Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Un crime odieux a été commis dans un infâme bouge parisien baptisé La Poivrière. Après une longue filature, l'inspecteur Lecoq arrête un saltimbanque prétendant s'appeler Mai. Le policier se demande alors si ce curieux individu ne pourrait être le duc de Sairmeuse, mêlé à une ancienne et ténébreuse affaire. L'enquête nous entraîne à rebrousse-temps vers le théâtre d'un complot entre deux familles et aux sources d'une énigme passionnante qui s'impose par l'analyse psychologique et la dimension historique. Monsieur Lecoq est certainement le grand chef-d'oeuvre de son auteur, peintre authentique de la société du Second Empire. Toutes les astuces du roman-feuilleton s'associent à la création d'un genre dont Gaboriau reste le pionnier incontestable.Emile Gaboriau (1832-1873) peut à juste titre être considéré comme le père de la fiction policière moderne. Ses chefs-d'oeuvre, Monsieur Lecoq, Le Dossier 113 ou L'Affaire Lerouge ont largement influencé des auteurs comme Conan Doyle ou Agatha Christie et méritent absolument d'être relus aujourd'hui.
Voici le premier tome des aventures de Monsieur Lecoq, un jeune Sherlock Holmes français du XIXème siècle qui a été pour moi une très belle découverte.
On y découvre une enquête policière captivante ainsi qu'une description très précise de la société parisienne de l'époque du Second Empire. Ce roman policier historique publié en 1868 sous la forme d'un feuilleton dans un journal sera le premier d'une série consacrée aux enquêtes du jeune inspecteur que l'on a envie de continuer à lire après la lecture de ce premier tome! J'ai apprécié le personnage de Monsieur Lecoq, un policier assez sûr de lui mais qui sait se remettre en cause et qui a toujours de bonnes idées pour progresser dans son enquête.
Je trouve que VOolume a eu une excellente idée de proposer dans son catalogue cette œuvre d'Emile Gabiriau qui reste très accessible. La voix de Loïc Richard m'a complètement emportée. Sa lecture a su rendre vivante cette œuvre écrite il y a plus de 150 ans...
Je tiens à remercier les Éditions VOolume et Netgalley France pour m'avoir permis de découvrir ce roman policier. Il me tarde maintenant que VOolume sorte le deuxième tome en version audio pour continuer à suivre les aventures de Monsieur Lecoq et de son acolyte très attachant malgré son penchant pour la boisson, le père Absinthe...
J’ai lu ce livre dans sa version audio, et ce ne fut pas pour me déplaire, loin de là ! La voix de Loïc Richard s’adapte brillamment à chacun des personnages, les tons employés « collent » au récit de façon à immerger le lecteur dans l’intrigue, avec force conviction. J’ai passé un excellent moment d’écoute, qui me convainc de persister dans mes lectures « audio », finalement très pratiques.
Des cris retentissent dans un cabaret parisien tenu par une vieille veuve. Une troupe de policiers en ronde non loin de là accourent pour y découvrir trois cadavres gisant au sol et un homme menaçant, prêt à s’enfuir. L’inspecteur Lecocq, jeune homme brillant et déterminé, pressent qu’il ne s’agit pas d’un simple règlement de compte comme l’affirme son supérieur et voit en cette affaire l’opportunité de faire preuve de ses talents d’enquêteur. Sa perspicacité et ses capacités de déduction vont rapidement mettre en lumière certains faits intrigants, à commencer par la présence au moment des crimes de deux femmes disparues depuis, mais dont Lecocq parvient habilement à remonter la piste. Et qui est cet homme qui prétend n’être que de passage dans ce cabaret mal famé, mais qui est bien plus impliqué que cela et dont Lecocq pense qu’il appartient à la haute bourgeoisie ?
Ecrit en 1869, « Mr Lecocq, l’enquête » précède « L’honneur du nom« , qui dévoile le secret de cette intrigue. Emile Gaboriau est considéré comme le père du roman policier français: l’agent de sécurité Lecocq, qui devient par la suite inspecteur puis commissaire, aurait inspiré Conan Doyle pour Sherlock Holmes ainsi que Georges Simenon. L’ingéniosité de Lecocq, sa ténacité et son sang-froid font de lui un enquêteur hors pair, dont les méthodes, basées sur les faits et les déductions se rapprochent des progrès scientifiques de l’époque (par exemple la prise d’empreintes en dépit de l’absence de matériel approprié).
Dans ce premier tome, les déductions et les coups de théâtre s’enchainent pour permettre de « remonter » à la source des crimes commis dans le cabaret La Poivrière. Les apparences sont terriblement trompeuses et le sens de la logique, ainsi que le caractère intuitif de Mr Lecocq n’ont cessé de me surprendre. Je suis très enthousiaste après l’écoute de ce roman, heureuse d’avoir renouée avec la littérature du 19ème siècle et ce style bien évidemment désuet mais ô combien séduisant et convaincant, m’a très agréablement surprise. Le rythme est lent certes mais donne tout loisir de cerner des personnages parfaitement dépeints (y compris secondaires), les portraits physiques sont autant développés que les aspects psychologiques, les descriptions sont longues et méticuleuses mais rien de tel pour s’imaginer le déroulé de l’intrigue. Ce style s’est véritablement perdu aujourd’hui, au profit d’une écriture épurée, plus « facile » à lire. J’ai vraiment apprécié ce retour dans le temps, d’autant plus que l’intrigue se joue à travers plusieurs classes sociales, décrites avec authenticité et réalisme par l’auteur.
Je remercie les Editions Voolume ainsi que #Netgalley pour cette écoute.
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