80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La communauté lesbienne, gaie, bi et transgenre (LGBT) n'a cessé, en lien avec sa conscientisation, de développer voire de revendiquer des pratiques langagières, un langage distinctif : le Gayspeak. Transgressant, au moins dans sa volonté, les normes sociales, ce parler permet aujourd'hui à la communauté LGBT de (re)construire sa propre réalité tout en oeuvrant à de nouvelles perceptions et perspectives identitaires. Ainsi, la manière dont on parle, en particulier la manière dont on parle de soi en tant que sujet, témoigne d'une identité perçue comme simple et homogène mais nécessairement vécue comme complexe : en effet, cette façon de parler n'est pas réductible à une identité, d'autant qu'elle peut confirmer voire contrer des pratiques perçues et assumées comme discriminantes. Pratiquement, et en lien avec la diversité des pratiques sociales et des praxis en oeuvre, est-ce que la communauté gaie rennaise s'identifie et/ou se différencie selon des critères - spatiaux et/ou langagiers - spécifiques ? Dès lors, il est raisonnable de s'interroger, via la culture urbaine, sur l'existence d'une variété gaie du français ? C'est à ces quelques questions, et en appui sur une réflexion théorique d'une part, et d'autre part sur une enquête de terrain, que cet ouvrage tente de répondre... Il aborde ainsi, selon les questionnements récents de la sociolinguistique urbaine, les rapports entre l'appartenance à une communauté sociale et linguistique (bretonne, urbaine...) et à une communauté sexuelle.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année