Voilà qui donne envie de relire toute l'œuvre de l'auteur de "La Comédie humaine" !
Voilà qui donne envie de relire toute l'œuvre de l'auteur de "La Comédie humaine" !
Dans ce troisième tome, Balzac raconte ce qu'il a déjà raconté dans la maison du chat qui pelote (tome 1) mais cette fois, sous forme de roman épistolaire et non plus avec deux soeurs mais avec deux amies qui sortent du couvent pour rejoindre leur famille. On a d'un côté Renée De Maucombe qui fera un mariage de raison avec Louis De L'Estorade et de l'autre, Louise De Chaulieu qui fera un mariage passion avec Felipe De Macumer. A la mort de celui-ci, elle épousera (toujours par amour fou) Gaston Marie. Deux visions tout à fait différentes du mariage... L'une aspire à sa tranquilité et trouve le bonheur dans la maternité, l'autre vit pleinement son bonheur dans les excès de l'amour. A travers leur correspondance un peu houleuse parfois, on suit nos deux jeunes mariées dans la vie qu'elles ont choisi... J'ai adooooooré ce roman ! Les échanges entre les deux femmes sont hyper intéressants ! Aucune des deux n'a raison ou tort. Il s'agit simplement de deux visions différentes de la vie et chacune l'explique avec ses arguments ! c'est profond, c'est intense, c'est fort ! Je rejoins Balzac quand il dit "J'aimerais mieux être tué par Louise que de vivre longtemps avec Renée." mais je respecte totalement les choix de Renée ! La fin m'a beaucoup touchée mais elle est logique... Une superbe lecture !
J’ai délaissé mon cher Balzac depuis l’été dernier… C’est dommage car Le Cabinet des Antiques aurait mérité d’être lu juste après La Vieille fille. Balzac considérait ce roman comme une sorte de clôture du précédent ; en effet, les deux intrigues ont bénéficié d’une genèse et d’une écriture croisée.
Le libéral du Croisier a juré de se venger de l'aristocratique famille d'Esgrignon qui lui a refusé, autrefois, une alliance matrimoniale. Pour parvenir à ses fins, il utilise les faiblesses du jeune comte Victurnien d'Esgrignon qui va mener pendant deux ans, à Paris, une vie brillante de dandy, en l'encourageant à faire des dettes, le poussant même vers des actions malhonnêtes.
Victurnien a parfois quelques points communs avec Rastignac dans Le Père Goriot ou Lucien de Rubempré dans Les Illusions perdues, mais aucun panache. C’est un joli garçon, mais pas très futé et, surtout, malgré l’expérience des désillusions, il ne donne pas l’impression d’avoir vraiment évolué. Le dénouement le laisse égal à lui-même, tiré d’affaire, marié et riche. Un personnage fade, faible, sans relief, antipathique.
Ici, sous un titre satirique, Balzac nous donne à lire les différences entre l’aristocratie parisienne, miroir aux alouettes pour le jeune noble provincial qui va s’y ruiner et s’y déshonorer, et la noblesse provinciale étriquée, aux allures d’arrière-garde dépassée, vivant en vase clos.
Des portraits de femmes intéressants, en miroir : Armande d’Esgrignom, la vertueuse tante de Victurnien, un modèle de vertu, de bonté et de dévouement, qui se sacrifie pour l'honneur du nom et la duchesse Diane de Maufrigneuse, une jeune femme diabolique, sans illusions, qui dilapide sans scrupule l’argent de son amant.
Selon moi, le personnage qui se démarque dans ce roman, serait justement le fidèle Chesnel, l’intendant et notaire des d’Esgrignon : « la vertu de Chesnel appartient essentiellement aux classes placées entre les misères du peuple et les grandeurs de l'aristocratie, et qui peuvent unir ainsi les modestes vertus du Bourgeois aux sublimes pensées du Noble, en les éclairant aux flambeaux d'une solide instruction ».
De longues digressions, évidemment… Ayant eu un peu de mal à entrer dans ce roman, j’ai davantage apprécié la dernière partie et la galerie de personnages secondaires mis en scène autour de l’arrestation de Victurnien et de la préparation de son jugement quand le récit prend des allures de roman d’aventures.
Dans ce dernier roman des Scènes de la vie de province, situé dans une ville dont le nom n’est pas dit, « une sage retenue exigée par les convenances », peinture de rivalités et récit d’une vengeance complète, opiniâtre et calculée dans ses moindres détails, nous retrouvons les trois valeurs chères à Balzac dans une intrigue portée par le désir de vengeance « des adversaires les plus dangereux du trône et de l'autel contre l'héritier d'une vieille famille ».
Un roman peu connu de Balzac, une lecture un peu laborieuse mais intéressante.
Balzac dépeint la société de son temps : 3 catégories. Les travailleurs, les artistes et les élégants, et plus particulièrement ces derniers. Ceux qu'on ne peut rencontrer qu'à paris et qui n'ont pas besoin de travailler...
Beaucoup de cynisme. Les axiomes sont très agréables à lire.
La première partie : on donne la parole à Monsieur. Il s'est fait avoir ! Sa femme est impossible et il a honte d'elle en société.
Seconde partie : parole à Madame. Son mari, à qui elle a tout donné, n'est pas le meilleur des hommes.
Plein d'humour et de cynisme. Une belle écriture.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Une sélection palpitante de coups de cœur pour les ados en vacances !
Abandonnée par son compagnon, Esther accouche du petit Pablo qu'elle ne reconnaît pas...
Né au XIXe siècle dans l'île Bourbon, Edmond Albius va faire l'une des plus extraordinaires découvertes...
Manipulation et faux-semblants au cœur d'un polar innovant et troublant