"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Émile Gaboriau est un écrivain du XIXème siècle considéré comme le père du roman policier français. Sir Arthur Conan Doyle lui-même le citait en exemple !
Il fut l’un des premiers à mettre en scène des policiers et des magistrats dans de longues intrigues complexes inspirées des sujets favoris des romans-feuilletons très en vogue à l’époque…
Pour créer le personnage récurrent de Lecocq, Émile Gaboriau s’est inspiré du chef de la sûreté François Vidocq.
Le Dossier 113 par Emile Gaboriau, VOolume, 2023 (1ère publication, 1867).
350 000 francs, une véritable fortune, ont été volés sans effraction dans le coffre de la banque Fauvel. Seuls le banquier et le caissier principal, Prosper Bertomy, jeune homme ami de la famille, en possédaient la clef. Ce dernier a beau clamer son innocence, il est rapidement accusé du vol, d'autant que l'on découvre qu'il mène grand train et entretient une maîtresse dispendieuse…
Mais Monsieur Lecoq, le désormais célèbre enquêteur de la sûreté, est convaincu que les choses ne se sont pas passées ainsi. Pour le prouver, il va non seulement mener une enquête très poussée, conventionnelle avec investigations, interrogatoires et filatures mais également payer de sa personne en se déguisant pour créer un personnage plein de ressources, évoluant sous un nom d’emprunt.
Voilà un roman plein de rebondissements à partir d’une banale affaire de vol d’argent… En effet, les mobiles du vol trouvent leurs origines dans le passé. Lecoq va exhumer de vieilles histoires de familles, des secrets, des trahisons, des chantages…
Il ne faut pas oublier que ce type de romans était publié sous forme de feuilletons, ce qui explique les éventuelles longueurs. Mais l’écheveau narratif est intéressant, les ramifications très nombreuses et bien entremêlées.
Merci aux éditions VOolume de rééditer l’œuvre d’Émile Gaboriau, des romans fondateurs de la littérature policière. La voix et les intonations du narrateur de ce livre, Frédéric Kneip, s’adaptent parfaitement au rythme et aux personnages de ce roman
#LeDossier113 #NetGalleyFrance
Aussitôt dit aussitôt écouté ! Il était impensable de m'arrêter en plein dénouement à la fin de la première partie donc je me suis empressée de me procurer sa suite.
En débutant cette deuxième partie des esclaves de Paris, le plan de nos malfaiteurs va enfin prendre forme. Gare aux personnages qui mettraient sur leur chemin !
Ça a été un plaisir de continuer cette aventure accompagnée de la voix de Loïc Richard même si parfois j'ai trouvé quelques passages un peu longs, mais, ceux-ci se révèlent être des pièces importantes du puzzle de l'intrigue.
Concernant l'histoire, je me suis régalée. Je ne me lasse pas de la plume et de la construction des intrigues de cet auteur d'époque. Cerise sur le gâteau, Émile Gaboriau, le père du roman policier français a même réussi à me surprendre à un moment donné et finalement une surprise attend les fans à la fin du récit.
Je ne sais pas si vous connaissez l'auteur, mais si ce n'est pas le cas, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans l'écoute ou dans la lecture des enquêtes de Monsieur Lecoq.
Comme c'est souvent le cas avec les ouvrages d'Émile Gaboriau j'ai eu un gros coup de cœur pour cette première partie des esclaves de Paris.
Dans ce roman écrit par le père du roman policier français, la manipulation et le chantage auront une place centrale et finalement, c'est avec une grande tristesse, voire frustration que j'ai terminé ce premier tome. Heureusement pour moi, les Éditions Voolume proposent déjà sa suite donc l'impatience sera pour moi de courte durée.
J'ai beaucoup aimé les clins d'œil de l'auteur qui évoque dans ce roman les noms de personnages que l'on retrouve dans ses autres œuvres. Même si dans cette première partie il n'est pas encore question de mon agent de la sûreté préféré, je pense que je pourrais retrouver Monsieur Lecoq très prochainement, et ce, pour mon plus grand plaisir.
J'ai été contente de retrouver pour lecteur Loïc Richard qui interprète la plupart des livres de l'auteur car il arrive avec une grande facilité à me transporter dans un récit que je trouve captivant.
Je tiens à remercier les Éditions Voolume et Netgalley France pour me permettre de toujours me régaler avec les livres d'Emile Gaboriau qui sont toujours un grand plaisir à écouter et de permettre à de nombreux lecteurs de découvrir les œuvres datant de plus de 150 ans...
Livre audio – Lu par Loïc Richard : 15h17
J’ai lu tous les volumes sur Monsieur Lecoq sur invitation de ma grand-mère maternelle qui lisait beaucoup et avec un choix plutôt éclectique, avec une petite faiblesse pour les romans policiers d’Emile Gaboriau !
Comme beaucoup d’auteurs du 19ème siècle il était plutôt bavard mais bien souvent pour nous donner à goûter des détails croustillants et d’un ton décalé qui faisait mon régal ! Depuis que VOolume remet au jour cette première littérature policière avec la narration de Loïc Richard, excellent dans ce registre, c’est avec un plaisir non dissimulé que je “relis” ces œuvres trop injustement oubliées !
Les descriptions des 3 malfrats associés : Mascarot, placeur de domestiques, Hortebize, médecin homéopathe et Catenac l’avocat sont réjouissantes et les petits-noms dont ils sont affublés tout du long de l’histoire montre, avec ironie, tous le mépris qu’il pouvait avoir pour les hommes coupables de ces agissements !
Il m’a fallu bien souvent me souvenir que c’est une enquête de Monsieur Lecoq, car il n’est jamais question de lui, et un second tome est nécessaire pour connaître les aboutissements.
Loïc Richard emploie toutes les intonations de son répertoire pour nous faire imaginer les personnages et sans forcer met au jour leurs côtés grotesques sans en faire des pitres ou des caricatures ! Il fait partie de ces narrateurs qui rendent les longueurs plus agréables !
De très agréables moments que je m’empresserai de poursuivre avec le volume 2 dès sa sortie !
#lesesclavesdeparis1 #netgalleyfrance #lechantage
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