80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Les premières choses que ses yeux ont vues se confondent en une seule, incessante : la plaine qui s'étendait sans la moindre oscillation tout autour de la petite maison de son enfance...».
Agencé comme un dictionnaire de secrets ce roman autobiographique est un texte initiatique aux accents borgésiens. Il est aussi un regard du prisonnier vers le soupirail. Et loin de dessécher la petite source, la lucidité qui caractérise l'oeuvre entière de Bianciotti économise ici les forces et dirige le jet vers les grandes eaux du romantisme. Ainsi nous est restitué l'éclat des monuments, des oeuvres de notre Europe grâce à l'intensité d'un regard neuf qui, en même temps, nous éclaire sur l'itinéraire de tant d'écrivains et d'artistes d'Amérique latine dont la France est devenue la patrie d'adoption, et parmi lesquels l'auteur a désormais sa place. Et l'on ne dit rien de l'art avec lequel les figures inclinées du passé d'un homme se redressent comme certaines fleurs, vers les soleils de la mémoire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année