L’adaptation portée par le couple Yvan Attal-Charlotte Gainsbourg sera dans les salles le 30 octobre
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Demande à la poussière est un roman autobiographique puisque Arturo Bandini, le personnage principal n’est autre que l’alter ego de John Fante. Arturo Bandini est fils d’immigrés italiens originaire du Colorado qui va tenter sa chance sous le soleil californien à Los Angeles. Après avoir publié une nouvelle, il rêve de devenir un grand écrivain.
Dans un style brutal, violent, flamboyant qui ne manque pas de cynisme, un phrasé moderne (et pourtant publié en 1939), John Fante écrit comme on parle, sans effort de style et raconte ses déceptions avec une vague d’espoir. Charles Bukowski le considère d’ailleurs comme son mentor et l’a beaucoup inspiré. On peut d’ailleurs le qualifier de précurseur de la beat generation bien qu’il ne fait pas un récit de voyage comme Jack Kerouac.
Comme disait Charles Aznavour, la misère n’est pas moins pénible au soleil, Arturo Bandini ne peut pas le contredire car il nous raconte sa vie de misère californienne durant l’entre deux guerres, il vit au bas de l’échelle, au jour le jour, contraint à la débrouille mais ne cesse de croire en son rêve américain malgré son déracinement et sa solitude. L’ambiance est poisse entre pauvreté, alcool, cigarettes et rencontres improbables. Parmi ces rencontres il y a notamment Camilla Lopez, une serveuse mexicaine dont il va tomber amoureux mais la relations entre les deux déchaîne les passions, ils surfent entre la haine et l’amour. En même temps ça paraît normal, Arturo ne se gène pas pour proférer des propos grossiers, racistes et sexistes, il est égocentrique, injurieux, lâche, menteur mais il peut aussi se montrer généreux, attentionné et prévenant. C’est un parfait antihéros qu’on adore détester.
https://animallecteur.wordpress.com/2023/08/29/demande-a-la-poussiere-john-fante/
Nous poursuivons ici le parcours d'Arturo Bandini, jeune écrivain qui veut désespérément être célèbre.
Il est encore question d'identité, de culpabilité envers la religion et sa mère, de pauvreté et de la faim qui le pousse, cette fois-ci, à voler du lait.
Los Angles est toujours aussi ensoleillée et poussiéreuse.
Bandini se lance dans une histoire d'amour toxique qui va lui faire côtoyer de près la drogue et les hôpitaux psychiatriques.
J'ai trouvé l'histoire moins captivante que ses autres romans et souffrant parfois de quelques longueurs.
Néanmoins l'écriture est tonique, moderne et précurseur. C'est impossible d'imaginer que ce roman a été publié en 1939.
John Fante est un de ces romanciers qu'il faut lire.
Premier tome de cette saga familiale inspirée de la vie de l'auteur, Bandini raconte le quotidien d'une famille d’émigrants italiens.
On sourit un peu au début puis l'histoire devient plus sombre.
La misère, le deuil, la discrimination, l'amour impuissant des fils pour leur mère, la loyauté envers le père, l'ardoise chez l'épicier, la pression de la religion sont l'ordinaire d'Arturo et sa famille.
Il y a beaucoup de nostalgie et de tristesse dans ce roman.
L'écriture est fluide, rythmée et élégante.
Un joli roman.
C'est le premier John Fante que je lis et je me suis bien marrée.
Ce roman a été écrit en 1933 mais publié dans les années 80 tant il était provocant pour l'époque.
J'imagine le scandale d'une publication dans les années 30.
Il parait que le héros, adolescent abruti et mégalomane, est le double de Fante et qu'il y a un part autobiographique. Alors oui le héros vit dans une famille italienne aves sa mère et sa soeur, l'ombre du père mort plane et l'oncle est omniprésent mais pour le reste…
Nous allons assister aux délires du jeune Arturo qui lui permettent de supporter un quotidien assommant. Il y a de la misogynie ; toutes les femmes sont folles et il les tue virtuellement
Il y a de la mythomanie ; il se perçoit comme un grand écrivain et snobe tous les ouvriers de la conserverie dans laquelle il travaille.
Il est violent, vulgaire et incontrôlable.
L'écriture est à l'image de ce roman loufoque.
Une lecture jubilatoire.
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