel compris entre 34 et 37 SA;Le sexe masculin du foetus. En conclusion, la mort foetale in utero est une réalité à l'Hôpital Bon Berger de Tshikaji. Sa fréquence n'est donc pas négligeable cependant sa prise en charge montre beaucoup de défaillances surtout dans la recherche étiologique et le suivi psychologique.
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