Voilà qui donne envie de relire toute l'œuvre de l'auteur de "La Comédie humaine" !
Voilà qui donne envie de relire toute l'œuvre de l'auteur de "La Comédie humaine" !
Encore une fois, c'est une superbe histoire que nous raconte Balzac ! J'ai vraiment VRAIMENT aimé ce livre ... L'histoire de cette jeune fille, Modeste Mignon, est superbe ... En correspondant avec un jeune poète, elle tombe amoureuse mais elle ignore que ce n'est pas lui qui lui répond mais son secrétaire ! Pourtant ce qu'elle ressent à travers ces échanges est bien réel !! Quand elle apprend la supercherie, déçue, elle décide coûte que coûte à faire de Canalis (le poète) son prétendant ... Mais très vite, elle se rend compte qu' il ne correspond pas à l'homme, (à l'âme) qui se dégage de ses échanges épistolaires ! Elle se montre très hautaine et ne veut rien entendre du secrétaire, responsable de sa tristesse, de sa déception et pourtant c'est bien cet homme qui, à travers ses lettres, l'a fait succomber ... Son père, aidé d'une ribambelle de personnages très attachants, l'aidera à mieux se comprendre ! Il invite dans sa propriété le poète, son secrétaire et un duc. Tous prétendants au titre d'époux de la jeune fille ... Lequel choisira t'elle ? Lisez ce livre !! Vous aurez la réponse en passant un merveilleux moment !
On Fait comment pour le lire stp
Dans cette nouvelle, une fois de plus, Balzac nous démontre que l'âme des individus peut être très sombre. Qui connaît-on réellement ? Un jeune homme, don Juan, prend la vie du bon côté au milieu de nombreuses femmes mais espère la mort de son père, très riche. Le jour J. arrive enfin, et le père demande à son fils après sa mort, de le frotter avec une eau miraculeuse qui le ressuscitera. Il se prend pour Dieu éternel. Le fils lui promet et essaye effectivement l'elixir sur un oeil qui reprend vie, mais il s'arrête là, garde le précieux flacon pour lui. Quel est son but ? Il change de vie, se marie a un fils bien meilleur que lui. Alors que lui arrivera-t-il le jour de sa mort ? Beaucoup d'humour à la fin, sur la possible naïveté des gens en ce qui concerne la religion.
Ferragus d’Honoré de Balzac, Flammarion, 2017 (1ère publication en 1834).
Ferragus est le 1er épisode de la trilogie intitulée L’Histoire des treize qui comprend également Ne touchez pas la hache (rebaptisé La Duchesse de Langeais) et La Fille aux yeux d'or.
Auguste de Maulincour, un jeune officier de cavalerie, tombe amoureux de Clémence Desmarets, une femme mariée, et se lance dans une enquête à la fois vaine et maladroite, source de dommages collatéraux, parce qu’il soupçonne celle dont il espère faire la conquête d’adultère ou de cacher un terrible secret. Il va se mettre en danger et provoquer la perte d’une femme vertueuse.
Clémence est une femme généreuse et dévouée, épouse fidèle de Jules Desmarets, un riche agent de change. Son seul secret est d’être la fille de Ferragus, ancien entrepreneur de bâtiment, forçat évadé, en train de se créer une fausse identité.
Jules Desmarets s’égare dans les affres de la passion quand il commence à ajouter foi aux insinuations d’Auguste de Maulincour et à s’intéresser aux allées et venues et petits mensonges de son épouse. Ses soupçons le conduiront à détruire sa femme adorée, car elle ne supportera pas l'idée de perdre sa confiance.
Le récit s’articule sous la menace constante mais occulte des Dévorants, une société secrète dont les membres entendent exercer l'absolutisme de leur bon plaisir, une sorte de franc-maçonnerie qui ne respecte ni l'ordre social tel qu'il est juridiquement constitué, ni la morale naturelle ou religieuse. Ces Dévorants interviennent dans l'action de manière sporadique et capillotractée pour provoquer la mort d’Auguste de Maulincour et pour exaucer le désir, pourtant interdit par la loi, du veuf de l'héroïne de garder près de lui les cendres de son épouse. Ils sont associé au nombre treize, ici avec le mystérieux convoi funéraire de treize voitures.
Une intrigue captivante avec des filatures, des poursuites, des duels, des empoisonnements, des assassinats, des suicides…
Un lieu emblématique et omniprésent : Paris, ville tentaculaire, théâtre des fièvres de la Restauration… J’ai adoré les descriptions des rues, des habitats, des mondanités, des manières de vivre et de s’habiller.
Un dénouement sous forme d’immense gâchis avec la mort de chagrin de Clémence Desmarets, l’assassinat d’Auguste de Maulincour, l’isolement de Jules Desmarets une fois veuf et le déclin physique et moral de Ferragus… Même les personnages secondaires ne sont pas épargnés avec le suicide de la maîtresse de l’ancien forçat.
Un roman peu connu de Balzac, entre récit d’aventure et d’espionnage, romance et roman policier.
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