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Dans une librairie parisienne, Aurore, la Française, rencontre Gestur, l'Islandais. Leur amour se noue puis s'efface entre le fjord des baleines et les rues de Belleville, entre la tentative d'une vie de famille et l'étiolement des sentiments.Archéologue, Gestur fouille un sol islandais brûlé par le sel et la lave, à la recherche de tombes vikings. Aurore découvre des paysages froids et muets, d'une splendeur imperturbable, qui voudraient bien cacher le bouleversement d'une société sortie du Moyen Âge en l'espace de quelques décennies.Après la naissance de leur petit garçon, Erling, ils vivent dans l'entre-deux, ni amants ni inconnus, dans la France des attentats puis des Gilets jaunes, où circulent une électricité et une violence diffuses, qui font dire à certains qu'on ne reconnaît plus le pays. Orageuse et tendre, L'Acceptation est une histoire d'amour qui invite à regarder les choses en face. Tracé par Aurore, un chemin se dessine dans le déni et la peur, dans la mélancolie et la joie pure, au prix de l'idée que chacun se fait de son pays, de sa place, de l'amour.
L'acceptation est une intrigue de rencontre, de rupture, le feu et la glace, qui nous conduits de Paris à l’Islande. La collision de deux cultures.
Un récit mélancolique, doux, piquant et intimiste, une réflexion afin de faire face à un déni, une reconstruction.
Un roman agréable à découvrir mais qui ne me laissera pas un grand souvenir, lu dans le cadre des coups de coeur du mois des lecteurs de version Femina.
Amour, Rupture, Distance, Déni, Froideur, Acceptation.
"Trois années ont passé, cela paraît à la fois une éternité, une vie entière vie du couple achevée, aux corps éparpillés, aux promesses spectrales et un instant seulement, tant nous sommes les mêmes. Aucune exaltation n'étreint plus nos échanges, tous nos mots sont vidés. Nous sommes emmurés malgré nous dans cet instant et en ces quatre murs."
Vision pessimiste et acide sur le couple et la société de manière générale.
Amour et désamour d'un couple franco (elle) islandais (lui) émaillés de propos caustiques sur l'évolution des moeurs dans ces deux pays, ainsi qu'une critique du milieu bourgeois-catho dont est issue l'héroïne.
Ce constat est décrit avec emphase, dans un style pompeux, à mon goût. On se perd, parfois, dans les méandres des pensées de l'auteure.
Un titre énigmatique, une photo d'un paysage islandais m'a incité à lire ce texte. j'ai découvert aussi l'écriture d'une auteure.
Une rencontre dans une librairie parisienne, avec un mystérieux aventurier islandais, un échange de numéro, une attente puis une histoire d'amour qui débute, qui vit puis s'éteint. Voici la trame de ce beau texte, qui va nous promener, nous balader de Paris, des rues de Belleville, des quais de la Seine à Reykjavik et des paysages rudes d'Islande.
Gestur, un mystérieux aventurier, sans réel port d'attache, peut être son village islandais est toujours en mouvement : il est archéologue, fait des fouilles, s'est spécialisé dans les tombes vikings, donne des cours dans des universités prestigieuses, participe à des colloques. Aurore, jeune parisienne, vit à PAris, raconte le climat des années 2015, à la suite des attentats de novembre, de l'attentat du 14 juillet à Nice, des manifestations des gilets jaunes.
Elle croit en sa rencontre, à cette histoire d'amour, à cette découverte de l'autre, de son pays, de sa culture.
Ils décident de vivre ensemble, achète un appartement parisien, partage leur vie entre Paris (de belles descriptions de Belleville, quartier parisien avec ses caractéristiques, son évolution sociales culturelles et l'Islande (de belles pages sur ce pays, sur sa nature, sur son histoires, ses légendes, ses coutumes...) mais après la naissance d'un fils, Erling, ils décident de se séparer.
Qu'est ce que l'acceptation du titre, accepter l'autre, accepter les sentiments, accepter d'être différent, accepter la liberté de l'autre, accepter l'amour, accepter la fin du sentiment amoureux...
Une belle écriture, un beau texte sur l'amour, ses prémices son quotidien, sa fin. L'amour entre deux êtres différents mais qui ont essayer de s'accepter.
Ce texte m'a incité à découvrir les autres textes de cette auteure.
#Lacceptation #NetGalleyFrance
L'histoire sentimentale entre une française et un islandais dans un Paris rêvé.
Une histoire en forme d'état des lieux de la société française et en miroir, de la société islandaise.
L'histoire gagne en tendresse sur la fin lorsqu'un enfant naît.
Pour autant, il ne se passe pas grand chose et je n'ai pas trop apprécié !
Dans son roman (autofiction ?) l’acceptation, Solange Bied-Charreton, nous raconte une histoire d’amour. D’abord une rencontre, puis un bout de chemin ensemble, et enfin une rupture. Banal me direz-vous ? Pas ici.
Avec grâce, et un sens de la formule proche du réel, l’autrice nous dresse le portrait de deux individus très différents, venant de deux pays très éloignés dans leur conception de la vie. D’un côté le monde scandinave, nature, froid, de l’autre la France en déclin, les manifestations, les attentats, la présence policière. Ce roman nous fait voyager de Paris à Reykjavik, puis aux confins de l’Islande.
Gestur, islandais, est un homme pragmatique, programmateur, imperméable à tout, même aux sentiments. Il est archéologue et fouille le sol de son pays à la recherche de tombes vikings. Il aime le silence, les grands espaces, la nature, la solitude. Aurore quant-à elle est française, parisienne, vive, vivante, aimante. Ils auront un fils, Erling, mais rien ne va déjà plus. Ces deux-là se sont aimés pour de mauvaises raisons, cela ne pouvait pas durer. Après avoir gouter à l’exotisme, le quotidien prend le dessus, la vie courante est destructrice, l’érosion de cet amour fragile commence. On assiste impuissant à la naissance de l’amour, au délitement puis au désamour, passant de l’illusion à la désillusion. Leur amour se gangrène comme leurs deux pays sur lesquels Solange Bied-Charreton pose un regard désabusé et acéré.
La plume de l’autrice est belle, intimiste, prenante. On ressent parfaitement les différentes étapes, les sentiments partagés, l’amour pudique, les semblants et faux-semblants, la peine, les pleurs, la solitude ressentie, l’écoute qui se perd, l’amour qui s’en va, la rupture inévitable. Ce roman est simple mais remarquablement bien écrit.
A découvrir.
UN sujet captivant,une floraison abondante de thèmes disparates MAIS ce qui m'a beaucoup gêné,c'est le travail méticuleux sur une écriture trop sophistiquée à mon goût!on s'attache plus aux faits de langue qu'à la narration.
En plus de faire un bilan de ce qu’est devenue notre société, notre civilisation, attaquée sur tous les fronts, Solange Bied Charreton, avec ce roman, d’une écriture orageuse, tendre et poétique, nous raconte une histoire d’amour qui invite à regarder, là aussi, les choses en face. Son héroïne, Aurore, dans sa relation amoureuse avec Gestur, oscille entre déni et peur, mélancolie et joie , chacun se faisant une idée de son pays, de sa place et de l’amour qui ne correspond malheureusement pas forcément à celle de l’autre.
Avec ce roman, nous traversons une période qui fût marquée par les attentats du 13 novembre 2015, celui du 14 juillet à Nice et l’assassinat du père Jacques Hamel le 26 juillet 2016 à Saint Etienne du Rouvray. Aurore voit son pays sombrer dans la violence, offrant comme riposte à son adversaire des marches pacifistes et des dépôts bouquets sur les lieux des massacres. Quant à Gestur, venant d’un pays sans armée, sans violence et même sans juron , il ne comprend pas l’assaut des black blocs en marge des manifestations, les actes de déprédations des champs Elysées, il ne sait pas distinguer les soldats des autres individus quand il arrive à Roissy malgré l’uniforme et les fusils.
Il faut savoir que Gestur est un archéologue Islandais qu’Aurore a rencontré dans une librairie. Commence alors leur étrange relation faite des longues absences de Gestur qui passe la moitié de son temps à creuser la terre aride et désertique de son pays à la recherche de vestiges vikings et à donner des conférences de par le monde.
Même si la première partie raconte la rencontre et les prémices de cette histoire d’amour particulière, la langue est râpeuse et aride comme les paysages islandais, elle est également meurtrie et désabusée en se frottant aux tristes évènements des années 2015 et 2016.
En seconde partie , la naissance du petit Erling ne modifie pas le mode de vie de Gestur, très lucidement Aurore le décrit comme un voyageur pour lequel, elle et son fils ne sont qu’une escale durant laquelle il ne s’investit pas . Plus aucune exaltation n’étreint leurs échanges dont les mots sont devenus vides. Aurore se rend compte qu’elle ne fut qu’une échappatoire, qu’un sujet de fuite. Elle mettra du temps, celui de l’acceptation, avant de comprendre qu’elle avait servi à quelque chose avant d’être quelqu’un.
Ce roman, qui est une profonde réflexion sur le couple, parle avec lucidité et finesse de la relation improbable entre un homme fuyant et une femme dans le déni . Viendra ensuite l’acceptation quand cette dernière comprendra le rôle qu’il lui avait attribué et qu’elle avait inconsciemment joué auprès de lui.
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