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« - Tante Madeleine, qu'est-ce que c'est la sculpture en ceps de vigne que tu as dans ta chambre et qui nous fait peur ? - Qui c'est qui te l'a donnée ? - C'est un fidèle client du café, monsieur Albert, qui l'a donnée à l'oncle. - Elle est moche ta statue, disait Monique, elle me fait peur avec ses yeux blancs, tu devrais la jeter... Puisqu'il est mort l'oncle, tu n'as pas besoin de la garder. Tante Madeleine riait franchement, de toute évidence les réflexions d'enfants, sur cette sculpture, elle ne les avait jamais entendues. » À mi-chemin entre le témoignage et le plaidoyer, à la frontière du roman et de la reconstitution, le texte de S. Coumont nous entraîne dans l'histoire d'une sculpture de maître, et plus particulièrement dans les zones d'ombre de l'existence d'A. Giacometti. Souvent proche de l'enquête qui fouille les arcanes du passé, ce récit sonde avec sérieux et précision l'existence du célèbre sculpteur, mais aussi celles des siens... et en exhume des révélations surprenantes, qui placent aujourd'hui dans la lumière une oeuvre d'art jusque alors inconnue du grand public.
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