« Le légionnaire », c'est le père de l'auteur, père aimant et aimé, dont elle raconte le destin cruel.
Soldat en 1939, puis démobilisé l'année suivante, il est arrêté par la Gestapo en 1943 pour avoir refusé son incorporation de force dans l'armée allemande. Interné au camp nazi de Schirmeck, il y subit interrogatoires, privations et tortures. Six mois plus tard, il est enrôlé dans un régiment disciplinaire en Crimée, sur le front russe. Là, il est grièvement blessé par une grenade qui lui sectionne le poignet gauche et lui arrache les deux pieds. Après onze opérations, il peut enfin remarcher avec une prothèse à la jambe gauche et une jambe de bois à l'autre.
Commence alors une nouvelle vie, infiniment plus heureuse : il se marie, a des enfants, entre au conseil municipal de son village puis en devient maire. Avant, des années plus tard, d'atteindre enfin son Graal, la récompense qu'il n'a cessé d'appeler de ses voeux tout au long de sa vie : la Légion d'honneur, couronnement de son existence, qu'il obtient à quatre-vingt-six ans.
Livre-témoignage d'une fille envers son père, « Le Légionnaire » est un exemple de ce que l'on peut obtenir par le courage et l'abnégation. Histoire d'un homme brave, destin hors du commun, ce livre est un exemple pour tous et un récit qui force le respect.
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