Il y a quelques semaines à peine, Rachel Arditi publiait son tout premier roman J’ai tout dans ma tête, aux éditions Flammarion. Un récit inspiré de l'histoire personnelle de celle qui, comme sa narratrice, est comédienne et dont le père, tout comme celui de son roman, est un père peintre à la fois rêveur et lumineux.
J’ai tout dans ma tête raconte cela et bien plus encore, abordant aussi la question de la création, de la perte ou de l’espoir. Nous avons eu la chance d’échanger avec Rachel Arditi et de l’interroger sur ce récit à la fois intime et universel, dont vous pourrez tenter de remporter des exemplaires en jouant au bas de cette page.
Entretien avec Rachel Arditi pour J’ai tout dans ma tête : « Je suis peut-être en train de trouver un autre grand rôle »
- Votre narratrice rêve du rôle de sa vie. Le vôtre était-il d’écrire ce premier roman ?
Même pas ! Enfin, disons que je ne me le serais jamais formulé de cette façon-là. Jamais je n’aurais imaginé écrire un livre mais bizarrement, maintenant que j’y suis, je me sens à une place tout à fait conforme à ce que je sens que je suis profondément.
Bien sûr, il y a quand même cette attirance pour les textes et cet amour de la langue, du bon mot, du mot juste. Enfant, je voulais être grammairienne et philologue – donc je m’intéressais déjà beaucoup aux mots – et cela faisait beaucoup rire ma mère qui était traductrice et dont la langue maternelle est l’anglais. Ma mère a un rapport à la langue française extrêmement exigeant, précis et fin. Et puis dans ma famille, on écrit tous un peu. Donc cela a toujours été là, mais j’étais très loin de m’imaginer que j’allais écrire un livre. Et maintenant, j’en suis persuadée, j’en écrirai d’autres…
- En se renseignant sur vous, ou en découvrant le portrait de vous qui figure sur le bandeau, on comprend qu’il y a énormément de vous dans ce récit et dans sa narratrice. Pourtant, c’est bien un roman, avec sa part fictionnelle (du moins on l’imagine). Qu’est-ce que l’écriture de ce roman vous a appris sur vous-même ?
Peut-être justement ce que je viens d’évoquer, le fait que je sois en train de trouver un autre grand rôle dans ma vie, avec cette place de l’écriture. Je crois même que c’est ce que raconte le livre, comment cette narratrice en arrive là, et d’où part l’écriture. Cela vient de quelque chose qui est en soi vécu comme une rupture. Cette narratrice doit, à un moment donné, admettre une certaine réalité et comprendre que ses rêves n’y seront pas toujours conformes. Je l’ai vécu à un moment donné comme une sorte de renoncement, qui est commun à beaucoup de gens je crois : les « illusions perdues », cette idée qu’il faut revenir sur Terre.
- S’agit-il de renoncer à certains rêves, ou de s’en créer d’autres ?
Je crois que c’est exactement cela : comprendre que ce qui préside à une forme de désillusion est tout à fait utilisable ailleurs, puisque ce sont des rêves. On peut utiliser cette matière qui est infinie et n’est ni quantifiable ni arrêtable. C’est une puissance que se découvre la narratrice, ce qui a été mon cas aussi. C’est l’idée de ce double mouvement qu’il peut y avoir dans la mort, avec une naissance par exemple ; la mort est aussi ce qui peut parfois faire advenir autre chose.
Pour la petite histoire, mon père est mort il y a beaucoup plus longtemps que dans le roman, il y a 11 ans, juste après que je lui ai appris que j’étais enceinte de mon premier enfant. Pour moi, tout cela est presque une seule et même chose. La mort de mon père correspond à un nouvel état pour moi, ailleurs, en tant que mère cette fois. C’est évidemment toute la puissance de la littérature : on peut tout avec les mots et c’est une liberté gigantesque. C’est ce que découvre cette narratrice qui est dans un premier temps un peu engoncée dans un système auquel elle est obligée de participer. Comme tous les acteurs, elle dépend du désir des autres.
- Ecrire, pour une comédienne comme vous, est-ce une façon de prendre le contrôle sur ce que vous voulez transmettre ?
Oui, bien sûr. Devenir comédienne a été pour moi une espèce de pente naturelle plutôt qu’un choix et ce n’est un secret pour personne, je suis d’une famille d’acteurs. A un moment donné, relativement tôt je pense, j’ai compris que je serais limitée. Je ne me suis pas dit pour autant qu’écrire serait la solution, c’est une chose qui est venue progressivement. J’ai souvent senti que le désir que j’avais d’exprimer des choses venant de moi, serait toujours contrarié par des paramètres qui m’échappaient. Je devais dire les mots d’un autre, je devais accepter de me déplacer de telle ou telle façon, répondre à un metteur en scène, ce qui est tout à fait normal. J’ai travaillé avec des gens que j’aimais beaucoup, sur des projets très chouettes, donc je n’étais pas tout à fait malheureuse comme actrice mais une part de moi, ce besoin d’être le maître à bord, était trop contrariée.
J’aime bien être seule dans ma tête. L’écriture n’est pas une solitude qui me pèse. Parfois cela a pu être douloureux ou difficile bien sûr, mais j’aime la solitude, rêver seule chez moi. Je peux rester à rien faire sans pour autant m’ennuyer, me laisser traverser par des pensées.
Comme dans le livre, j’ai mis un pied dans l’écriture dans un premier temps par des adaptations de romans pour la scène. Donc c’est évidemment très autobiographique même si l’histoire est inventée. J’ai utilisé des éléments de ma vie réelle car pour un premier roman, je n’aurais pas su faire autrement que d’entrer par l’autofiction. Tous ces éléments concrets de ma vie étaient des clés de compréhension pour moi, pour ce que je voulais raconter.
- Justement, de nombreux thèmes sont abordés dans votre roman. Les relations père-fille, la vieillesse et la mort, le rapport à l’art et à la création, l’amitié, l’ambition… Aviez-vous envie dès le départ d’aborder tous ces sujets-là, ou est-ce apparu au cours de l’écriture ?
Un peu des deux, je pense. Comme beaucoup de primo-romancières à ce qu’on m’a dit, j’avais envie de parler de beaucoup de choses. Et en même temps, tout est parti de mon père. De son vivant, j’avais déjà beaucoup écrit - j’en ai des pochettes entières, parfois sur des serviettes de restaurants ou des bouts de nappe où j’écrivais même des morceaux de conversation. Il y avait donc une matière très vivante mais dont, pendant longtemps, je n’ai pas su quoi faire. Il a fallu un long temps de mûrissement pour comprendre que tout ce que j’avais consigné de lui, contenait en germe une thématique.
Mon père disait souvent « tu as vu, c’est extraordinaire, il n’y a pas un souffle d’air ». Il pouvait le répéter en boucle et entre chaque phrase il y avait un silence pendant lequel on constatait effectivement qu’il n’y avait pas un souffle d’air. Cela revenait souvent dans les conversations et ça me bouleversait parce que c’était pour moi très poétique. Son rapport à la nature était très important, c’était un peintre qui pouvait être follement amoureux de certains paysages. Il pouvait pleurer devant un paysage, pas seulement en raison du choc esthétique, mais aussi parce qu’il prenait conscience du fait qu’on ne soit pas grand-chose, mais qu’en même temps on pouvait être à la hauteur de cela. On fait partie de cette nature, donc on est immense. Quand il se compare à la Lune, aux étoiles et au Soleil, cela me fait énormément rire, mais je n’y vois aucune mégalomanie.
Tout ce que j’ai consigné contenait une sorte de fil possible, j’ai ensuite construit une histoire pouvant intégrer toutes ces thématiques. Jusqu’au bout, mon père a pensé qu’il pourrait changer de métier et devenir décorateur de cinéma. Il avait des projets, il avait vendu son tableau à John McEnroe, était en contact avec la Reine… Toutes ces choses étaient évidemment des fantaisies, mais pas seulement.
C’est difficile aussi, la vie d’artiste. Personnellement, je n’ai pas trop pâti de situations très difficiles mais je sais que plus jeune, à 25-30 ans, lui a eu du mal. Il a pu être dans des états de découragement très grands. C’est cette ressource qu’on a en soi que je voulais faire émerger chez cette narratrice, pour qu’elle comprenne également qu’elle avait cette capacité. Quand on est un artiste, qu’est-ce qui fait qu’on continue ?
- Cette absence de résignation, qui peut déjà être admirable quand on est jeune, est encore plus impressionnante à un âge avancé.
C’est exactement ce que j’ai voulu raconter.
« En écrivant, j’avais le sentiment
de pénétrer une sorte de réalité nouvelle. »
- Le livre est empreint d’humour et de poésie, même dans les moments qu’on sent douloureux ou compliqués. Ce ton, parfois léger, s’est-il spontanément imposé ?
Je crois, oui. Je ne pouvais pas l’imaginer autrement dans les passages avec le père, car le mien était vraiment comme ça. Il a cette joie, ces colères et une forme de légèreté. Je voulais que le reste du livre ne contraste pas trop avec cela. Or pendant assez longtemps, je crois justement que le contraste était trop fort et que quelque chose manquait, sur cette question que vous soulevez. Et c’est à ce moment-là qu’est venue s’ajouter l’idée de l’interview de France Culture [NDLR : des intermèdes qui ponctuent régulièrement le récit]. Je trouvais la narratrice forte quand elle était avec son père, avec de l’humour et du recul, ce qui a été mon cas lors des 3 dernières années que j’ai passées avec le mien. Mais dans son amitié avec Victoire, dans son travail, elle était un peu faiblarde et il lui manquait une dimension qui est celle du feu artistique.
Mon éditrice Alix Penent d'Izarn a su trouver les bons mots, et je ne la remercierai jamais assez. Elle m’a aidée à pousser le livre plus loin que ce que j’avais imaginé. Elle aimait évidemment le livre quand on a signé, mais elle m’a dit une chose qui était absolument capitale et que je n’aurais pas analysée en ces termes : « Il faut qu’on comprenne que la narratrice a le même feu que son père ». J’étais d’accord, je voulais que cela existe mais je ne savais pas comment faire et cette idée est venue.
- Lecteurs.com est un site de conseils de lecture, pouvez-vous nous dire ce que vous avez lu et aimé récemment ? Et quels sont vos classiques absolus ?
Alors, je suis extrêmement éclectique ! Un livre qui m’a beaucoup accompagnée – même s’il n’a rien à voir si ce n’est la question de l’adaptation d’une œuvre, c’est Karoo de Steve Tesich. Cela a été un grand choc littéraire qui m’a ouvert plein de pistes de réflexion. Je trouve ce livre magnifique et passionnant, drôle et tragique. Il a été écrit il y a assez longtemps maintenant [NDLR : sa première publication en anglais date de 1998, à titre posthume, Steve Tesich étant mort deux ans plus tôt], et je trouve ça fou, tant il décrit le monde tel qu’il est aujourd’hui.
Sinon, je n’avais jamais lu Illusions perdues que je l’ai lu récemment. Je le trouve sublime et j’ai l’impression qu’il contient tous les autres livres de Balzac que j’ai aimés.
Un de mes premiers chocs de littérature, à 15 ans, a été La vie devant soi. Un peu plus tard, j’ai adoré lire tout John Fante, donc on est évidemment ailleurs, comme avec d’autres chocs tels que la lecture de Proust ou encore de Dostoievski, vers 20 ans. Et j’aime aussi des livres de littérature jeunesse (le label « jeunesse » étant surtout une considération marketing) et particulièrement Clémentine Beauvais que je cite dans mes remerciements. J’ai adapté deux de ses romans, dont Songe à la douceur qui est lui-même une très libre adaptation d’Eugène Onéguine. Pour autant, attention, mon personnage de Victoire est tout à fait inventé ! Cette partie de l’histoire ne s’est jamais produite.
D’ailleurs, je ne m’y attendais pas du tout, mais il y a des moments où en écrivant, j’avais le sentiment de pénétrer une sorte de réalité nouvelle. C’était comme un songe, mais avec tout ce que le rêve peut donner comme impression de vérité et de réel. Par exemple, ce café où mes personnages se retrouvent dans le 11e, je ne le connais pas, mais je peux vous en dessiner les plans, l’agencement, les meubles. C’est la même chose pour l’appartement de la narratrice, je connais la rue, la vue qu’il offre, mais je ne connais pas cet appartement. Et pourtant, je le vois, il existe pour moi…
- Vous le voyez mieux que des lieux où vous êtes réellement allée, peut-être ?
Exactement, il y a un moment où la réalité dans la fiction devient presque plus vraie que celle qui nous entoure. Et ça, c’est très curieux…
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
On aime, on vous fait gagner des exemplaires de J’ai tout dans ma tête, de Rachel Arditi !
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de J’ai tout dans ma tête, de Rachel Arditi, publié aux éditions Flammarion.
Pour participer, dites-nous ce qui, dans l’interview ci-dessus, vous a donné envie de lire ce roman !
N’oubliez pas que pour participer et poster votre commentaire, vous devez être connecté avec votre profil, et l'avoir complété avec au moins vos 10 livres préférés et quelques avis sur vos lectures. Attention, pensez à vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont bien inscrites dans votre profil.
Vous avez jusqu'au 28 février.
Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre livre dans les prochains jours :
GigiFP ; Jean-Paul Degache ; Marlène G ; Cazoocazoo ; charlene_bzh
Photo : Céline Nieszawer © Flammarion
J'adorerais découvrir ce premier roman dont l'autrice se décrit comme ne amoureuse des mots et du mot juste ne particulier.
Je participe car ce texte semble touchant, que les personnages semblent très attachants et parce que c'est un premier roman et j'adore découvrir les nouvelles plumes
Bonjour
Je participe car j'ai hâte de découvrir Rachel Arditi auteure et de voir comment elle traite la relation fille/père.
Bonjour,
Premier roman de Rachel Arditi "j'ai tout dans ma tête". L'amour de la langue, le mot juste pour parler de la Vie : la relation père /fille, l'amitié, l'amour, la mort, la naissance. Tous ces éléments imbriqués donnent naissance à un roman que j'ai envie de découvrir ainsi que son auteure.
Merci beaucoup.
J'ai beaucoup entendu parler de Rachel Arditi pour ses adaptations des romans de Clémentine Beauvais donc je serai curieuse de découvrir son premier roman !
Bonjour, je tente ma chance; Renoncer à ses rêves pour rebondir sur autre chose, c'est une belle leçon d'espérance, quelque soit le domaine qui nous tient à cœur.
L'absence de résignation, c'est essentiel !
Aussi, j'aimerais bien découvrir ce premier roman de Rachel Arditi : "J'ai tout dans ma tête."
Bonjour. Ce qui m' intéresse surtout c'est le fait qu'il s'agisse d'un premier roman car j'aime beaucoup découvrir de nouveaux talents. Belle journée à tous.
Bonjour. Ce qui m' intéresse surtout c'est le fait qu'il s'agisse d'un premier roman car j'aime beaucoup découvrir de nouveaux talents. Belle journée à tous.
Les premiers romans sont souvent ceux que l'on porte comme un 1er enfant , ici la place donnée à l'art, la relation familiale et une vision de la vie en général. Passionnée par les mots dès son plus jeune âge ,j'ai envie de me laisser porter par l'utilisation que Rachel Arditi en fait. Et le titre du livre m'appelle car nous avons souvent tout dans la tête. Merci pour cette découverte dans un 1er temps dans cet entretien.
Bonjour, je participe pour tenter de remporter ce premier roman qui me semble intéressant par les thèmes abordés : l'écriture, la création, les relations parents/enfants... Ce qui m'intrigue le plus est le rapport à la poésie évoquée par la comédienne dans l'interview.
Très envie de découvrir ce roman pour des sujets qui me tiennent à coeur : la poésie & l'amour des mots d'abord, la relation père-fille avec un père peintre ensuite, et la manière dont la vie nous fait évoluer à l'approche de la vieillesse et de la mort enfin. Tout un programme !!
Elle évoque son premier choc littéraire avec "La vie devant soi" de Romain Gary : j'ai eu le même, à peu près au même âge. Pour ça je me sens déjà proche de cette autrice, j'adorerais découvrir son roman !
J'aime beaucoup ce que dit l'auteur sur son choix de l'écriture, sur son parcours, sur ce qui l'anime. Et puis le rapport père-fille me passionne. Il dit beaucoup sur comment on se construit, comment on reste le fille de son père malgré les conflits, comment devenir mère change la perception qu'on a de soi-même. Un premier roman qui me paraît prometteur. Merci !
Bonjour,
Merci beaucoup, je participe avec plaisir.
Je suis toujours très intéressée par les premiers romans, premières portes ouvertes sur l'univers d'un auteur, qui plus est si ce livre est empreint d’humour et de poésie même pour évoquer les moments difficiles.
Très bonne journée.
Je suis attirée par ce livre car c'est un primo-roman et j'apprécie de ne pas être influencée par la notoriété d'un auteur, par ce que j'en connais déjà, c'est une terra incognita.
J'ai également envie de découvrir comment une comédienne, censée exprimer des émotions qui ne sont pas vraiment les siennes, passe à l'écriture intime, en s'appuyant sur sa vie.
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
pour découvrir ce premier roman de Rachel Arditi qui a l'air d'être une personne lumineuse et très humble
J'ai envie de découvrir ce roman notamment pour la relation père-fille.
Je tente ma chance, car j'aime beaucoup découvrir de nouvelles plumes, et j'apprécie les récits de vie et les témoignages, qui sont toujours très enrichissants.
Je ne connais pas du tout Rachel Arditi et son interview m’a vraiment intéressée. Moi qui adore les récits de vie, je tente ma chance pour découvrir celui ci !
Merci pour ce concours. Je tente ma chance. Je ne connais pas Rachel Arditi et cette interview m'a donné envie de la découvrir en tant qu'actrice mais aussi romancière.
Peut-être pour trouver des réponses à ce qui donne le déclic du premier roman. Celui qui permettra d'en écrire d'autres.
bonjour
je participe volontiers à ce concours parce que la comédienne Rachel Arditi me plaît bien donc ce serait chouette de découvrir l'auteur
Parce que le grand rôle de sa vie est celui d'écrire, envie de la découvrir !
Bonjour, merci pour ce nouveau jeu/concours,
Je participe afin de tenter de remporter "J'ai tout dans ma tête" de Rachel Arditi.
Les thèmes abordés : les relations père-fille, la vieillesse et la mort, l'ambition m'interpellent et un premier roman est toujours intéressant à découvrir.
Bonjour !
"J'ai tout dans ma tête" m'attire particulièrement car il traite du renoncement, celui de ses rêves et par delà les désillusions mais Rachel Arditi semble trouver une brèche dans ce renoncement : l'utilisation d'une fin pour une renaissance, l'abandon mais au profit d'un autre projet:
"Je crois que c’est exactement cela : comprendre que ce qui préside à une forme de désillusion est tout à fait utilisable ailleurs, puisque ce sont des rêves. On peut utiliser cette matière qui est infinie et n’est ni quantifiable ni inarrêtable. C’est une puissance que se découvre la narratrice, ce qui a été mon cas aussi."
L'universalité de cette pensée :
"J’aime bien être seule dans ma tête. L’écriture n’est pas une solitude qui me pèse. Parfois cela a pu être douloureux ou difficile bien sûr, mais j’aime la solitude, rêver seule chez moi. Je peux rester à rien faire sans pour autant m’ennuyer, me laisser traverser par des pensées." me rassure et me donne envie de parcourir ce livre.
De même que le thème qui me taquine incessamment : Les relations père-fille, pour moi une profonde interrogation.
Voilà ce qui m'a donné envie de lire ce roman !
Bonjour, je tente ma chance, je suis touchée par l'histoire de Rachel Arditi, comédienne, qui se met à l'écriture... j'aimerais vraiment découvrir sa plume!
Bonjour tout le monde, je croise les doigts et je tente ma chance pour J'ai tout dans ma tête de Rachida Arditi. Ce premier roman raconte l'histoire de la vie d'artiste vécue de père en fille, un thème hautement captivant.
Et l'étincelle arrive lorsque l'auteure déclare : "J’aime bien être seule dans ma tête. L’écriture n’est pas une solitude qui me pèse. Parfois cela a pu être douloureux ou difficile bien sûr, mais j’aime la solitude, rêver seule chez moi. Je peux rester à rien faire sans pour autant m’ennuyer, me laisser traverser par des pensées."
Nous avons cela en commun. C'est une connexion opportune que souhaite approfondir par la lecture de son œuvre. Merci. Bien à vous :-)
Bonjour
La vie devant soi a également été l'un de mes coup de cœur ado ! Hâte de découvrir ce roman là !
J aimerais bien découvrir son livre ,l histoire et très intéressante et une belle découverte pour moi ,bravo à l auteur
'ai vraiment beaucoup aimé cet interview. Rachel Arditi se livre beaucoup
Bonjour,
De l'interview, je crois que ce sont les bons choix littéraires de Rachel Arditi qui m'orientent vers la lecture de son livre.
Merci pour le concours.
Merci beaucoup pour ce concours, j'aimerais beaucoup lire le roman de Rachel Arditi "J’ai tout dans ma tête" parce qu'il y a certainement de l'humour dans le portrait qu'elle dresse de son père mais aussi parce que c'est un preier roman et j'adore le premiers romans
Bonsoir, merci pour ce bel entretien ! Je suis touchée par la réalité mais aussi les rêves les thèmes abordés...et cette relation pere- fille...c'est pudique, profond, sensible. naturel...
Merci pour ce concours.
J'ai bien envie de découvrir cette autrice !
Bonjour,
J'ai très envie de lire le roman de Rachel Arditi "J’ai tout dans ma tête" pour les deux motifs suivants :
- Il s'agit d'un premier roman ce qui permet de découvrir un style littéraire nouveau ;
- Les nombreux thèmes abordés dans cet ouvrage et notamment : la vieillesse et la mort, l’amitié, sont des sujets qui m'intéressent particulièrement.
Encore merci pour ce jeu et bon week-end à tous et toutes.
Tout me donne envie dans ce roman mais c'est surtout de découvrir la relation avec le père qui m'intéresse
Bonjour, j'aimerais participer pour découvrir l'univers et la plume de cette comédienne que je ne connais pas.
"empreint d’humour et de poésie, même dans les moments qu’on sent douloureux ou compliqués", ce passage particulièrement m'a attirée et m'a donné envie d'entrer dans son monde aux côtés du personnage de son père à qui elle redonne vie le temps d'un instant.
Bonjour, Le sujet de fond me plait, j'aimerais découvrir comment il est amené . J'adore découvrir de nouveaux romanciers alors je tente ma chance !
Je tente ma chance car je suis toujours intéressée par la façon dont l'écrivain choisit le titre de son oeuvre. J'ai par ailleurs découvert Rachel Arditi dans un livre audio et souhaite découvrir son univers.
Je participe volontiers car je ne connais pas du tout cette actrice et je serais ravie de la découvrir un peu dans ce roman à l'écriture "poétique"!
J'ai vraiment beaucoup aimé cet interview. Rachel Arditi se livre beaucoup.
J'ai retenu " on peut tout avec les mots, c'est une liberté gigantesque, j'aime la solitude, rêver seule chez moi "
C'est un premier roman que je souhaiterais découvrir ainsi que son auteure.
Merci pour le concours !
j'ai vu Rachel Arditi donner la réplique à son père dans un télé film je crois ... le sang de la vigne .
j'aimerai découvrir son écriture .
et puis pour moi aussi la lecture de ' la vie devant soi' avait été une révélation .
Bonjour, merci pour ce concours ! Je tente ma chance pour découvrir ce premier roman de Rachel Arditi qui a l'air d'être une personne lumineuse et très humble !
Bonjour je participe car j'aime beaucoup Rachel Arditi, aussi bien comme comédienne que comme lectrice de livres audios. J'ai hâte de découvrir son écriture grâce à son premier roman.