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L'enfant kurde

Couverture du livre « L'enfant kurde » de Regis Ghezelbash et Moguy Chollet aux éditions Jacob-duvernet
Résumé:

Le Kurdistan iranien des années 1950.
Un autre temps. Un autre monde. Dara, l'enfant kurde, voit le jour à Téhéran, à l'heure du soleil couchant. II est le dernier né d'une lignée princière, fils d'Aziz khan et d'Agnès la douce, la juive iranienne... Ainsi parlait Talat, sa grand-mère. Et comme... Voir plus

Le Kurdistan iranien des années 1950.
Un autre temps. Un autre monde. Dara, l'enfant kurde, voit le jour à Téhéran, à l'heure du soleil couchant. II est le dernier né d'une lignée princière, fils d'Aziz khan et d'Agnès la douce, la juive iranienne... Ainsi parlait Talat, sa grand-mère. Et comme tous les enfants du monde, Dara adorait les contes et les légendes que lui racontait Talat, le soir, pour l'endormir. En 1957, la Russie lançait le premier Spoutnik.
Le monde ancien des Kurdes allait bientôt disparaître. Dara avait 6 ans. Il était déjà l'enfant de cette double destinée, fasciné autant par le monde indomptable des cavaliers kurdes que par l'Occident. II le devra à l'éducation reçue de son père, cet homme qui a su traverser tant de tragédies, à travers tant de pays aux cultures si différentes dont il s'est imprégné, sans perdre son identité. Dara suivra son père dans les montagnes où vivent de redoutables chefs de tribus.
II y découvrira la cérémonie de l'opium, la chasse aux chevreuils, les maisons aux toits en terrasses, assiégées par les loups. Dara vivra bien d'autres aventures qui feront de lui ce jeune homme kurde que l'on retrouvera, une certaine nuit, en jean, chemise à carreaux et buvant du Coca-Cola, au milieu des rites ghaderi, là où la veille encore, il chevauchait un cheval noir en pantalon bouffant, ceint d'une cartouchière.
" Ma vie a changé, raconte le cinéaste et producteur Régis Ghezelbach - l'enfant kurde -, quand j'ai compris que les personnages des légendes que me racontait ma grand-mère, étaient en réalité mes ancêtres. C'est probablement pour cette raison que l'enfant kurde, devenu un homme, ne passe pas une heure de sa vie sans la compagnie des plus grands poètes persans, Omar Khayyam ou Jalal al-Din Muhammad Rumi, dont il aime citer ces quelques vers : " Sois comme l'eau courante pour la générosité, Sois comme le soleil pour l'affection et la miséricorde, Sois comme la nuit pour la couverture des défauts d'autrui, Sois comme la mort pour la colère et la nervosité, Sois comme la terre pour la modestie et l'humilité, Sois comme la mer pour la tolérance.
"

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